
Adela Cernousek quatrième du PIF London Championship, Laura Fuenfstueck s'impose
Perrine Delacour a entamé le dernier tour du PIF London Championship en deuxième position, à trois longueurs de Laura Fuenfstueck. Seulement, la Picarde a légèrement coincé ce dimanche, sur le parcours du Centurion Club, ne jouant que dans le par (73, trois birdies, trois bogeys) et prenant finalement la 10e place.
Cela reste évidemment un très bon résultat alors que le titre est revenu à l'Allemande (-10), qui a joué -4 sur les sept derniers trous et planté deux birdies à la fin (17, 18) pour venir coiffer l'Équatorienne Daniela Darquea (-9). La meilleure Française a finalement été Adela Cernousek (4e, -7). Céline Boutier a accroché le top 20 (19e, -3). Agathe Sauzon a fini beaucoup plus loin (61e, + 6).
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L'Équipe
27 minutes ago
- L'Équipe
La meilleure équipe d'Europe, trois nouveaux champions du monde et un laboratoire pour les stars de demain : et si on reparlait de la Ligue 1 ?
Le Championnat de la meilleure équipe d'Europe reprend vendredi soir avec Rennes-Marseille. On le souhaite un peu plus imprévisible, et on l'attend beaucoup plus visible, sur fond d'une austérité économique qui pourrait le rajeunir encore. Tous derrière Paris : c'est comme ça que l'histoire commence, toujours, en Ligue 1, et c'est ainsi qu'elle finit, le plus souvent. Les clubs qui courent après le PSG le voient s'éloigner, généralement, au fil de la saison, selon une tendance irrésistible et plutôt partagée, chez les grands d'Europe : le PSG a été champion onze fois sur treize depuis 2013, mais le Bayern Munich a fait mieux en Bundesliga (douze fois sur treize), tandis que le Real Madrid et le Barça ont remporté 19 des 21 titres en Liga depuis 2004, et que la Premier League elle-même réduit le champ de ses lauréats, Manchester City ayant conquis six des huit dernières couronnes. Si l'Italie est plus ouverte à l'incertitude, depuis peu, elle sortait des neuf titres de suite de la Juventus Turin entre 2012 à 2020. Lorsque Paris écrasait trop nettement la Ligue 1 et qu'il se montrait impuissant en Europe, la contre-publicité pour le football français de clubs était absolue. Mais, depuis le mois de mai, la L1 est le Championnat de la meilleure équipe d'Europe, ce qui ne risque pas de nuire à son attraction ni à sa réputation, à un moment délicat et dangereux de son histoire. On n'imagine pas un seul instant qu'une équipe qui possédait une telle marge, la saison dernière, s'en défasse soudainement. Ses adversaires épuisés et lointains (l'OM a fini à 19 points, Monaco à 23), ne se font pas d'illusions folles, par-delà l'éternelle possibilité qu'une équipe ainsi célébrée se laisse prendre par cette lumière, et recherche sans cesse cette sensation en oubliant ce qui l'a conduite si haut. Mais Luis Enrique ne la laissera pas glisser facilement, et la réaction du groupe en Supercoupe souligne la permanence de son appétit. Redevenir un sujet de conversation du lundi matin Si l'heure est grave, en Ligue 1, c'est seulement que les caisses sont vides, ou qu'elles vont l'être plus encore, face à l'incertitude des recettes issues de Ligue 1 +, la chaîne de la Ligue lancée en réponse au désert, dans une affaire où les dirigeants des clubs sont d'abord victimes d'eux-mêmes et de leurs