
La stratégie de la Compagnie nationale du Rhône pour améliorer la productivité des barrages hydroélectriques en France
DÉCRYPTAGE - Fondée en 1933, méconnue du grand public, la Compagnie représente pourtant 25 % de la production nationale d'hydroélectricité avec ses 19 barrages «au fil de l'eau».
Attention, sujet sensible. Depuis un peu plus d'une décennie, la France et l'Union européenne s'opposent sur la gestion des barrages hydroélectriques d'EDF. Quand Paris rêve de prolonger le régime des concessions, Bruxelles prône une mise en concurrence. Conséquence, les investissements sont réduits à leur plus strict minium. Pas question dans ces conditions d'augmenter les capacités de production des installations, puisque EDF n'a pas la garantie de récolter les fruits de ses investissements. L'ambiance est tout autre à la Compagnie nationale du Rhône (CNR). En 2022, la loi aménagement du Rhône du 28 février a prolongé les concessions de la CNR jusqu'en 2041, quand celles d'EDF restent dans l'attente d'une solution. Après trois ans, le bilan des actions de la CNR est positif.
Fondée en 1933, méconnue du grand public, la Compagnie représente pourtant 25 % de la production nationale d'hydroélectricité, avec ses 19 barrages « au fil de l'eau », sur le Rhône. Cette filiale d'Engie (actionnaire…

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