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Sébastien Piquet, 50 ans, la voix de Radio Tour : «C'est un privilège d'être à 10 mètres du maillot jaune»

Sébastien Piquet, 50 ans, la voix de Radio Tour : «C'est un privilège d'être à 10 mètres du maillot jaune»

Le Figaro10-07-2025
UN JOUR, UN MÉTIER - Il est celui qui assure que le lien n'est jamais rompu entre les coureurs et toutes les composantes de la Grande Boucle. Un relais précieux.
Dans le Village départ, lunettes de soleil sur le nez, il compte parmi les visages familiers. Mais ce que le Tour connaît, c'est sa voix. Durant les étapes, les acteurs de la Grande Boucle sont tous branchés sur Radio Tour. Sébastien Piquet vit son 21e Tour comme speaker et présente : « C'est une radio destinée à donner un maximum d'informations sur ce qui se passe en course, les échappés, les écarts… avec la possibilité d'appeler toutes les voitures des directeurs sportifs dès qu'il y a une crevaison ou un coureur qui lève la main parce qu'il a soif ou veut nous rendre des vêtements. Dès qu'il y a une chute, je l'annonce avec le nom des coureurs concernés, si j'arrive à les identifier. Et parce que parfois, c'est un peu long et qu'on peut un peu s'ennuyer durant une étape, j'y ajoute également des informations historiques, touristiques, culinaires ou des petites anecdotes que je vais piocher à gauche, à droite, parce que je m'adresse en priorité aux directeurs sportifs, mais aussi aux commentateurs, aux journalistes qui sont sur leur moto, aux commentateurs qui sont en cabine, et aussi aux invités qui sont dans des voitures. »
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Un précieux stylo quatre couleurs
Pour chaque étape, Sébastien Piquet s'appuie sur une grille répertoriant tous les dossards et se munit d'un stylo 4 couleurs. Les coureurs du groupe de tête seront en bleu, une autre couleur pour le groupe intercalé. Une autre grille recensera les sprints et les ascensions dont il répercute les temps forts : « Au sommet de telle côte, Benjamin Thomas passe en tête. Deux points pour lui. En deuxième position, Jean-Claude Dusse (sic), un point. Je travaille avec un casque et une pédale. Comme ça, je peux avoir les mains libres. J'actionne la pédale avec mon pied et dès que j'appuie, je peux parler et tout le monde m'entend. On travaille avec 4 canaux différents. » Christian Prudhomme, le directeur du Tour, Thierry Gouvenou, le directeur sportif et le président des commissaires peuvent, en fonction des circonstances, également intervenir.
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Après l'étape, les interviews pour le signal international
Sa journée commence 3 heures avant le départ de l'étape. « Je regarde un peu le profil de l'étape, ce qu'il y a au menu, les sprints intermédiaires, les ascensions… Je lis un peu la presse. Ensuite, 1h30 avant le départ, c'est mon deuxième job sur le Tour de France, je travaille pour la télévision. Je vais faire des interviews d'une quinzaine, d'une vingtaine de coureurs. Qui seront les principaux acteurs de la journée. Des interviews qui sont ensuite destinées au signal international du Tour. Ces vidéos sont diffusées pendant le live. Elles sont aussi distribuées à France Télévisions, à Eurosport et à toutes les chaînes. Et ensuite, 5 minutes avant le départ, je monte dans la voiture. Là, je mets ma casquette de speaker de Radio Tour. Cela dure 4, 5 parfois 6 heures. À l'arrivée, je sors de la voiture et je cours derrière le podium. Je vais faire l'interview en direct du vainqueur de l'étape, du maillot jaune, du maillot vert, du maillot à pois, du maillot blanc, du combatif pour l'ensemble des télévisions. » En français, en anglais et en espagnol. Avant de couper le son. Après les résultats et une courte soirée avec le service compétition, direction l'hôtel. «C'est très facile de trouver le sommeil. »
Des micro-siestes dans la voiture
Et quand il retrouve sa place privilégiée, Sébastien Piquet est dans une bulle : « Il faut être archi concentré, avoir un œil un peu partout, ne pas raconter n'importe quoi, donner une information si elle est réelle, parce que ça a des conséquences. » Dans ces conditions, comment boire, manger et dormir (d'un œil) ? « On s'arrête en général une fois sur l'étape, parfois deux fois quand on a des étapes de plus de 200 km pour des raisons naturelles évidentes, et dans ce cas-là c'est une voiture commissaire qui nous remplace. Un commissaire fait Radio Tour à ce moment-là, durant 5, 10 minutes maximum. Je mange parfaitement normalement, j'essaye de ne pas parler la bouche pleine, mais bon, malheureusement c'est le cas, et on me le reproche. Et il m'arrive de faire des micro-siestes, quand je n'en peux vraiment plus, je demande à Thierry Gouvenou (directeur sportif du Tour) de prendre le micro, et durant 7, 8 ou 9 minutes, je ne dors pas mais au moins je peux fermer les yeux, et me poser un peu et ensuite c'est reparti... »
Trois motos infos, souvent pilotées par d'anciens coureurs professionnels comme Bruno Thibout, lui fournissent le détail la composition des groupes d'échappés, chronomètrent les écarts : « Ils sont mes yeux sur la course. Je ne suis que la voix. J'ai cette chance incroyable, je n'ai jamais eu de problème de voix. J'ai eu d'autres problèmes, mal au cou, etc. Pourvu que ça dure… »
Dans la voiture n°2, sont assis à l'arrière Thierry Gouvenou, le directeur de course et le président du jury des commissaires. « Moi, je suis à l'avant, à côté d'Ismaël Mottier, qui est le pilote, qui est précieux, non seulement dans sa conduite, mais aussi parce que lui aussi va voir des choses que je ne peux pas forcément voir, parce que j'aurais peut-être les yeux en bas, il va me dire, ''attention, il y a un Ineos qui est dans le fossé à gauche…'' »
Bientôt l'aventure des Championnats du monde au Rwanda
En janvier, la voix de Sébastien Piquet accompagnait le Tour d'Arabie saoudite, en septembre il sera au cœur des premiers championnats du monde au Rwanda. Et quand il ne suit pas le peloton professionnel dans ses pérégrinations, le journaliste est responsable éditorial pour la télévision sur le Dakar, anime des séminaires, des conférences pour l'UCI ou joue le rôle d'interviewer pour le Ballon d'Or depuis 3 ans.