mauvaises décisions, par-delà la faible gouvernance. Il est difficile de connaître, à court et moyen termes, les effets de cette récession, sinon qu'elle va toucher en priorité les joueurs moyens, ce dont la L1 se remettra mieux que leur épargne. Cette nouvelle économie touchera moins les joueurs décisifs et fera mécaniquement apparaître de jeunes joueurs ou issus des divisions inférieures, augmentant la tendance connue et revendiquée d'une Ligue de joueurs en développement. Giroud, Pogba, Thauvin : trois champions du monde 2018 de plus en Ligue 1 Un an après que le public du foot avait un peu décroché de la L1, lassé des changements de diffuseurs, du prix de l'abonnement et des attitudes un peu lointaines des acteurs du jeu, la situation n'est toujours pas idéale, mais le fait même que la chaîne Ligue 1+ est relayée par la plupart des opérateurs, ainsi que son prix, peuvent aider le Championnat de France à redevenir un sujet de conversation du lundi matin. Il ne faut pas s'y tromper : la visibilité de la L1, qui en fixera la nouvelle valeur sur le marché, est un enjeu plus élevé et plus urgent encore que l'argent des abonnements. La L1 doit mieux ouvrir ses portes, se laisser se raconter, alors même que quelques retours (Olivier Giroud à Lille, Paul Pogba à Monaco, Florent Thauvin à Lens) viennent joliment nourrir le feuilleton. Marseille et Monaco, les habituels challengers Puisqu'il est difficile de vendre une incertitude absolue, en L1, il faut se tourner vers d'autres ambitions, d'autres territoires. La grande question de l'été consiste à savoir qui de l'OM ou de Monaco est le mieux armé pour s'approcher de Paris. Si les Monégasques ne partent pas d'une feuille blanche, l'impossibilité d'évaluer l'apport à venir de Pogba et d'Ansu Fati et le nouveau changement de gardien, avec l'arrivée de Lukas Hradecky, laissent une certaine place au flou. Marseille va rester inflammable, parce que la température de Robert De Zerbi ne baissera jamais et qu'il lui faudra enchaîner C1 et L1, après une saison à un match par semaine, mais son recrutement est prometteur. Derrière le trio, il est difficile d'accorder sa totale confiance à chacun des membres d'un quatuor traditionnel : Rennes a fait le choix de l'expérience, ce qui est presque atypique en L1, en ce moment, Lille devra remplacer de nombreux joueurs majeurs à la fois après avoir été un grand vendeur de l'été (Chevalier, Diakité, David), Nice s'est battu une saison durant pour une place en C1 qui s'est envolée dès mardi contre Benfica (0-2 à l'aller comme au retour) et l'OL est impossible à appréhender, malgré une préparation assez intéressante. Le club lyonnais va sans doute vendre encore (Fofana, notamment), mais autant être clair : dans le sens des départs, rien ne peut lui faire autant de bien que celui de John Textor. En attendant le Paris FC version luxe, on n'oubliera pas Strasbourg, poussé à l'ambition et à l'instabilité de l'effectif par la multipropriété, et on oubliera encore moins qu'il était peu envisageable, il y a un an, que Montpellier et Saint-Étienne descendent ensemble. Et s'il y aura plus de suspense tout en bas que tout en haut, on conviendra que l'ultra-domination du PSG, sur des bases économiques inaccessibles à ses adversaires, a souvent été un spectacle étourdissant, la saison dernière. Garçons, la même chose !

