
Zelensky et Carney discutent en amont des négociations américano-russes
Sarah Ritchie
La Presse Canadienne
Le président américain, Donald Trump, et le président russe, Vladimir Poutine, se préparent à se rencontrer en personne en Alaska vendredi.
Le dirigeant ukrainien n'a pas été invité à assister au sommet et a indiqué qu'il coordonnait plutôt une éventuelle réunion avec ses alliés.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, M. Zelensky a rapporté que lui et Mark Carney avaient convenu qu'aucune décision concernant l'avenir et la sécurité de l'Ukraine ne pouvait être prise sans la participation de ce pays.
Il a également dit que le premier ministre canadien et lui avaient convenu que la Russie cherchait à gagner du temps en participant au sommet et ne souhaitait pas sérieusement mettre fin à la guerre.
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a invité Volodymyr Zelensky, Donald Trump et plusieurs dirigeants européens à des réunions mercredi.
Avec des informations de l'Associated Press
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Le Pub Burgundy Lion épinglé par l'OQLF
C'est à la suite d'une visite d'une agente de l'OQLF que Toby Lyle a reçu un avis lui demandant de réaliser plusieurs changements, dont la modification de l'enseigne de son restaurant. L'Office québécois de la langue française (OQLF) a demandé au propriétaire du Pub Burgundy Lion d'ajouter « des éléments en français » à l'enseigne de son restaurant, sous prétexte que le mot « Burgundy » n'est pas français. « L'affichage sur la façade du restaurant Pub Burgundy Lion n'est pas conforme : Burgundy n'est pas attesté dans la langue française, même s'il fait référence, ici, au quartier Little Burgundy. Des corrections sont à apporter », est-il indiqué dans le courriel envoyé par l'Office québécois de la langue française (OQLF) à Toby Lyle, le propriétaire du restaurant, que La Presse a pu consulter. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Le propriétaire du Pub Burgundy Lion, Toby Lyle C'est à la suite d'une visite d'une agente de l'OQLF que Toby Lyle a reçu le 10 juillet dernier cet avis lui demandant de réaliser plusieurs changements, dont la modification de l'enseigne de son restaurant, mise en place en 2008. Quelques jours plus tard, il a répondu à l'OQLF qu'il refusait de se plier à cette demande. « C'est que ce n'est pas juste un mot anglais, c'est le nom historique du quartier », explique-t-il en entrevue avec La Presse. Selon lui, « Little Burgundy » est devenu d'usage courant dans les années 1960 et 1970 – le quartier étant le berceau de la communauté noire anglophone à Montréal depuis la fin du XIXe siècle –, et il est encore aujourd'hui couramment utilisé par la population locale. « Pour ces raisons, nous n'apporterons pas de modifications à notre enseigne. Nous estimons qu'en faire ainsi serait un manque de respect envers le quartier qui nous a accueillis et que nous nous efforçons de soutenir depuis notre ouverture en 2008 », a-t-il écrit dans sa réponse envoyée à l'OQLF. Mais mardi, l'OQLF est revenu à la charge. Faute de correction, l'organisme demande à Toby Lyle d'élaborer un programme de francisation auquel il devra se soumettre d'ici le 12 novembre 2025. « Je trouve ça vraiment bizarre qu'on nous dise qu'il y ait un problème alors que ça fait 17 ans qu'on a cette enseigne », soupire Toby Lyle. Il affirme avoir déjà eu des visites de l'OQLF au préalable, mais jamais l'enseigne ne lui avait été mentionnée. J'espère vraiment qu'ils vont changer d'avis et accepter qu'on garde notre enseigne. Toby Lyle, propriétaire du Pub Burgundy Lion Interrogé à ce sujet par La Presse, le porte-parole de l'OQLF, Gilles Payer, a confirmé qu'une visite du restaurant avait bel et bien eu lieu. Il a cependant affirmé que « l'analyse du dossier est toujours en cours, et [qu']il n'y a eu aucune décision finale sur la conformité de l'affichage de la part de l'Office dans ce dossier ». « L'Office poursuit l'analyse du dossier ainsi que l'accompagnement de l'entreprise dans sa démarche de francisation », a-t-il ajouté.


