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Présence policière, dispositifs citoyens… En un an, les cambriolages ont chuté de 8 % dans le Val-de-Marne

Présence policière, dispositifs citoyens… En un an, les cambriolages ont chuté de 8 % dans le Val-de-Marne

Le Parisiena day ago
Henrick M. descend lentement de son véhicule de service. Un regard discret vers le portail d'une élégante demeure rue du Docteur-Decorse, dans un quartier cossu de
Saint-Maurice
. Rien à signaler. Aucun signe d'effraction, aucun mouvement suspect. Il s'agit d'un des nombreux domiciles éligibles au nouveau dispositif « Participation citoyenne à la sécurité ». « On redouble d'attention pendant l'été, particulièrement dans cette zone à risque », glisse Carine, policière municipale sous sa casquette bleue.
Car si les congés d'été sont synonymes de relâchement pour beaucoup, ils marquent aussi la haute saison des
cambriolages
. En 2024, le Val-de-Marne a enregistré 4 311 cambriolages, contre 4 702 l'année précédente : une baisse de 8,3 %. À Saint-Maurice, la chute est encore plus nette, 17 faits au premier semestre 2025, contre 38 un an plus tôt. Le taux d'élucidation grimpe, lui, de 15,79 à 25,41 %. « Je ne peux pas tout attribuer à notre action, mais les caméras et la présence policière pèsent dans la balance », estime le maire, Igor Semo (LR).
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« Nous vous exhortons à franchir ce pas » : un tiers des députés britanniques appellent Keir Starmer à reconnaître l'État palestinien
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Le Parisien

time4 minutes ago

  • Le Parisien

« Nous vous exhortons à franchir ce pas » : un tiers des députés britanniques appellent Keir Starmer à reconnaître l'État palestinien

Des parlementaires britanniques mettent la pression. Un tiers des députés ont appelé vendredi le Premier ministre Keir Starmer à reconnaître l'État de Palestine, une démarche à laquelle s'est engagé jeudi le président français Emmanuel Macron . Deux cent vingt-et-un députés, issus de neuf partis politiques représentés à la Chambre des communes qui compte 650 membres, ont signé une lettre en ce sens adressée au chef du gouvernement travailliste et à son ministre des Affaires étrangères David Lammy. « Nous vous écrivons avant la conférence des Nations unies coprésidée par la France et l'Arabie saoudite les 28 et 29 juillet à New York, afin de faire part de notre soutien à la reconnaissance par le Royaume-Uni d'un État palestinien » à l'occasion de cette conférence, indique la missive. « Bien que nous soyons conscients que le Royaume-Uni n'a pas le pouvoir de créer une Palestine libre et indépendante, la reconnaissance du Royaume-Uni aurait un impact significatif en raison de nos liens historiques et de notre statut de membre (permanent) du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous vous exhortons donc à franchir ce pas », poursuit la lettre. L'initiative a été lancée par la députée travailliste Sarah Champion, présidente de la commission parlementaire chargée du Développement international, et a recueilli les signatures d'élus issus notamment du Labour, du parti conservateur, des libéraux-démocrates, des Verts, du parti indépendantiste écossais SNP, mais aussi d'indépendants. Emmanuel Macron a annoncé jeudi que la France allait reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York, une décision décriée par Israël et les États-Unis . Keir Starmer a réaffirmé vendredi que la reconnaissance d'un État palestinien « doit être une des étapes » vers une « paix durable » dans la région, dans un communiqué publié en parallèle d'une déclaration conjointe entre Paris, Londres et Berlin sur la situation à Gaza. « Je suis catégorique. Mais (cette reconnaissance) doit s'inscrire dans un plan plus global », a-t-il ajouté. La France coprésidera en septembre avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d'État et de gouvernement visant à relancer la solution dite « à deux États », palestinien et israélien. Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l'Iran. Dans l'intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet à New York.