L'Équipe
an hour ago
- L'Équipe
Pas à pas, Paul Pogba peaufine sa préparation et pourrait s'entraîner avec ses partenaires monégasques dans une quinzaine de jours
Paul Pogba poursuit son travail de réathlétisation, sans brûler les étapes. Il pourrait commencer à prendre part à l'entraînement collectif de Monaco d'ici à deux semaines. Des petites pompes comme gage après avoir perdu un jeu à l'échauffement, quelques jongles, une certaine habileté lors du jeu de tête où il ne fallait pas faire tomber le ballon par terre. Et de la bonne humeur, surtout. Paul Pogba a participé jeudi au tout début de la séance d'entraînement des Monégasques, preuve que son plan de réathlétisation semble se dérouler sans accroc. Pour les retrouvailles avec son club formateur du Havre, il faudra toutefois attendre le match retour car le champion du monde 2018 ne sera évidemment pas sur la feuille, samedi. Arrivé fin juin, Pogba est environ à mi-chemin du programme concocté sur trois mois par le club de la Principauté. Il a commencé à retoucher le ballon début août et passe les étapes sans anicroche apparente. « Il est dans les temps, il va bien, progresse comme nous l'attendions, nous a confié très récemment son directeur général Thiago Scuro. Il a commencé quelques sessions sur le terrain, il a plus de contacts avec le ballon, avec le groupe, il progresse bien. Nous restons sur notre première prédiction d'un besoin de trois mois pour qu'il soit capable de fouler les terrains. Mais jusqu'ici, c'est très positif. » Interrogé sur la "Pioche" à chaque conférence de presse, l'entraîneur Adi Hütter freinait jusqu'ici des quatre fers à l'heure d'estimer une date de retour. Jeudi, il a lui-même donné un délai pour la prochaine étape : « Paul est de plus en plus près de l'équipe. Je le vois en crampons désormais et vous avez pu le voir ce (jeudi) matin. Peut-être que dans deux semaines il pourra prendre part à l'entraînement, en faire une partie. » « Il est comme un enfant d'être de retour sur le terrain » Adi Hütter, entraîneur de Monaco Le 3 août, dans les entrailles de la Johann Cruyff Arena, à l'occasion d'Ajax-Monaco (2-2), le technicien autrichien nous expliquait le pourquoi de ses précautions infinies. « Pour nous et pour lui, l'objectif est de le faire revenir en bonne forme physique, afin qu'il nous montre quel genre de joueur il est. Nous devons le préparer après plus de deux ans sans jouer. Ce n'est pas facile mais il est de bonne humeur, il est comme un enfant d'être de retour sur le terrain. Pour lui, le moment serait formidable, mais nous sommes responsables de le faire revenir au bon moment sur le terrain. Pour qu'il puisse nous apporter son meilleur niveau. » Retour à la compétition en octobre ? Le joueur en a conscience, comme il l'affirmait sur beIN Sports avant le dernier amical contre l'Inter Milan (1-2), le 8 août : « Je n'ai pas envie de venir sur le terrain et de ne pas être moi, Paul Pogba. Je pense que tout le monde attend ça, voir un grand Paul Pogba sur les terrains. C'est ce que je suis en train de préparer. Ça s'occupe très bien de moi, c'est juste une question de temps. » L'idée d'un retour à la compétition en octobre continue donc de tranquillement faire son chemin. De toute façon, le club de la Principauté n'a pas fondamentalement besoin de lui tant qu'il ne joue qu'un match par semaine : il possède dans l'entrejeu le capitaine Denis Zakaria et un Lamine Camara étincelant contre l'Inter. En attendant, Pogba prend un peu de temps pour conseiller ses jeunes partenaires et les gamins du centre. Et il poursuit son acclimatation à la vie de l'ASM. « Il s'intègre facilement dans l'équipe, il a une bonne entente avec tout le monde, racontait lundi Thilo Kehrer sur La chaîne L'Équipe. Il est souriant, humble. On est contents qu'il soit là et on a la sensation que lui aussi. On est impatients de l'avoir avec nous à l'entraînement et aux matches. » Il sera alors temps de voir s'il est bien « unbreakable », comme le nom de la marque de bijoux récemment lancée avec son épouse en Principauté.

