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Koweït : treize personnes meurent après avoir bu de l'alcool frelaté

Koweït : treize personnes meurent après avoir bu de l'alcool frelaté

Le Figaro7 hours ago
Cet épisode d'intoxications alcooliques a touché exclusivement des membres de la communauté expatriée asiatique du Koweït, provoquant 21 cas de cécité et de troubles visuels.
Treize personnes sont mortes et des dizaines d'autres ont été hospitalisées après avoir consommé de l'alcool frelaté, a annoncé ce mercredi 13 août le ministère de la Santé de cet État du Golfe, qui prohibe les boissons alcoolisées. «Les hôpitaux ont traité 63 cas d'intoxication alcoolique résultant de la consommation de boissons contaminées au méthanol depuis samedi dernier», a précisé le ministère dans un communiqué.
L'importation d'alcool a été interdite par le gouvernement koweïtien en 1964, selon les médias d'État, et sa consommation a été criminalisée dans les années 1980.
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Ce rare épisode d'intoxications alcooliques a touché exclusivement des membres de la communauté expatriée asiatique du Koweït, provoquant 21 cas de cécité et de troubles visuels. Selon le ministère, 51 cas ont nécessité une dialyse d'urgence et 31 patients ont dû être placés sous respirateur.
Une grande partie de la population koweïtienne est composée de travailleurs migrants originaires d'Asie du Sud, nombreux dans les secteurs de la construction, des services domestiques et du commerce de détail.
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Quatre jours après la découverte du corps sans vie d'un nouveau-né, dimanche à La Chapelle-Palluau, en Vendée, la mère du nourrisson et son compagnon ont été mis en examen, ce mardi. Mais pour les deux avocats du couple, Me Louis Yarroudh-Feurion et Me David Potier, le couple ignorait tout de la grossesse de la jeune femme, âgée de 24 ans, avant l'accouchement. À l'issue de leur garde à vue, ils ont été présentés à un juge d'instruction de La Roche-sur-Yon, mardi 12 août, et mis en examen, le jeune homme pour « homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans par ascendant » et la mère pour « privation de soins sur mineur de moins de 15 ans ». « Prenez du Spasfon ou de l'Ibuprofène » Jeudi 7 août, aux alentours de 21 heures, la femme de 24 ans est prise de « vives douleurs au ventre », explique l'avocat du jeune homme. Selon sa version, lui et sa compagne ne s'inquiètent pas immédiatement. « Ils se disent qu'elle a peut-être mal digéré et qu'elle fait une indigestion », poursuit Me Louis Yarroudh-Feurion. Mais la douleur s'intensifie et la jeune femme commence à sentir son ventre « se contracter ». « Elle ne fait pas le lien avec une grossesse, elle n'a jamais eu d'enfants, c'est la première fois qu'elle ressent cette douleur », continue l'avocat. Plus les minutes passent, plus « la souffrance devient insupportable ». Désemparé, l'homme compose le 15. Au bout de quelques minutes, l'assistant de régulation du Samu leur passe un médecin. « À ce moment-là, l'appel est lunaire », insiste Me Louis Yarroudh-Feurion. « Mon client leur demande d'envoyer une équipe rapidement », poursuit-il. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter La médecin demande alors à lui parler. « Elle était en incapacité de parler vu la douleur », explique au Parisien Me David Potier, l'avocat de la jeune femme. Selon Me Louis Yarroudh-Feurion, le médecin lui aurait dit : « Ecoutez, prenez du Spasfon ou de l'Ibuprofène, ça ira mieux et demain vous allez voir votre médecin traitant ». Le jeune homme insiste et les supplie de venir, selon sa version. « Ils lui répondent qu'ils ne déplaceront pas », avant de raccrocher, selon l'avocat. Des échanges que Me David Potier refuse de commenter : « Il faudra attendre la retranscription de ces appels », insiste-t-il. « On leur a dit débrouillez-vous, alors ils vont se débrouiller » Dans la foulée, la jeune femme, qui s'est mise sous la douche pour tenter de