
Relégué en Ligue 2, Reims se donne deux ans pour retrouver l'élite
Une seule minute de la saison passée de Ligue 1 a suffi à déterminer les 3 060 de l'exercice à venir pour Reims. Celle pendant laquelle, sur le terrain de Strasbourg, un penalty du Havrais Abdoulaye Touré (90e + 9) a permis au HAC de s'agripper in extremis à l'élite grâce à un succès crépusculaire (3-2, 34e j.). Battus dans le même temps à Lille (1-2), les futurs finalistes de la Coupe de France face au PSG (0-3) ont achevé leur dégringolade en Championnat à une fatale place de barragiste (16e). Quelques jours plus tard, la chute s'est poursuivie face à Metz (1-1, 1-3 a.p.), jusqu'à l'atterrissage, rude, en L2, d'où il s'agit de reprendre un élan, désormais.Dans sa quête de rebond, le club champenois a initié un nouveau cycle qu'il compte façonner avec un entraîneur belge, Karel Geraerts (43 ans), dont le contrat s'étire sur deux ans, plus une saison en option. Deux ans, c'est aussi la durée délimitée par le club pour retrouver les sphères qui s'accordent le mieux avec son glorieux passé. « Si on peut le faire en un an, on ne va évidemment pas s'en priver, explique Mathieu Lacour, le directeur général. Mais on a construit les choses de façon à ne pas mettre une pression trop importante sur la première saison et à éviter de tomber dans le catastrophisme si on est largué au bout de quatre ou cinq mois. Grâce aux ventes réalisées et celles qu'on s'apprête à faire, l'objectif est de pouvoir assurer un train de vie sur deux ans, pas seulement au niveau des joueurs. On n'a licencié personne parmi le personnel administratif ou l'académie, qui conserve les mêmes moyens. Et on veut avoir une équipe compétitive. »
Qui montera en Ligue 1 ? Nos favoris pour la saison 2025-2026 de Ligue 2
Des ventes qui avoisinent déjà les 40 M€
Pour ce faire, Nicolas Pallois (Nantes) et Yohan Demoncy (Annecy) ont intégré un effectif délesté de plusieurs éléments d'importance, Yéhvann Diouf (Nice), Amadou Koné (Neom), Nhoa Sangui (Paris FC) ou Junya Ito (Genk), le dernier en date. Nantis d'un bon de sortie, Valentin Atangana et Oumar Diakité pourraient, eux aussi, gonfler le total de ventes, qui avoisine d'ores et déjà les 40 M€. « Après, s'ils ne partent pas, ce ne sera pas une catastrophe, juge Lacour. Si vraiment on a beaucoup de départs, peut-être qu'on fera un joueur, mais on attend de voir comment reviennent Mohamed Daramy et Reda Khadra (*). S'ils reviennent bien, ce seront des facteurs X. Nos "recrues" seront aussi un certain nombre de garçons à forte valeur ajoutée qu'on sera en capacité de garder, des (Joseph) Okumu, des (Hiroki) Sekine, des (Keito) Nakamura. »
L'ailier japonais, en arrêt maladie depuis plusieurs semaines, paraît engagé dans un bras de fer dont le DG rémois esquive la réalité. « On ne peut pas communiquer, il y a vraiment quelque chose, de ce qu'on sait, affirme-t-il. Nakamura va rester. Sur le court terme, ça va l'empêcher de jouer, sur le moyen terme, non, j'espère. » Une inconnue parmi d'autres à l'heure de revenir en terrain plus ou moins connu : le stade de Reims n'a plus fréquenté la L2 depuis 2018.

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