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L'alarme devrait sonner chez les fédéralistes
L'ex-journaliste et sénateur André Pratte soupèse les causes et conséquences de la montée de l'appui au souverainisme chez les jeunes de 18 à 34 ans ANDRÉ PRATTE Ancien journaliste et ex-sénateur, l'auteur est consultant en communications et étudiant au doctorat en histoire à l'UQAM « Favorables à 56 % : 'Montée spectaculaire' du souverainisme chez les jeunes1 », titrait La Presse+ le 8 août. Le texte faisait état d'un récent sondage de la firme CROP confirmant un puissant sursaut de l'appui à l'indépendance chez les Québécois âgés de 18 à 34 ans, sursaut d'abord mesuré par Léger en juin. Deux sondages de deux firmes respectées ayant décelé cette tendance, celle-ci est indéniable. Toutefois, avant de tenter d'en comprendre les causes et les conséquences, il faut mettre les choses en perspective. CROP a posé deux questions à l'échantillon de 1000 personnes interrogées cet été. D'abord, on a demandé aux gens s'ils étaient très favorables, plutôt favorables, plutôt défavorables ou très défavorables à la souveraineté du Québec. À cette première question, 56 % des personnes interrogées ont dit qu'elles étaient défavorables à la souveraineté, tandis que 44 % ont dit qu'elles étaient favorables. C'est ici qu'une majorité, soit 56 %, des jeunes ont répondu qu'ils étaient, eux, favorables à la souveraineté, composant ainsi la seule tranche d'âge adhérant au projet indépendantiste. Dans un deuxième temps, CROP a demandé aux répondants s'ils voteraient Oui ou Non s'il y avait un référendum sur la souveraineté du Québec. Une majorité de 59 % des personnes interrogées, soit en gros le même pourcentage que lors du référendum de 1980, ont dit qu'elles voteraient Non, contre 41 % qui voteraient Oui. Le score de l'indépendance est donc un peu plus faible lorsque les Québécois sont confrontés au choix entre Oui et Non dans une consultation populaire que lorsqu'on leur demande s'ils sont favorables ou défavorables à la souveraineté de manière générale. À la question référendaire, les jeunes de 18 à 34 ans répondent Non en majorité (53 %), contre 47 % qui répondent Oui. En juin, Léger mesurait le Oui chez les jeunes au même niveau (48 %). Facteurs divers Ces précisions apportées, il reste évident que l'option souverainiste enregistre un fort regain d'appuis auprès des jeunes. Pourquoi ? Ce n'est pas clair. Aucun évènement précis (par exemple, l'échec du lac Meech en 1990) ne peut expliquer ce sursaut. D'autant que, selon tous les observateurs, les menaces de Donald Trump devaient provoquer au contraire un ralliement autour du Canada. De toute évidence, ce n'est pas ce qui est en train de se produire parmi les Québécois de 18 à 34 ans. 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Même si une majorité de 60 % des Québécois continuent de préférer l'option canadienne à la séparation, l'appui d'une proportion croissante de jeunes est une excellente nouvelle pour le mouvement souverainiste. Cet appui insufflera énergie et enthousiasme dans la campagne électorale – et peut-être la campagne référendaire – à venir. À l'inverse, ces données sont – ou à tout le moins, devraient être – un signal d'alarme pour les Québécois qui croient que les intérêts du Québec sont mieux servis au sein de la fédération canadienne. Parmi les politiciens qui prônent cette option, plusieurs avaient l'impression que le débat constitutionnel était mort et enterré, surtout depuis l'élection de M. Trump. Il s'en trouvait aussi un bon nombre pour penser qu'il suffirait, lors des prochaines élections provinciales, d'agiter le spectre du référendum pour repousser la menace péquiste. La montée souverainiste chez les jeunes indique que ni l'une ni l'autre de ces hypothèses n'est vraie. 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Une réunion de plus de cinq heures entre Legault et ses ministres
Une réunion de plus de cinq heures entre Legault et ses ministres (Québec) Cinq heures 10 minutes : c'est une réunion exceptionnellement longue que François Legault a tenue avec ses ministres mercredi, à l'approche d'un remaniement et au moment où il recherche des « propositions de changement » susceptibles de relancer son gouvernement. C'était la première rencontre du cabinet depuis les vacances estivales et la raclée électorale dans Arthabaska. La durée de la réunion démontre que le premier ministre prend la situation au sérieux, souligne à gros traits son entourage. « Je vais vous dire, c'était vraiment un des plus longs conseils des ministres qu'on a vus depuis quelques années », a témoigné le ministre de la Santé, Christian Dubé. « Moi, j'ai connu plusieurs conseils d'administration. Et j'ai toujours pensé que le conseil des ministres, c'était un grand conseil d'administration. Puis aujourd'hui, j'ai vu la qualité de la discussion sur ce que le premier ministre nous demande de repenser, je suis très très fier de la discussion. » La plupart des ministres se sont limités dans leurs commentaires à la sortie de la réunion. On s'entendait pour dire que les échanges ont été francs et constructifs. « C'était une discussion très constructive, vraiment, a lancé la ministre de l'Économie et de l'Énergie, Christine Fréchette. On a eu des présentations et ensuite des échanges sur les différents sujets […]. C'était une belle formule, je trouve que c'est une formule à répéter ! » Pour le ministre du Travail, Jean Boulet, ce fut un exercice « le fun ». « On placote, on discute de ce qui est important », a-t-il dit. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE le ministre du Travail du Québec, Jean Boulet Le ministre de la Justice et leader parlementaire, Simon Jolin-Barrette, a résumé l'issue de la rencontre en disant qu'« on va continuer à travailler avec le premier ministre […] pour les Québécois et sur les priorités des Québécois ». « Changements » François Legault mijote des « changements » à son « plan » et ses « priorités » afin de répondre à la grogne populaire. Il est en quête d'idées. « Je suis très déçu des résultats de lundi soir. Je pense que c'est le temps pour moi d'abord de faire preuve d'humilité et d'écouter les citoyens », a affirmé le premier ministre à son arrivée à la réunion. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Après ses ministres, il tâtera le pouls de ses députés jeudi lors d'une réunion spéciale à Québec. Ils ont également eu un souper mercredi soir. « Je veux les entendre sur tout, incluant sur les commentaires négatifs sûrement qu'ils ont eus cet été » de la part des citoyens, a-t-il soutenu. « Ils ont des propositions à me faire. Déjà, en plus des ministres, j'en ai rencontré plusieurs des députés qui ont des propositions de changement. Donc je vais passer toute la journée demain à écouter les leurs propositions de changement. Je vais prendre les semaines qui viennent pour digérer ça. » « C'est certain qu'il y a des Québécois, comme je le disais lundi soir, qui sont déçus qu'on n'ait pas assez amélioré l'efficacité qui faisait partie de l'ADN de la CAQ. L'efficacité des services publics, c'est pas simple. Prenons le cas de la négociation avec les syndicats de médecins. C'est pas simple de changer les choses, mais j'en prends acte qu'il y a des députés qui souhaitent qu'on améliore davantage l'efficacité de l'État. » Remaniement Dès la fin juin, dans le contexte de sondages pénibles et en prévision d'une défaite électorale dans Arthabaska, M. Legault a annoncé son intention de remanier son cabinet ministériel. « J'ai commencé déjà depuis un mois à rencontrer un par un les ministres pour voir s'il y a d'autres ministères qui les intéressent, par exemple », a-t-il dit, sans vouloir aller plus loin. Ce rebrassage des cartes, télégraphié fin juin et attendu d'ici le début du mois de septembre, « crée un petit peu d'incertitude », a reconnu le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville. « Mais moi, j'ai de l'ouvrage à faire. La rentrée scolaire s'en vient. On travaille là-dessus à temps plein », a-t-il ajouté. « Moi, j'ai toujours dit que c'était le plus beau défi que j'avais avec ce ministère-là », la Santé, a dit Christian Dubé. « J'adore ça. Ça sera le choix du premier ministre. » Christine Fréchette est « très heureuse » dans ses fonctions, mais rappelle que c'est « le grand privilège du premier ministre » de déterminer la composition du cabinet. « Si je peux rester là, ça fera mon bonheur. Si je peux servir ailleurs, ça fera mon bonheur », a-t-elle dit. La ministre de l'Emploi, Kateri Champagne Jourdain, n'a pas voulu dire si elle va se représenter en 2026 et a utilisé le passé en répondant à une question sur le remaniement à venir. « Je peux vous dire que moi, ça a été un honneur de servir les Québécois. Peu importe les changements qui vont se passer, on va continuer de travailler pour les citoyens », a-t-elle affirmé. Simon Jolin-Barrette et Jean Boulet ont confirmé qu'ils seront sur les rangs aux prochaines élections. « Il faut véritablement écouter et prendre les décisions qui s'imposent, a dit M. Boulet. Il nous reste encore 14 mois et vous le savez, la population a toujours raison et donc on a véritablement compris ce qui s'est passé. […] Il faut s'assurer de prendre les décisions qui s'imposent pour bien connecter avec la population du Québec, répondre à ses sensibilités, ses préoccupations. » Plusieurs ministres ont esquivé les questions. On n'avait manifestement pas envie de s'épancher devant les journalistes. François Legault a la même réponse au sujet de son avenir politique. « C'est déjà décidé que je reste et donc je vais être aux élections en octobre 2026 », a-t-il réitéré.