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League of Legends : l'Europe quitte le MSI la tête basse

League of Legends : l'Europe quitte le MSI la tête basse

L'Équipe19 hours ago
G2 Esports et Movistar KOI, les deux représentants européens au MSI - tournoi intercontinental de mi-saison sur League of Legends - ont été éliminés de la compétition ce week-end. Un nouvel échec pour la région.
Il n'y a plus d'équipe européenne en lice au MSI, à Vancouver. Vendredi et samedi soir, G2 Esports et Movistar KOI ont été éliminés du deuxième tournoi intercontinental de la saison sur League of Legends, respectivement battus par les Américains de FlyQuest (3-0) et le champion de la ligue Pacifique, CTBC Flying Oyster (3-1). De fait, l'Europe apparaît aujourd'hui comme la plus faible des régions majeures de la scène compétitive professionnelle.
Si son effectif actuel est encore assez neuf, G2 a de nouveau montré des signaux inquiétants de manque de synergie entre ses éléments, récurrents cette saison. Le porte-étendard de l'Europe, pas ridicule à ce niveau ces deux dernières années même si ses résultats aux Mondiaux n'étaient pas à la hauteur de ses ambitions, a franchement régressé. Malgré leur expérience, des joueurs comme Sergen « Broken Blade » Çelik, Steven « Hans sama » Liv, ou même, ponctuellement, Rasmus « Caps » Winther, pourtant le meilleur joueur que le continent ait connu, ont failli individuellement, au point de prendre une claque face à un rival américain qui se positionne aujourd'hui comme la meilleure formation occidentale du circuit.
Le LEC n'est pas au niveau
De son côté, Movistar KOI, champion d'Europe en titre, a montré un peu plus de choses... Pourtant, sa défaite contre la meilleure équipe d'une ligue qu'on pensait globalement inférieure mais qui, elle, manifestement, progresse, est parlante. Le constat n'est pas nouveau, mais il se répète : le LEC n'est pas au niveau. Pourquoi ? La question revient incessamment, les réponses sont toujours les mêmes : individuellement, la région a du mal à renouveler ses talents, la faute, sans doute, à une approche du travail à effectuer insuffisante en termes de qualité, voire de professionnalisme... Mais peu de choses changent. FlyQuest, CFO, doivent sans doute être des inspirations réalistes aujourd'hui, avant de se projeter vers la Chine et la Corée du Sud, trois crans au-dessus.
Pourtant, lors du First Stand en mars dernier, la Karmine Corp avait atteint la finale de ce premier rendez-vous intercontinental, un net progrès, pensait-on alors, une base intéressante sur laquelle construire. Mais chaque région n'avait envoyé qu'une seule équipe, et la KC a par la suite échoué à finir dans le top 2 européen pour poursuivre son ascension lors du MSI. Les motifs d'espoirs sont, à l'instant T, peu nombreux. Et les précédents, ces dernières années, rendent difficile à imaginer un réveil soudain. Il est pourtant attendu.
