
En tournant dans « Titanic », Leonardo DiCaprio a aussi eu le « plus grand regret » de sa carrière
L'entretien entre les deux stars démarre avec une question simple de la part du cinéaste : « Des regrets ? ». « Mon plus grand regret est de ne pas avoir fait Boogie Nights (film réalisé par Paul Thomas Anderson, NDLR). C'était un film important de ma génération », a expliqué Leonardo DiCaprio. Sauf qu'en 1997, le comédien s'était déjà engagé pour incarner un certain Jack dans un film qui deviendra l'un des plus gros succès du cinéma.
« Je ne peux imaginer personne d'autre que Mark [Wahlberg] dans ce rôle. Quand j'ai enfin pu voir ce film, j'ai tout simplement pensé que c'était un chef-d'œuvre. C'est ironique que ce soit toi qui poses cette question, mais c'est la vérité », a-t-il ajouté. À l'origine, Leonardo DiCaprio était le premier choix de Paul Thomas Anderson. Quand il a décliné l'offre, la légende raconte qu'il a proposé au réalisateur de choisir Mark Wahlberg avec qui il avait joué dans Basketball Diaries deux ans plus tôt selon Variety.
« Pourquoi est-ce que ça nous a pris autant de temps ? »
Mais 28 ans plus tard, les deux hommes ont enfin pu travailler ensemble dans Une bataille après l'autre, le prochain film du réalisateur de There Will Be Blood qui sort le 24 septembre au cinéma. « Pourquoi est-ce que ça nous a pris autant de temps ? », s'est demandé Paul Thomas Anderson. « Ma motivation pour faire ce film était assez simple : cela fait environ 20 ans que je veux travailler avec toi », a simplement répondu l'acteur oscarisé.
Comme vous pouvez le voir dans la bande-annonce ci-dessous, Leonardo DiCaprio est accompagné à l'écran par Sean Penn (Mystic River, Harvey Milk), Benecio del Toro (The Phoenician Scheme), Alana Haim (Licorice Pizza) ou Teyana Taylor. Sa fille est interprétée par Chase Infiniti que l'on a pu découvrir dans la série d'Apple TV+ Présumé innocent.
Dans ce long métrage, Bob Ferguson, un ancien révolutionnaire raté, tente d'effacer son passé pour disparaître et élever sa fille normalement. Mais quand son ennemi refait surface des années plus tard et kidnappe sa fille, un groupe d'anciens révolutionnaires se réunit pour la sauver. Le cinéaste l'a décrit comme « quelqu'un d'extrême gauche qui commence par vouloir changer le monde mais qui devient de plus en plus grincheux et renfermé à mesure qu'il vieillit ». Pour Leonardo DiCaprio, la boucle est enfin bouclée.
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Château de Monte-Cristo, de Thoiry… Avec Yvelines Ciné, faites-vous une toile dans un lieu d'exception
Oubliées les visites traditionnelles, le patrimoine local se révèle sous les projecteurs. L'opération itinérante Yvelines Ciné s'apprête à parcourir des villages, des quartiers prioritaires mais aussi, des sites exceptionnels du département. « Les Trois mousquetaires : Milady » au château de Monte-Cristo, « Belle et Sébastien : nouvelle génération » au domaine d'Ors, « Aïlo : une odyssée en Laponie » au château de Thoiry. Du 15 août au 13 septembre, 78 projections sont organisées dans des lieux peu communs à l'instar de « Barbie » à l'hôpital du Vésinet, un ancien asile impérial créé par Napoléon III. Tout comme « Le dîner de cons » au château de la Madeleine, une forteresse médiévale qui surplombe la vallée de l'Yvette. À n'en point douter, le département des Yvelines ne manque pas d'atouts. Et rien de plus original que de les (re) découvrir à la nuit tombée. 230 spectateurs conquis par la Villa Savoye et « La La Land » Dans le jardin de la Villa Savoye, point de transats habituellement. Construite de 1928 à 1931, la célèbre maison contemporaine de Le Corbusier se suffit à elle-même. Les touristes viennent du monde entier pour visiter ce chef-d'œuvre, l'une des 17 réalisations de l'architecte français inscrites au Patrimoine mondial de l'Unesco. Malgré leur proximité géographique, certains Yvelinois ne la connaissent pourtant pas. Comme Théo qui habite le quartier. « Une fois j'ai voulu venir mais on m'a dit à l'entrée que c'était payant donc je n'y suis jamais allé », raconte ce retraité, bien conscient que « les gens méconnaissent souvent les monuments qui sont juste à côté de chez eux ». Le film commence à la nuit tombée, vers 21h30, mais les spectateurs peuvent venir à partir de 19h pour visiter les monuments, pique-niquer et profiter des animations. LP/Virginie Wéber Alors juste avant d'assister ce vendredi soir à la projection de « La La Land », cet habitant de Poissy foule gratuitement cette maison de villégiature des années 1930, commandée par Pierre et Eugénie Savoye à l'architecte avant-gardiste. Et quel bonheur ! « C'est grand, je ne pensais pas que l'intérieur était comme ça. » Arrivés sur le rooftop, Chloé et Raphaël, venus d'Aubergenville et Oinville-sur-Montcient, découvrent aussi l'endroit pour la première fois. « On a voulu se faire un ciné en plein air, en plus on a vu que c'était ici donc on a sauté sur l'occasion », sourit la visiteuse de 28 ans. « C'est cool comme idée et c'est carrément mieux d'organiser ça ici que dans un lieu quelconque, complète le trentenaire. En fait c'est un peu comme les journées du patrimoine mais avec moins de monde. » Et le concept suscite l'engouement. « On s'aperçoit qu'on n'a pas prévu assez de transats. Un 15 août, on n'était pas sûr que les gens viennent au rendez-vous en plus », explique-t-on dans l'organisation qui évoque 230 spectateurs présents ce vendredi. 20 000 spectateurs attendus Créée en 2012, l'opération Yvelines Ciné « traduit la volonté du Département d'aller directement à la rencontre des Yvelinois, partout sur le territoire et en lien fort avec les communes, en particulier rurales. C'est un rendez-vous incontournable, le cœur de l'été bat toujours plus fort dans les Yvelines », martèle son président Pierre Bédier (DVD). Certains viennent avec leur chaise de camping ou leur serviette pour se poser dans l'herbe, beaucoup ont prévu des snacks et tout ce qu'il faut pour prendre l'apéritif. LP/Virginie Wéber « Les lieux de projection sont décidés en commun avec les communes mais en effet, nous souhaitons mettre en valeur le patrimoine local, architectural ou naturel », assure le conseil départemental. Conscient que « beaucoup de communes ne disposent pas de cinéma », il essaye ainsi de « privilégier les zones rurales, même si aucune ville n'est exclue du dispositif ». Avec 16 000 spectateurs recensés en 2023, l'organisateur s'attend à franchir cette année la barre des 20 000 participants. Programme complet à découvrir sur :


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Projection de Barbie annulée : le maire de Noisy-le-Sec annonce une reprogrammation suivie d'un débat
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