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Le HuffPost France
3 hours ago
- Le HuffPost France
Emmanuel Macron tente un ultime coup de pression avant la fin du sommet sur le plastique
POLITIQUE - « Qu'attendons-nous pour agir ? » À quelques heures de la fin du sommet pour limiter la pollution plastique ce vendredi 14 août, le président de la République a tenté un petit coup de pression, mécontent de la tournure des discussions. La veille, un document de synthèse présenté a été jugé totalement insuffisant et rejeté par les pays qui, comme la France, défendent un texte contraignant et ambitieux. « Le traité mondial contre la pollution plastique est notre opportunité de faire bouger les choses. Mais le manque d'ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable. J'appelle tous les États présents à Genève à adopter un texte à la hauteur de l'urgence environnementale et sanitaire », exhorte le président français. Emmanuel Macron a pris soin de rappeler les chiffres effarants de la pollution plastique pour appuyer son propos : 430 millions de tonnes par an, 15 tonnes rejetées chaque minute dans l'océan. « Chaque jour, notre santé est un peu plus menacée. Qu'attendons-nous pour agir ? », interroge le chef de l'État. Ce sommet qui s'est ouvert le 5 août à Genève devait pallier l'échec retentissant du sommet de Busan en Corée du Sud fin 2024. Mais les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre deux camps. D'un côté, un groupe de pays majoritaire qualifié d' « ambitieux », dont l'Union européenne, le Canada, l'Australie, beaucoup de pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'îles, désireux de nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine. De l'autre, un groupe de pays essentiellement pétroliers, mené par l'Arabie saoudite et les États du Golfe, qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. Le choix entre « le mauvais » et le « très mauvais » « Un certain nombre de pays essaient de nous faire croire que c'est en agissant sur la collecte, le tri et le recyclage que nous allons mettre un terme à la pollution plastique. Ceci est un mensonge », avait taclé la veille face aux caméras la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. La France et ses alliés réclament un traité pour encadrer la production de plastique, une ligne rouge pour les pays producteurs de pétrole et le point bloquant des négociations depuis trois ans. Jeudi matin, des réunions régionales ont eu lieu, ainsi que des réunions des groupes coalisés, avant une nouvelle séance plénière réunissant tous les délégués prévue en milieu d'après midi. Pour Aleksandar Rankovic du groupe de réflexion The Common Initiative, le texte présenté mercredi a supprimé tous les points favorables aux ambitieux et a ôté de ce fait aux pays leur pouvoir de négociation. « Il reste deux scénarios : il y a le mauvais et le très mauvais, et beaucoup de choses pas très belles entre les deux » a-t-il dit à l'AFP. « Le mauvais scenario, c'est si les pays adoptent un mauvais traité, un texte comme celui qui a été présenté mercredi », dénué de toute ambition. « Le très mauvais scénario, c'est s'ils ne sont d'accord sur rien, et s'ils prévoient de se réunir de nouveau pour trouver encore une nouvelle synthèse, ou si le texte reste à l'abandon pendant longtemps et soit pratiquement abandonné ». Pour le WWF, les pays ambitieux « ont désormais reconnu qu'il n'y avait aucun texte possible qui soit acceptable par tous les membres de l'ONU ». L'ONG encourage désormais les ministres à avancer « leur propre texte » et à le faire adopter par vote. « Il n'y a aucun autre moyen d'obtenir un traité qui ait du sens » a estimé Zaynab Sadan, la cheffe de la délégation plastique de WWF. La fin des pourparlers est prévue jeudi à minuit et pourrait déborder dans la nuit si les diplomates étaient en mesure de présenter encore un nouveau texte remanié d'ici là.


Le Parisien
12 hours ago
- Le Parisien
Un mort et cinq blessés dans l'atterrissage brutal d'une montgolfière après une forte rafale de vent aux Pays-Bas
Drame aux Pays-Bas. Une personne a perdu la vie mercredi soir dans un accident de montgolfière survenu dans le village de De Hoeve, dans le nord du pays, rapporte le média local Omrop Fryslân. Cinq autres personnes ont été blessées et transportées à l'hôpital, et leur état de santé reste pour l'instant inconnu. La montgolfière qui transportait 34 personnes, dont le pilote et le copilote, est un grand ballon de transport de passagers, le plus grand encore en vol aux Pays-Bas, selon le média local. Le ballon à gaz qui avait décollé vers 20 heures s'est écrasé environ une heure plus tard en tentant de se poser dans une prairie. L'engin aurait commencé son atterrissage correctement avant de prendre beaucoup de vitesse à quelques mètres du sol à cause d'une soudaine rafale de vent. « Une énorme situation de panique » « Ils étaient presque au sol, et la vitesse de descente était correcte. Mais lorsque le vent souffle plus fort, la vitesse augmente. C'est pourquoi elle est devenue inhabituellement élevée », a déclaré Monique Hoogeslag, de l'Association royale aéronautique des Pays-Bas (KNVvL), à l'agence de presse néerlandaise ANP. Lorsque l'accident est survenu, des rafales de vent allant jusqu'à 17 nœuds, (soit 31,5 km/h) ont été enregistrées. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Au moins quatorze ambulances et deux hélicoptères se sont rendus sur les lieux de l'accident. Des témoins affirment que le ballon a rebondi plusieurs fois à l'atterrissage, provoquant la chute de plusieurs personnes se trouvant dans la nacelle. Une information confirmée par Jan Willem Zwart, porte-parole de la sécurité dans la région. « Le ballon a rebondi à plusieurs reprises, provoquant la chute de personnes et des blessures graves », explique Jan Willem Zwart au micro d'Omrop Fryslân. « Vous pouvez imaginer qu'avec 34 personnes dans un tel conteneur, cela crée immédiatement une énorme situation de panique », a-t-il ajouté. La police de l'aviation néerlandaise a poursuivi son enquête sur l'accident toute la nuit et la poursuit ce jeudi.


Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
« Détérioration » en Europe, Israël épargné : ce que dit le dernier rapport américain sur les droits humains
Ce document est toujours très attendu. Et cette année, il s'est particulièrement fait désirer. Ce mardi, les États-Unis ont rendu leur rapport annuel sur les droits humains, plus de quatre mois après la date habituelle. Brossant un tableau de la situation des droits humains dans le monde, pays par pays, le rapport annuel du département d'État, censé refléter les nouvelles priorités de politique étrangères de l'administration américaine, heurte bien souvent nombre de gouvernements. Mandaté par le Congrès américain, il est considéré par les experts comme faisant référence. Le rapport ayant été en partie rédigé sous la présidence du démocrate Joe Biden, il a été amendé et restructurer par le département d'État afin d'y intégrer les priorités de l'administration Trump, par exemple contre les politiques favorisant les programmes de diversité ou encore l'avortement. Cette nouvelle version fait déjà réagir. Un tacle à l'Europe Le département d'État, chargé du rapport, estime que la situation « s'est détériorée au cours de l'année » en Allemagne, au Royaume-Uni et en France. Une référence, notamment, à la nouvelle loi britannique sur la sécurité en ligne, qui doit servir à mieux protéger les enfants, mais qui a suscité les vives critiques du réseau social X, appartenant à Elon Musk. « Les gouvernements continuent de recourir à la censure, à la surveillance arbitraire ou illégale et à des lois restrictives contre les voix qui leur déplaisent, souvent pour des raisons politiques ou religieuses », a martelé la porte-parole du département d'État américain, Tammy Bruce. Cette vision de l'Europe de l'ouest propagée par l'administration Trump n'est pas nouvelle. En février dernier, le vice-président américain, JD Vance, avait affirmé, lors d'un discours à Munich, que la liberté d'expression « reculait » sur le Vieux continent, et épousé les vues des partis comme l'AfD, récemment classé « extrémiste de droite » par les renseignements intérieurs allemands. L'Afrique du Sud et le Brésil dans le viseur Le gouvernement américain tire à boulets rouges sur deux pays avec qui il entretient des relations très tendues : l'Afrique du Sud et le Brésil. « La situation des droits humains en Afrique du Sud s'est considérablement détériorée au cours de l'année », relève Washington, qui estime que Pretoria « a franchi une étape très inquiétante vers l'expropriation des Afrikaners et de nouvelles violations des droits des minorités raciales dans le pays ». Le président américain a dénoncé avec virulence cette récente loi qui vise à faciliter la redistribution des terres, héritée de l'apartheid, l'ex-régime de la minorité blanche. Quant au Brésil, le département d'État y dénonce le fait que les tribunaux « ont pris des mesures excessives et disproportionnées pour porter atteinte à la liberté d'expression (…) et au débat démocratique en restreignant l'accès aux contenus en ligne jugés nuisibles à la démocratie », selon le rapport. Difficile de ne pas y voir une nouvelle preuve du soutien de Donald Trump à l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro, en plein procès pour tentative de coup d'État, alors que le juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes, est visé par de multiples sanctions américaines. Israël et le Salvador épargnés Israël, dont les États-Unis sont le principal allié, est épargné par le rapport. Si le texte pointe bien le fait que la guerre entraîne « une hausse des violations des droits humains », il assure que le gouvernement a pris des mesures pour « identifier les responsables ayant commis des abus », et omet, en revanche, le mandat d'arrêt émis par la Cour internationale de justice contre Benyamin Netanyahou. S'agissant du Salvador, proche allié de l'administration Trump, le département d'État assure n'avoir « pas d'informations crédibles faisant état d'abus significatifs des droits humains ». Le pays est pourtant pris à partie par nombre d'ONG pour sa guerre sans merci contre les « maras », les gangs qui terrorisaient la population. Pas un mot, non plus, sur la prison de haute sécurité vers laquelle les États-Unis avaient expulsé des centaines de Vénézuéliens, plus tôt cette année, alors que des détenus ont fait part d'abus. VidéoBukele, le « dictateur cool » du Salvador autorisé à se présenter à vie Le chapitre LGBT supprimé Comme l'a repéré la BBC, des sections présentes habituellement dans les rapports annuels du département d'État américain ont été supprimées, notamment celles concernant les persécutions subies par les personnes LGBTQ, ou encore la corruption au sein des gouvernements. « Edulcorer et politiser » Des élus de l'opposition démocrate, ainsi que des ONG, se sont inquiétés que le rapport ne dresse pas un tableau sincère des violations des droits humains dans le monde. « Les mesures prises par l'administration Trump pour édulcorer et politiser ces rapports compromettent leur objectif même et nuisent à la crédibilité du département d'État lui-même », a fustigé la semaine dernière le sénateur démocrate, Chris Van Hollen, selon un communiqué. « Il est clair » que le gouvernement « s'est livré à une documentation très sélective », a jugé Amnesty International.