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Kylian Mbappé a engagé plusieurs actions contre le PSG devant la justice civile mais aussi le ministère des Sports et l'UEFA. Un climat extra-sportif tendu à l'heure des retrouvailles entre les deux parties, en demi-finale de Coupe du monde des clubs (mercredi à 21h). Après une séparation conflictuelle avec le PSG au printemps 2024, sur fond d'impayés de salaires et de primes pour un montant de 55 M€, Kylian Mbappé, désormais joueur du Real Madrid, s'est lancé « à l'attaque » - pour reprendre l'expression de son avocate Delphine Verheyden, en avril - contre son ancien employeur. Et leurs retrouvailles, en demi-finales de la Coupe du monde des clubs, mercredi, vont s'effectuer dans ce climat extra-sportif procédural et tendu. Tous les recours engagés depuis trois mois font suite aux décisions rendues par la commission juridique de la Ligue de football professionnel puis la commission d'appel mixte paritaire de la LFP, à l'automne, donnant raison à Mbappé, mais que le PSG a toujours contestées, plaidant que c'était au conseil de prud'hommes de trancher ce litige de droit du travail. Selon nos informations, le joueur et ses conseils ont, depuis, saisi cette juridiction. Par ailleurs, les deux décisions des instances du foot ont également été déférées au juge judiciaire. La dernière action en date du champion du monde 2018 date du 16 mai, lorsque ses avocats ont déposé une plainte contre X pour harcèlement moral et tentative d'extorsion de signature. Une information judiciaire a été ouverte le 24 juin par le Parquet de Paris et deux juges d'instruction ont été saisis. Un temps, le clan Mbappé avait envisagé de se joindre à la plainte similaire de l'UNFP, le syndicat des joueurs, avant de se raviser, probablement pour être plus libre dans ses choix si une négociation amiable avec le PSG finissait par voir le jour. Parce qu'en parallèle de ces procédures, les deux parties discutent toujours à intervalles plus ou moins réguliers. Préalablement devant les tribunaux, les Mbappé ont aussi déposé deux plaintes pour diffamation et injures publiques pour des propos tenus sur Facebook et sur X. Un recours pour priver le PSG de Ligue des champions L'attaquant du Real Madrid a par ailleurs fait saisir la somme de 55 M€ à titre conservatoire sur trois comptes bancaires du PSG courant avril devant le juge de l'exécution du tribunal judiciaire de Paris. Ce dernier, le 26 mai, avait ordonné la mainlevée de la saisine mais depuis, Mbappé a fait un appel et, dans l'attente de l'audience d'appel après l'été, les sommes restent saisies. Parallèlement à la justice civile, le capitaine des Bleus et ses conseils ont déposé des recours auprès du ministère des Sports et de l'UEFA. Ce dernier vise à empêcher la participation du champion d'Europe à la prochaine édition de la Ligue des champions puisqu'il est stipulé dans les règlements de l'instance européenne qu'un club qui ne paie pas ses salariés ne peut pas avoir sa licence pour disputer ses compétitions. Contacté, Pierre-Olivier Sur, l'un des avocats de Mbappé, nous a répondu : « Vous comprendrez qu'à quelques jours du match entre le PSG, dont nous sommes supporters, et Kylian Mbappé, dont nous sommes évidemment supporters inconditionnels, nous ne communiquons pas. » À lire aussi Mbappé et le PSG, de l'idylle à la rupture Fabio, le gardien du temps Comment le Bayern a réussi à bousculer le PSG Picaud, jamais sans sa fille : «Elle a besoin de la voir»

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Entre des mauvais choix stratégiques et des pilotes qui commettent plusieurs erreurs en piste, Ferrari a vécu une vilaine journée à Silverstone, ce dimanche. D'un simple point de vue comptable, le dimanche britannique de Ferrari ne fut pas si mauvais. Derrière McLaren et Sauber, c'est elle qui a marqué le plus de points, 12, grâce à la quatrième place de Lewis Hamilton. C'est toujours mieux que Mercedes (1 point) et Red Bull (10), ses rivales pour la deuxième place du Championnat. Mais dans l'opérationnel, ce fut en revanche un dimanche noir, car rien n'a marché dans le clan italien. Première erreur, avant même le départ, lorsque Charles Leclerc est rentré aux stands pour lâcher ses pneus intermédiaires et chausser des slicks, misant sur une piste de plus en plus sèche. « C'était une mauvaise décision », a reconnu le pilote, finalement 14e, qui s'est