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C'est une mesure rare, rendue possible par la récente loi contre le narcotrafic adoptée en juin dernier. Le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, a annoncé ce vendredi avoir enclenché dix procédures d'expulsion visant des locataires de logements sociaux impliqués dans des affaires de délinquance. Dans un communiqué, le représentant de l'État précise que les personnes ciblées vivent à Marseille et dans des communes situées autour de l'étang de Berre. Elles sont accusées d'avoir « gravement troublé l'ordre public » dans leur quartier, notamment par des faits de trafic de drogue, de menaces ou de violences à l'encontre des forces de l'ordre, ou encore de rodéos urbains à répétition. « L'immense majorité a été condamnée, voire incarcérée », indique la préfecture. Les procédures sont engagées auprès de plusieurs bailleurs sociaux du département. Elles s'appuient sur la loi du 13 juin 2025, qui autorise désormais l'expulsion de locataires dont les comportements « dégradent les conditions de vie des autres habitants ». Cette initiative s'inscrit dans une volonté affichée du gouvernement de lutter plus sévèrement contre les trafics de drogue et leurs effets dans les quartiers populaires. « Il s'agit d'une mesure forte, en réponse à des actes qui empoisonnent la vie des habitants respectueux des règles », insiste Georges-François Leclerc. Les expulsions, si elles sont validées par les juges, pourraient intervenir dans les prochains mois. Elles sont toutefois susceptibles de recours, notamment devant les juridictions administratives.

Toulouse : quatre mois après la disparition de Chloé, 14 ans, le parquet ouvre une information judiciaire
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Toulouse : quatre mois après la disparition de Chloé, 14 ans, le parquet ouvre une information judiciaire

L'adolescente, qui s'intéressait à l'islam, n'a plus donné signe de vie depuis le 6 avril. Elle n'a plus donné de signe de vie depuis le 6 avril dernier. Près de quatre mois après la disparition de Chloé, une adolescente de 14 ans, le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire contre X pour de multiples infractions, a appris Le Figaro auprès du vice-procureur. L'enquête est notamment ouverte pour enlèvement, séquestration, violence et viol sur mineur de moins de 15 ans, le tout pour des faits s'étalant du 31 mars au 4 avril 2025. La jeune fille aurait tout bonnement quitté le domicile familial où elle vit avec ses parents, qui essaient de retrouver leur enfant. Dans une interview accordée à La Dépêche du Midi le 9 juillet dernier, la mère de Chloé indique avoir scruté les réseaux sociaux, inspecter les quartiers sensibles de Toulouse et distribué des tracts, jusqu'à présent sans succès. Malgré un problème de santé dû à une opération de la hanche, la famille évoque une jeune fille joyeuse qui s'est peu à peu intéressée à l'islam. Lorsqu'elle a commencé à parler de voile, ses parents s'y sont fermement opposés. Publicité Retrouvée après une première fugue L'automne dernier, les parents découvrent un homme caché dans leurs toilettes, un homme sans papiers de 28 ans qui s'avère être le petit ami de leur fille. Peu après, Chloé fait une première fugue avant d'être retrouvée évanouie, couchée dans son urine à un arrêt de bus. Après un séjour aux urgences psychiatriques, où aucunes traces d'alcool, de drogue ou de relations sexuelles ne sont détectées, les soignants évoquant un profond malaise, elle est renvoyée chez elle. «Ni sa psy, ni les policiers, ni nous, ne voulions qu'elle sorte. Mais faute de place, les médecins l'ont renvoyée chez nous. Et Chloé, à la première occasion, est partie en courant», a confié la mère de l'adolescente à La Dépêche. Depuis ce 6 avril, aucune nouvelle. L'enquête ouverte pour disparition inquiétante patine. Le père de la jeune fille publie de nombreux messages sur LinkedIn pour faire en sorte que les recherches continuent. Selon lui, Chloé aurait été formellement identifiée à Bordeaux fin juin et il y a peu à Paris, gare de l'Est. Elle se ferait appeler Inaya, nom qu'elle avait choisi en commençant à s'intéresser à l'islam, et se présenterait comme ayant 19 ans. D'après lui, son apparence physique n'aurait pas changé. Il s'agit d'une fille d'1m50 et de 72 kilos aux yeux très bleus. Elle a une cicatrice de 20 cm sur la hanche droite, un appareil dentaire et peut aussi porter des lunettes ou des lentilles. Chloé est également en situation de handicap suite à des problèmes neurologiques et souffre de fragilité psychologique.

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