
La Caisse affiche un rendement de 4,6 %
La Caisse affiche un rendement de 4,6 % pour les six premiers mois de l'année 2025, une performance supérieure à son portefeuille de référence qui pointe à 4,3 %.
L'année dernière à pareille date, le rendement global de La Caisse était de 4,2 % et l'année 2024 s'est terminée avec un rendement de 9,4 %.
Le portefeuille immobilier de La Caisse continue de tirer sa performance vers le bas. Son rendement de 0,1 % pour les six premiers mois de l'année est inférieur à sa référence de 1,2 %. Ce secteur présente toujours des défis, selon La Caisse, mais des signes de stabilisation se manifestent.
En Bourse, les gestionnaires de La Caisse ont obtenu un rendement de 6 %, ce qui est mieux que l'indice de référence de 5,5 %. Le rendement a été propulsé par les titres canadiens et ceux des marchés émergents. La Caisse précise qu'une « prise de risque opportune lors de la glissade d'avril » a contribué à bonifier le rendement du portefeuille boursier.
Sur cinq ans, le rendement annualisé de La Caisse en bourse atteint 13,3 %.
Dans un environnement marqué par l'incertitude accrue liée à la politique tarifaire des États-Unis, la prudence est de mise, a prévenu le président et chef de la direction de La Caisse.
« Il faut demeurer vigilants puisque l'effet des mesures de l'administration américaine n'a pu être encore pleinement observé », a dit Charles Emond.
Aux États-Unis, on commence à percevoir un ralentissement de la demande intérieure et une hausse de l'inflation, a-t-il pointé en conférence de presse.
La dévaluation du dollar américain liée aux perturbations commerciales a eu un effet négatif inattendu sur le rendement de La Caisse, qui n'a pas pu être entièrement compensé par les opérations de couverture.
Le portefeuille de placements privés affiche un rendement que La Caisse qualifie de modéré, à 3,4 % en raison du ralentissement économique. Depuis le début de l'année, La Caisse a vendu pour 8 milliards de dollars de ses participations dans des entreprises privées au Québec et à l'international, et réinvesti 4 milliards dans ce portefeuille.
Les titres obligataires ont profité de l'environnement de taux élevés et de l'escalade des tensions commerciales et leur rendement pour le semestre est de 3,9 %, ce qui est supérieur à l'indice de 3 %.
La Caisse indique que ses investissements en infrastructures continuent d'être un pilier de stabilité pour son rendement global. Cette catégorie a réalisé un rendement de 4,5 %, principalement à cause des actifs de transport. Cette performance est toutefois très inférieure à l'indice de référence qui s'établit à 8,1 %.
L'actif de La Caisse a augmenté de 23 milliards depuis le début de l'année, pour atteindre 496 milliards. La Caisse gère les fonds de 48 clients, principalement des régimes de retraite, dont la Régie des rentes du Québec.
La caisse de retraite des enseignants de l'Ontario, Teacher's, à laquelle La Caisse est souvent comparée, affiche un rendement de 2,1 % pour les six premiers mois de l'année.
