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Mathieu Bock-Côté : «Pour réformer l'État social, il faut moins se munir d'un scalpel que d'une tronçonneuse»

Mathieu Bock-Côté : «Pour réformer l'État social, il faut moins se munir d'un scalpel que d'une tronçonneuse»

Le Figaro5 days ago
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CHRONIQUE - Avec ses annonces, le premier ministre, fidèle à ses prédécesseurs, souhaite seulement reporter la catastrophe de quelques années, en espérant que les mauvais jours viendront lorsqu'il ne sera plus là.
Il y a quelque chose d'étonnant et de prévisible à voir l'opinion publique se fixer exclusivement, à la suite des annonces de François Bayrou, sur la suppression de deux jours fériés. Quelque chose d'étonnant car il va de soi que cette suppression ne sauvera pas les finances publiques. Le premier ministre croit-il un seul instant qu'il redressera les finances du pays avec des économies de bouts de chandelle ? Mais il ne s'est pas assigné cette mission. Fidèle en cela à ses prédécesseurs, il souhaite seulement reporter la catastrophe de quelques années, en espérant que les mauvais jours viendront lorsqu'il ne sera plus là.
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Quelque chose de prévisible, aussi, car chacun a tenu son rôle. Le gouvernement a joué la carte de l'effort partagé. Le camp national l'a accusé d'extorquer les travailleurs pendant que la droite fait des contorsions sémantiques incompréhensibles. Seule La France insoumise a fait preuve d'imagination, en voyant dans l'abolition du férié du 8 Mai une forme de concession…
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Les pertes ont atteint «de 2,7 à 2,9 milliards d'euros» en 2024, après 2,3 milliards d'euros en 2023, selon une première estimation de la Drees. Les pertes des hôpitaux publics ont atteint «de 2,7 à 2,9 milliards d'euros» en 2024, après 2,3 milliards d'euros en 2023, se creusant à un niveau record depuis 2005, selon une première estimation de la Drees, la direction statistique des ministères sociaux. En 2024, «le déficit des hôpitaux publics se creuse de nouveau, jusqu'à atteindre 2,5% de leurs recettes (après 2,3% en 2023). Il s'agit de nouveau d'un niveau inédit depuis 2005, point de départ des observations», a-t-elle indiqué mercredi. «L'effort d'investissement des hôpitaux publics marque aussi le pas en 2024 malgré les fonds prévus par l'État à la suite des accords du Ségur de la Santé de 2020», note également la Drees. Ce «léger repli» de l'investissement, à hauteur de 5,1% des recettes, «traduit vraisemblablement la prise de retard de nombreux projets du fait de la dégradation de la situation financière des établissements, du renchérissement des coûts des projets et des compléments d'instruction importants», ajoute-t-elle. À lire aussi Arnaud Robinet : « L'hôpital public peut dépenser mieux, si l'État assume sa responsabilité de planification » Publicité L'activité du public comme du privé continue d'augmenter Selon la Drees, l'activité des hôpitaux publics et privés (nombre de séjours) a continué d'augmenter en 2024, avec une hausse de 3,9% en médecine-chirurgie-obstétrique (après +4,6% en 2023). En psychiatrie, le nombre de journée de prise en charge à temps complet a en revanche continué de baisser, avec un recul de 1,6% en 2024 (et 1,5% par an en moyenne entre 2019 et 2023). Cette baisse est «principalement le fait du secteur public», avec un recul de 2,4%, après 2,5% en 2023. Si l'on prend en compte toutes les journées d'hospitalisation en psychiatrie (y compris l'hospitalisation partielle), le recul est de 1,1%. Les passages aux Urgences de leur côté ont rebondi de 2,5% en 2024, à 21,3 millions, après avoir reculé de 3,4% en 2023. Le nombre de passages reste toutefois encore inférieur au niveau atteint juste avant le Covid (22 millions en 2019).

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