
Lewis Hamilton est frustré par ses résultats
Andrew Dampf
Associated Press
Lewis Hamilton est si frustré par ses résultats chez Ferrari à mi-chemin de la saison qu'il a décidé de prendre les choses en main.
Hamilton a révélé jeudi en prévision du Grand Prix de Formule 1 de Belgique qu'il a passé la pause estivale à participer à des réunions avec les dirigeants de la Scuderia pour leur demander des améliorations, et il a produit des documents dans lesquels il cible, en détail, les secteurs où des correctifs pourraient être apportés.
Hamilton a fait une référence aux résultats passablement décevants de Ferrari depuis 20 ans, malgré la présence successive de champions du monde, tels que Kimi Raikkönen, Fernando Alonso et Sebastian Vettel.
« Je refuse de faire partie de cette tendance, a dit Hamilton, qui partage le record pour le nombre de championnats du monde (7) avec le légendaire Michael Schumacher. Je vais donc tout faire… Si on emprunte toujours le même chemin, alors on obtient toujours les mêmes résultats. Je vais donc contester certaines pratiques. »
Hamilton a dit qu'il a passé quatre jours ces deux dernières semaines au quartier général de Ferrari en Italie, pendant la pause.
« J'ai convié les dirigeants de l'équipe à plusieurs réunions, a mentionné Hamilton à Spa-Francorchamps. Je me suis assis avec John (Elkann, le président de Ferrari), Benedetto (Vigna, le président et directeur des opérations) et Fred (Frédéric Vasseur, le directeur de l'équipe) lors de plusieurs rencontres.
« Je me suis assis avec le directeur du développement de la voiture, avec Loïc (Serra, le directeur technique), et avec les directeurs de plusieurs autres départements pour discuter du moteur de l'an prochain, de la suspension avant de l'an prochain et de la suspension arrière de l'an prochain.
« Après les premières courses, j'ai produit un document complet pour l'équipe. Et pendant la pause, j'ai produit deux autres documents pour eux. Ensuite, je me suis présenté devant eux en voulant régler certains enjeux », a poursuivi le Britannique, en ajoutant qu'il a fourni des précisions sur « des ajustements structurels qui doivent être apportés » et « des enjeux qui m'affectent dans la voiture ».
Le pilote âgé de 40 ans a terminé quatrième à trois reprises depuis son arrivée chez Ferrari – deux de ces résultats ont été acquis avant la pause. Son coéquipier, Charles Leclerc, qui négocie sa septième saison avec la Scuderia, a fait légèrement mieux avec quatre podiums, dont une deuxième place chez lui, au Grand Prix de Monaco.
Hamilton a souligné que Ferrari est « une grosse organisation, dotée de plusieurs départements indépendants, et ceux-ci ne sont pas exploités à leur plein potentiel. C'est la raison pour laquelle, selon moi, l'équipe n'a pas autant de succès qu'espéré. »
« J'ai donc l'impression que c'est mon boulot de contester absolument tout, de mettre au défi l'équipe, surtout les gars au sommet de la pyramide qui prennent les décisions », a-t-il ajouté.
Ferrari est deuxième au championnat des constructeurs, mais a moins de la moitié des points du meneur, McLaren, qui domine la saison jusqu'ici avec Oscar Piastri et Lando Norris.
« Je suis ici pour gagner. Et je n'ai pas autant de temps que mon collègue juste ici, a-t-il évoqué, en référence au pilote Mercedes Kimi Antonelli, qui est âgé de 18 ans, assis à côté de lui en conférence de presse. Ça passe ou ça casse. Je crois fermement dans le potentiel de cette équipe. »
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