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Du tourbillon du Tour il assure : « Je n'ai que des bons souvenirs, c'est un plaisir incroyable d'être dans cette voiture, à cette position, on se trouve derrière le peloton en plaine mais on se trouve derrière le groupe des favoris, dès que ça grimpe, et c'est un privilège d'être à 10 mètres du maillot jaune, de Pogacar, Vingegaard et les favoris, donc il n'y a pas de meilleur souvenir, il y a juste des souvenirs marquants et toujours la même excitation, parce qu'on ne sait pas du tout ce qui va se passer sur l'étape, même une étape de sprint. C'est excitant. »
La hantise, les chutes
En revanche pour le pire souvenir, il avoue : « Toutes les chutes, ce n'est pas agréable de voir des coureurs à terre qui souffrent, d'entendre des sons de souffrance, des cris et de ne pas savoir ce qui va se passer. On essaie de ne pas regarder trop longtemps. »
Ses étapes sont parfois traversées par des sueurs froides : « Il arrive parfois qu'il y ait des soucis techniques, mais c'est surtout lié à la météo, lorsqu'on a un orage, par exemple. Mais sinon ça fonctionne quand même très, très bien, et c'est plutôt clair. Sinon, dans les descentes de col, il faut avoir l'estomac bien en place. J'ai cette chance de ne jamais avoir été malade en voiture. Quand on descend les cols dans les Pyrénées et les Alpes, je m'endors tellement je suis à l'aise. Ça devient un bateau et je suis bercé. »
Les conseils de Bernard Hinault
Sébastien Piquet raconte n'avoir jamais oublié les conseils de Bernard Hinault : « Quand j'ai commencé en 2005, il était venu me voir sur un Paris-Nice en me disant ''c'est bien ce que tu fais mais reste calme, parce que si tu commences à t'exciter, ça va exciter tout le monde, ça va exciter les directeurs sportifs, ils vont conduire n'importe comment, donc reste le plus neutre, et le plus calme possible, pour ne pas énerver les gens sur la course'' ». Stable en toutes circonstances, la voix de Radio-Tour avoue ne connaître qu'une « angoisse qui revient régulièrement, je loupe le départ. Et ça m'arrive souvent. Je ne suis pas dans la voiture pour le départ… »
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Le sélectionneur de l'équipe de France de basket a fait le point ce mardi, quelques jours après le début du rassemblement et à un peu moins d'un mois du début de l'Euro. Le match d'entraînement face au Sénégal lundi à huis clos : «Très intéressant, on a pu voir certaines choses intéressantes pour nous. Après trois jours, on voulait voir comment les joueurs allaient se comporter en termes de sérieux et d'engagement. Ces trois jours ont été chargés, beaucoup d'entraînements, les tests médicaux et les entretiens individuels, qui se sont très bien passés. Pour revenir au match face au Sénégal, c'était intéressant face à une équipe en forme. Belle cohésion, bel engagement. On a hâte de faire le stage à la Roche-sur-Yon pour intégrer les joueurs NBA.» Processus de sélection : «Il n'y a rien de défini pour savoir à quel moment on va sortir les joueurs. Cette équipe est en pleine reconstruction. Des joueurs sont partis à la retraite. On n'a pas pris Andrew Albicy dans un secteur en reconstruction aussi. S'il y a des choix faciles on les fera, sinon on prendra notre temps. On veut le meilleur résultat possible. On a une vague idée.» Publicité Ambitions : «Construire la meilleure équipe possible, on a un groupe et une équipe à bâtir, une hiérarchie aussi. Après deux ou trois semaines, on pourra fixer des objectifs plus précis. Les joueurs, le staff, le président, on vise la plus haute marche. D'autres équipes ont le même objectif. Beaucoup de secteurs repartent de zéro avec des absents majeurs, on a moins de marge mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas avoir une équipe très compétitive.» Gerschon Yabusele : «Comme chaque joueur un peu vétéran, il n'est pas le seul, j'attends qu'il accompagne bien le groupe, aussi Vincent Poirier, Isaia Cordinier, Mam Jaiteh… Ils doivent encadrer les joueurs sur et en dehors du terrain. 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