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La Presse
2 hours ago
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La Caisse soutenue par les marchés boursiers au premier semestre
L'actif de La Caisse a augmenté de 23 milliards depuis le début de l'année, pour atteindre 496 milliards. La Caisse soutenue par les marchés boursiers au premier semestre Sans la « bonne performance » de ses investissements dans les marchés boursiers durant le premier semestre, La Caisse aurait sans doute loupé son objectif d'au moins égaler sinon dépasser le rendement de son « indice de référence ». Dans sa mise à jour de résultats effectuée mardi de son siège administratif à Montréal, La Caisse affiche un rendement de 4,6 % pour les six premiers mois de l'année 2025, une performance tout juste supérieure à son indice de référence, qui pointe à 4,3 %. Durant le premier semestre 2025, dans les marchés boursiers, les gestionnaires de La Caisse ont obtenu un rendement de 6 %, ce qui est mieux que les 5,5 % de l'indice de référence sectoriel. Le rendement a été propulsé par les titres en Bourse canadienne et sur les marchés internationaux. Alors que la Bourse américaine a tardé à se relever de la correction d'avril dans la foulée du « Liberation Day » de droits de douane multinationaux annoncés par le président Donald Trump. Pour la suite, dans un environnement marqué par l'incertitude accrue liée à la politique tarifaire des États-Unis, la prudence est de mise, a prévenu Charles Emond, président et chef de la direction de La Caisse. « Il faut demeurer vigilants puisque l'effet des mesures de l'administration américaine n'a pu être encore pleinement observé. » LA CAISSE AU PREMIER SEMESTRE 2025 Rendement total : 4,6 % Actif net : +23 milliards, à 496 milliards Rendements sectoriels : • marchés boursiers : 6 % • infrastructures (transports, énergie, télécoms, etc.) : 4,5 % • revenu fixe (obligations, crédit) : 3,9 % • placements privés (entreprises) : 3,4 % • immobilier : 0,1 % Source : La Caisse Pendant ce temps, dans les autres grands secteurs d'investissement de La Caisse, l'important portefeuille immobilier continue de tirer sa performance d'ensemble vers le bas. Le rendement en immobilier d'à peine 0,1 % pour les six premiers mois de l'année est inférieur à son indice de référence sectoriel, qui s'affiche à 1,2 %. Le secteur immobilier présente toujours des défis, selon La Caisse, mais des signes de stabilisation se manifestent. Par ailleurs, le portefeuille de placements privés affiche un rendement de 3,4 % que La Caisse qualifie de modéré en raison du ralentissement économique, mais tout de même supérieur aux 2 % de l'indice de référence sectoriel. Depuis le début de l'année, La Caisse a vendu pour 8 milliards de dollars de ses participations dans des entreprises privées, et réinvesti 4 milliards dans ce portefeuille. Aussi, les investissements de La Caisse en titres à revenu fixe (obligataires) ont profité du contexte de taux d'intérêt encore élevés et de l'escalade des tensions commerciales. Leur rendement pour le semestre est de 3,9 %, ce qui est supérieur au 3 % de l'indice de référence sectoriel. Enfin, La Caisse indique que ses investissements en infrastructures continuent d'être un pilier de stabilité pour son rendement global. Cette catégorie a réalisé un rendement de 4,5 % durant le premier semestre, principalement grâce aux actifs de transport, d'énergie renouvelable et de télécommunications. Cette performance est toutefois très inférieure à l'indice de référence sectoriel, qui s'établit à 8,1 %. L'actif de La Caisse a augmenté de 23 milliards depuis le début de l'année, pour atteindre 496 milliards. L'année dernière à pareille date, le rendement global de La Caisse était de 4,2 % et l'année 2024 s'est terminée avec un rendement de 9,4 %. La Caisse gère les fonds de 48 clients, principalement des régimes de retraite, dont le Régime de rentes du Québec. Avec la collaboration d'Hélène Baril, La Presse


La Presse
2 hours ago
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Les États-Unis risquent une sortie de capitaux