L'Équipe
an hour ago
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« Ce n'est pas facile quand un attaquant comme Aubameyang arrive » : Gouiri face au défi de la confirmation à l'OM et de la concurrence
Après une acclimatation convaincante début 2025, Amine Gouiri espère franchir un cap cette saison. Dans son dos, l'ombre imposante de Pierre-Emerick Aubameyang, qui peut tétaniser ou stimuler. Quand on lui a demandé ses exigences, ou plutôt ses envies, pour Amine Gouiri cette saison, Roberto De Zerbi a eu une jolie formule, qui transpire à la fois la confiance et la pression : « Mon attente... Cela peut vous sembler simple, mais c'est qu'il joue comme un numéro 10 et qu'il marque comme un numéro 9. Et ce n'est pas facile ! Mais il a la qualité pour jouer avec ses coéquipiers, cette finesse, cette créativité. Et dans le même temps, il doit marquer plus, être un sniper. C'est une caractéristique qu'on attend dans le foot aujourd'hui. » Et pour que Gouiri (25 ans) devienne toujours plus tueur, après un seul petit but en campagne de préparation, sur penalty, De Zerbi a convoqué le vécu d'un colossal aîné : « Amine a une bonne frappe, il tire bien. Mais cette année, j'aimerais bien qu'il "vole" un peu des buts à Aubameyang. Il y a des buts d'"Auba" qui paraissent faciles, comme les deux contre Aston Villa (3-1, samedi dernier). Mais toute la préparation que fait "Auba" pour se retrouver là, c'est le travail d'un grand joueur, et plus même, d'un grand champion. J'aimerais qu'Amine et Robinio (Vaz) lui piquent ça, qu'ils piochent dans ses qualités. "Auba" a été jeune aussi et en début de carrière, lui aussi s'est inspiré de grands attaquants pour progresser. » De Zerbi, les promesses de l'an II « Ce n'est pas facile quand un attaquant comme Aubameyang arrive, mais on va l'aider » Leonardo Balerdi, au sujet d'Amine Gouiri En citant le Gabonais, De Zerbi désigne à la fois un modèle et une menace pour l'international algérien (15 sélections, 6 buts). L'entraîneur, les collègues, comme Adrien Rabiot qui l'incite à chaque match à déclencher le pressing, et les supporters de l'OM, à la passion parfois sévère avec les « grantatakans », l'attendent au même niveau de performances sur cette seconde saison, avec une Ligue des champions qu'un Gouiri tout minot avait goûté pendant quelques minutes fin novembre 2019, avec l'OL. « J'ai une très bonne relation avec Amine, c'est un super professionnel. J'aime sa manière de penser, ses ambitions, il me parle toujours de grandes choses à accomplir, a ainsi confié le capitaine Leonardo Balerdi avant d'évoquer l'émulation devant, qui peut être aussi stimulante que tétanisante. Je vais l'aider pour être calme, en confiance. Ce n'est pas facile quand un attaquant comme Aubameyang arrive, mais on va l'aider, avec les paroles notamment. La concurrence te fait grandir, si elle est saine dans le vestiaire, ce n'est que bénéfique. » Apprendre à mieux gérer les périodes difficiles Attaquant racé, formé à l'OL puis éclos à l'OGC Nice, Gouiri a des faux airs de Karim Benzema à ses débuts, une superbe palette technique et un toucher de balle soyeux. Mais à Nice comme à Rennes, où il est transféré à l'été 2022, il verse dans une certaine nonchalance après des débuts toujours réussis. Une image d'Épinal commence à lui coller au crampon, celle d'un garçon talentueux qui a tendance à décrocher dans les périodes de difficulté - et il y en a toujours pour un buteur, demandez au héros marseillais Aubameyang de vous raconter ses quatre premiers mois en Provence et les sifflets du Vélodrome, un soir frisquet de novembre 2023. Comment De Zerbi peut-il utiliser Aubameyang ? Le Vélodrome, Gouiri l'a subjugué dès sa première entrée, le 2 février face à Lyon, lors d'un Olympico mémorable (3-2). Une demi-heure de jeu, une adoption instantanée et des mignardises sur une bonne partie du printemps, avec un doublé contre Saint-Étienne (5-1, le 15 février) et un triplé face à Brest (4-1, le 27 avril), notamment. Au total, 10 réalisations et 2 passes décisives pour l'ancien Rennais, vite comparé à Gonzalo Higuain par un De Zerbi conquis. Aubameyang relance le débat sur le poste de numéro 9 Le discret Gouiri, qui va retrouver le Roazhon Park vendredi soir, six mois après son départ, et le radieux Aubameyang cohabiteront peut-être sur le terrain, qui sait. À 36 ans bien tassés, et vu les efforts demandés par De Zerbi pour verrouiller les couloirs, il paraît audacieux d'imaginer le Gabonais évoluer sur l'aile gauche. Mais Gouiri, lui, ce numéro 9 - numéro 10, a l'habitude de rôder sur le front de l'attaque depuis son début de carrière. Et un Gouiri créateur pour un Aubameyang buteur, cela ravirait momentanément l'exigeant De Zerbi.