soulager la douleur, accouche. « Ils comprennent qu'elle a fait un déni de grossesse en voyant l'enfant. Ils sont dans un état de sidération, complètement paralysés », selon Me Louis Yarroudh-Feurion. « Elle a vécu l'inimaginable, elle était totalement sidérée », complète Me David Potier. Selon les deux avocats, le couple affirme que le bébé était bien vivant à la naissance : « Mon client affirme qu'il a vu l'enfant respirer et sa compagne, elle, dit qu'elle l'a entendu crier », explique l'avocat du jeune homme. Dans les minutes qui suivent, « en totale méconnaissance », ce dernier réalise un geste « qu'il n'aurait pas dû faire, il coupe le cordon ombilical sans clamper », ajoute son avocat. Sans se rendre compte de son geste, le jeune homme, dont la paternité de l'enfant n'a pas encore été confirmée, prend le nourrisson dans ses bras et va le poser sur la table de la cuisine. « Il se mouille les mains, nettoie le ventre du bébé et enlève le placenta qui reste », poursuit l'avocat, qui évoque « des gestes paternels ». Mais une quinzaine de minutes après l'accouchement, le jeune homme se rend compte que « l'enfant est mort », complète Me Louis Yarroudh-Feurion. Un laps de temps durant lequel la mère de l'enfant est toujours sous la douche. « Elle n'a pas bougé, elle ne sort pas de la douche », commente Me David Potier, qui précise que sa cliente n'a vu son bébé « que très brièvement ». Dans les jours qui suivent, le couple « se renferme dans un cocon », explique Me David Potier. « Ça peut paraître difficile à comprendre mais c'est une situation abominable arrivée à deux personnes ordinaires, totalement dépassées, qui sont dans un état de sidération », ajoute-t-il. « Mon client a eu le sentiment d'être abandonné par tout le monde. On leur a dit débrouillez-vous, alors ils se sont enfermés dans un secret et ils se sont débrouillés », complète Me Louis Yarroudh-Feurion. Samedi, un peu plus de 24 heures après l'accouchement, le jeune homme creuse un trou dans le jardin « de manière complètement mécanique » et enterre le sac dans lequel il a placé le corps du nourrisson, selon son avocat. Sa compagne était-elle présente ? Interrogé, l'avocat de la jeune femme refuse de préciser son implication. Une plainte déposée par le couple contre le Samu Mais « le secret est trop lourd à porter ». Le jeune homme décide de se confier à un ami. « Il a bien fait car c'est cet ami qui a prévenu les gendarmes », poursuit Me Louis Yarroudh-Feurion. À partir de ce moment-là, la machine judiciaire se met en route. Dimanche 10 août, les enquêteurs se rendent au domicile du couple, découvrent le corps sans vie du nourrisson enterré dans le jardin et les placent en garde à vue. Devant les gendarmes, le jeune homme « reconnaît qu'il y a eu un déni de grossesse, que le bébé est mort et qu'il l'a enterré, mais il nie lui avoir donné la mort volontaire », selon son avocat. Quant à la jeune femme, elle affirme qu'elle « était dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit ce soir-là. Elle a passé une partie de la soirée dans la douche, avant d'aller dans sa chambre, sans passer par la cuisine ou le salon », commente Me David Potier, précisant seulement que la « participation » aux faits de sa cliente « n'est pas du tout la même que celle de monsieur ». « Ce ne sont pas des monstres, ce ne sont pas des tueurs, ils ont été totalement dépassés par une situation inimaginable », insiste Me David Potier. Après leurs mises en examen respectives, la jeune femme a été placée sous contrôle judiciaire et le jeune homme, lui, écroué. « C'est une décision juridiquement injuste et moralement inhumaine », estime son avocat, qui réclame une expertise psychiatrique en urgence « pour évaluer la compatibilité de son état de santé psychiatrique avec une détention ». Selon son avocat, le jeune homme a déposé plainte contre le Samu. « Si des professionnels les avaient aidés par téléphone, l'issue aurait pu être différente », estime-t-il.

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