Charles Edmond, président et chef de la direction de La Caisse Que fait-on avec ses placements américains quand on voit ce qui se passe aux États-Unis ? Quand le président du pays limoge la directrice du Bureau de la statistique du travail parce qu'elle publie des chiffres sur l'emploi qui reflètent la stricte réalité ? Quand ce même Donald Trump menace de virer et de poursuivre le patron de la banque centrale américaine, le traitant d'abruti parce que ce patron fait ce que recommandent la plupart des experts, soit retarder la baisse des taux d'intérêt devant l'inflation persistante ? Quand les entreprises américaines font face à une baisse de leurs profits en raison des multiples droits de douane ? Quand le déficit public américain est appelé à devenir énorme ? Bref, que fait-on avec ses billes aux États-Unis dans ce contexte financier turbulent où un président autoritaire menace la sacro-sainte indépendance de la Fed et du Bureau de la statistique, entre autres ? C'est le questionnement que j'avais pour Charles Emond, PDG de la Caisse de dépôt et placement, rencontré lors de la présentation semestrielle des résultats. La Caisse a 40 % de son portefeuille de 496 milliards de dollars investi aux États-Unis. Attention, je ne suggère pas de boycotter la Bourse américaine pour des motifs politiques, comme c'est le cas des voyages aux États-Unis. Je m'interroge plutôt sur l'impact des soubresauts américains sur le rendement de nos investissements. La Caisse ne divulgue pas son rendement boursier américain semestriel, mais l'indice boursier S&P 500 a grimpé de seulement 0,8 % entre le début de janvier et la fin de juin. Les sept titres « magnifiques » ont pour leur part reculé de 2,8 %1. En comparaison, l'indice TSX canadien a grimpé de 10,8 % pendant la même période. Le rendement de 4,6 % de La Caisse sur six mois – supérieur à son indice de référence de 4,3 %, mais inférieur au rendement médian de 4,8 % des fonds diversifiés AON – a donc subi les impacts du marché américain. Réponse de Charles Emond : « Globalement, j'aurais tendance à en mettre encore aux États-Unis, mais pas autant qu'avant. Tous les facteurs que vous nous dites regardent mal pour les États-Unis. » Il n'est pas le seul à avoir ce réflexe, selon ce qu'il m'explique. « Tous mes pairs à qui je parle sont en train de se dire : 'J'ai eu une bonne ride avec les actions américaines, mais qu'est-ce qu'il serait prudent de faire maintenant avec mon allocation de portefeuille ?' Si tu es prudent, que tu as un conseil d'administration, que tu as des clients, tu te dis : je devrais diversifier un peu », me dit-il. Et il ajoute : « Il y a donc une sortie de capitaux qui est en train d'arriver aux États-Unis, c'est certain. Les gestionnaires vont vouloir se diversifier. » Voilà qui contredit drôlement les visées de Donald Trump, selon qui les droits de douane feront exploser les investissements aux États-Unis. Bien sûr, aucun gestionnaire de fonds n'est assez fou pour se retirer complètement du marché américain, qui a donné de très bons rendements ces dernières années. Mais ces risques qui pèsent sur les États-Unis rendent les investisseurs plus frileux. Ce qu'on voit, c'est qu'il peut y avoir une sorte de diversification sur la provenance des rendements. Le marché américain a encore une poche puissante dans une poignée de titres, mais le reste du marché est très cher par rapport aux prévisions. Charles Emond, PDG de La Caisse Aujourd'hui, La Caisse a davantage de fonds aux États-Unis qu'il y a cinq ans, mais il apparaît peu probable que La Caisse en ait davantage dans cinq ans, selon ce que me dit Charles Emond. « On veut rester exposés aux grands noms de l'intelligence artificielle des États-Unis, car ils dominent mondialement. Mais le reste du marché américain est super cher et ne performe pas en termes de croissance des profits. » Tôt ou tard, les entreprises américaines refileront aux consommateurs la hausse de leurs prix venant des droits de douane, dit M. Emond, qui s'attend à voir l'économie américaine vaciller à l'approche de Noël. Il ajoute qu'à plus long terme, les perspectives budgétaires américaines feront gonfler la dette publique, qui deviendra plus coûteuse à financer. « Le Big Beautiful Bill ne provoque pas qu'un petit déficit. Il y a de plus en plus un narratif qui se construit sur la soutenabilité de cette trajectoire fiscale là, qui invite les gens à la prudence. Tous les pays, grands actionnaires ou gestionnaires comme nous qui en prennent un peu moins, ce sont des plaques tectoniques qui bougent une fois tous les 50 ans », dit-il. Difficile d'imaginer, dans un tel contexte, que les États-Unis deviendront great again, du point de vue économique. « Est-ce que le marché américain cessera d'être le marché dominant ? Non, mais ça change quand même la donne, et ça s'inscrit sur plusieurs années », dit Charles Emond. 1. La Caisse m'indique qu'elle avait 19 milliards de dollars investis dans les Mag-7 (Apple, Google, Tesla, Microsoft, Meta, Nvidia et Amazon) au 30 juin 2025.


