
L'équipe de France surclassée lors du deuxième test contre les All Blacks
Cette fois, le quinze de France n'a pas tiré le premier. Si à Dunedin, les Bleus avaient mené 10-0 et pu s'installer dans la partie, respirer, manoeuvrer (défaite 31-27), à Wellington, le scénario fut tout autre, dur à vivre et dur à suivre pour Gaëtan Barlot et sa troupe qui commencèrent fort mal avec deux lancers en touche égarés (5e, 10e), un jeu au pied osé de Léo Barré contré dans ses 22, un hors-jeu sanctionné par Beauden Barrett (3-0, 9e), une mêlée française pénalisée sur introduction Le Garrec et pour couronner le tout, le premier essai des Blacks.
A la 14e, Patrick Tuipulotu capta une touche à 25 mètres de la ligne française. Les avants néo-zélandais firent croire à un départ sur la largeur mais Ardie Savea servit Cameron Roigard petit côté, dans l'angle mort. La combine avait mystifié la défense des Bleus (10-0).
Les choses ne se goupillaient pas dans le bon sens entre les plaquages manqués - notamment sur Roigard en bordure de rucks -, le jeu au pied dans les coins des Blacks qui posait des problèmes mais une bonne réaction française se dessina enfin. A la 19e, un coup de reins de Pierre-Louis Barassi, un retour intérieur de Nolann Le Garrec pour Barré et un en-avant volontaire de Beauden Barrett valut à ce dernier un carton jaune et à la France ses premiers points (10-3 20e). Ce moment aurait dû être profitable aux hommes de Fabien Galthié. Ce fut tout le contraire.
À quatorze, sur une touche à cinq mètres, les Blacks appuyèrent de nouveau pile où ça fait mal. Leur pack gagna cette collision à plusieurs et Ardie Savea aplatit (17-3, 24e). Quatre minutes plus tard, toujours à un de moins, sur une action positive des Français qui venaient de jouer vite une pénalité, le boomerang néo-zélandais percuta encore les Bleus. Pour un plaquage retourné sur Jordie Barrett, Joshua Brennan reçut un carton jaune (bunker) et la France se retrouva à devoir défendre une touche à cinq mètres de sa ligne.
Bis repetita : le maul furtif des Blacks envoya Codie Taylor à l'essai. Plus dynamiques, plus réactifs, plus justes, les Néo-Zélandais allaient inscrire un quatrième essai avant la mi-temps, de ceux qui font mal au crâne, avec un franchissement de Savea, un offload de Tuipulotu pour Holland qui renouvela la « offload party » pour Vaa'i, marqueur comme à Dunedin.
Barré et Brennan sauvent l'honneur
Menés 29-3 à la mi-temps, les Bleus se créèrent un début d'occasion à la suite d'un franchissement d'Antoine Hastoy. Qui se transforma peu après en essai sur une jolie course intérieure de Léo Barré (47e). Mais six minutes après, les Blacks répondaient avec un essai de Will Jordan, venu après une nouvelle passe après contact de Jordie Barrett. Ni en force (Brennan et Taofifenua s'écroulèrent derrière la ligne mais l'essai ne put être validé), ni en vitesse (superbe défense des trois-quarts néo-zélandais sur une attaque en première main derrière une bonne mêlée), les Français ne trouvèrent la solution et le barre des quarante points fut franchie avec l'essai en coin de Rieko Ioane (43-10, 63e).
À trois minutes de la fin, à la corne, Brennan marqua un essai qui ne changeait pas grand-chose. Cette défaite à Wellington devient la plus lourde défaite de l'ère Galthié, dépassant la gifle (17-38) reçue au Vélodrome contre l'Irlande en ouverture du Tournoi en 2024.
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