La Presse
2 hours ago
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Résultats semestriels de La Caisse
L'actif de La Caisse a augmenté de 23 milliards depuis le début de l'année, pour atteindre 496 milliards. Sans la « bonne performance » de ses investissements dans les marchés boursiers durant le premier semestre, La Caisse aurait sans doute loupé son objectif d'au moins égaler sinon dépasser le rendement de son « indice de référence ». Dans sa mise à jour de résultats effectuée mardi de son siège administratif à Montréal, La Caisse affiche un rendement de 4,6 % pour les six premiers mois de l'année 2025, une performance tout juste supérieure à son indice de référence, qui pointe à 4,3 %. Durant le premier semestre 2025, dans les marchés boursiers, les gestionnaires de La Caisse ont obtenu un rendement de 6 %, ce qui est mieux que les 5,5 % de l'indice de référence sectoriel. Le rendement a été propulsé par les titres en Bourse canadienne et sur les marchés internationaux. Alors que la Bourse américaine a tardé à se relever de la correction d'avril dans la foulée du « Liberation Day » de droits de douane multinationaux annoncés par le président Donald Trump. Pour la suite, dans un environnement marqué par l'incertitude accrue liée à la politique tarifaire des États-Unis, la prudence est de mise, a prévenu Charles Emond, président et chef de la direction de La Caisse. « Il faut demeurer vigilants puisque l'effet des mesures de l'administration américaine n'a pu être encore pleinement observé. » LA CAISSE AU PREMIER SEMESTRE 2025 Rendement total : 4,6 % Actif net : +23 milliards, à 496 milliards Rendements sectoriels : • marchés boursiers : 6 % • infrastructures (transports, énergie, télécoms, etc.) : 4,5 % • revenu fixe (obligations, crédit) : 3,9 % • placements privés (entreprises) : 3,4 % • immobilier : 0,1 % Source : La Caisse Pendant ce temps, dans les autres grands secteurs d'investissement de La Caisse, l'important portefeuille immobilier continue de tirer sa performance d'ensemble vers le bas. Le rendement en immobilier d'à peine 0,1 % pour les six premiers mois de l'année est inférieur à son indice de référence sectoriel, qui s'affiche à 1,2 %. Le secteur immobilier présente toujours des défis, selon La Caisse, mais des signes de stabilisation se manifestent. Par ailleurs, le portefeuille de placements privés affiche un rendement de 3,4 % que La Caisse qualifie de modéré en raison du ralentissement économique, mais tout de même supérieur aux 2 % de l'indice de référence sectoriel. Depuis le début de l'année, La Caisse a vendu pour 8 milliards de dollars de ses participations dans des entreprises privées, et réinvesti 4 milliards dans ce portefeuille. Aussi, les investissements de La Caisse en titres à revenu fixe (obligataires) ont profité du contexte de taux d'intérêt encore élevés et de l'escalade des tensions commerciales. Leur rendement pour le semestre est de 3,9 %, ce qui est supérieur au 3 % de l'indice de référence sectoriel. Enfin, La Caisse indique que ses investissements en infrastructures continuent d'être un pilier de stabilité pour son rendement global. Cette catégorie a réalisé un rendement de 4,5 % durant le premier semestre, principalement grâce aux actifs de transport, d'énergie renouvelable et de télécommunications. Cette performance est toutefois très inférieure à l'indice de référence sectoriel, qui s'établit à 8,1 %. L'actif de La Caisse a augmenté de 23 milliards depuis le début de l'année, pour atteindre 496 milliards. L'année dernière à pareille date, le rendement global de La Caisse était de 4,2 % et l'année 2024 s'est terminée avec un rendement de 9,4 %. La Caisse gère les fonds de 48 clients, principalement des régimes de retraite, dont le Régime de rentes du Québec. Avec la collaboration d'Hélène Baril, La Presse