quasiment éliminé de la course au top 10 avec ce choix. « C'était agressif de sa part, a ajouté Frédéric Vasseur, le team principal. Mais ça aurait pu marcher. Après des courses comme ça, on a toujours l'impression qu'on aurait pu faire mieux. » Sauf que là, Ferrari aurait vraiment pu faire mieux, et capitaliser après une qualification pas exceptionnelle mais porteuse d'espoirs (Hamilton 5e, Leclerc 6e). Une voiture pas faite pour la pluie Alors, certes, les pilotes n'ont pas non plus été avares en bêtises, plus ou moins importantes, avec quelques sorties de piste. Mais ils n'ont pas été les seuls à en commettre, n'est-ce pas Max Verstappen ? La dernière du Britannique, après son deuxième passage aux stands pour chausser des tendres, alors qu'il chassait la 3e place de Nico Hülkenberg, lui a néanmoins coûté son 13e podium consécutif sur ses terres. « C'était une journée difficile », a-t-il admis, clairement pas expansif après l'arrivée. Et finalement, ce qui a le plus inquiété les pilotes, c'est peut-être le rythme de leur SF-25 dans ces conditions compliquées. « Ce n'est que la deuxième fois que je pilote cette voiture sous la pluie, a commenté Hamilton. Et ce n'est pas une voiture qui apprécie ces conditions. C'était mieux à la fin quand il y avait un peu plus de grip mais même là, j'ai connu des moments chauds. »« Il n'y a pas un seul tour où j'étais dans le rythme. Et même quand je roulais à une seconde, elle était très difficile à conduire, j'ai failli la mettre dans le mur pas mal de fois », a surenchéri Leclerc. Au cap de la mi-saison, les raisons d'y croire se font donc rares dans le clan italien. Mais Vasseur se voulait tout de même optimiste : « On a été performants en qualification, en étant 1er et 2e en Q2, on marque plus de points que Red Bull et Mercedes, il faut prendre le positif. »

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Finaliste à Wimbledon en 2017, Marin Cilic est en huitièmes de finale du Majeur britannique après avoir traversé un an et demi de galère, à tenter de soigner son genou droit. À presque 37 ans, le Croate retrouve le jeu, les sensations et le plaisir de pouvoir à nouveau se mesurer aux meilleurs. C'est une histoire de résilience comme il en existe mille dans le tennis et le sport de haut niveau. Ou comment ces êtres-là, un jour fracturés, éjectés des sommets, parviennent à se relever, la main cramponnée à la falaise, à renaître au milieu des doutes et du chaos. Marin Cilic est passé par là. À bientôt 37 ans (il les aura le 28 septembre prochain), il aurait pu s'éviter cette bataille de près de deux ans pour quelques rais de lumière au couchant d'une carrière déjà bien faite. Le Croate a gagné son Grand Chelem, à New York, il y a onze ans. Il fut fait vice-roi à Wimbledon en 2017, seulement vaincu en finale par Roger Federer, et il est un membre du dernier carré sur terre, à Paris, en 2022. Au milieu des trois fantastiques, Federer, Nadal et Djokovic, Cilic s'est fait une jolie place au banquet des plus grands. Alors, quand son genou droit a commencé à siffler de travers après l'US Open 2022, il aurait pu mettre la flèche. La fin eut été belle ainsi, aussi. Mais Marin Cilic est un inoxydable optimiste, qui voulait donner une suite à tout cela. « Ce fut long, mais je n'ai jamais eu le moindre doute. C'était une période éprouvante, ainsi qu'un énorme défi à ce stade de ma carrière », résumait le trentenaire croate il y a quelques jours, quand l'émotion affleurait et qu'il se disait qu'il avait bien fait. Seulement 5 matches sur le circuit principal entre janvier 2023 et septembre 2024 Car il lui en a fallu, du courage et des convictions, pour déterrer l'espoir sous l'herbe rase et se poster aujourd'hui en candidat crédible aux quarts de finale de Wimbledon, lui qui n'avait plus foulé le gazon du All England Club depuis 2021, et qui affrontera ce lundi après-midi l'Italien Flavio Cobolli. De janvier 2023 à septembre 2024, l'ancien n°3 mondial a disputé cinq parties seulement sur le circuit principal, subissant deux opérations au genou droit. Derrière la première intervention, en février 2023, rien n'allait vraiment, son genou coinçait toujours. Mais au lieu de se lamenter, Cilic a rassemblé les troupes, les esprits positifs, autour de son coach Vilim Visak. « Il y avait beaucoup d'inconnues. Que faire, alors ? Mais pendant tout ce temps, il y a toujours eu cette étincelle, ce désir et le sentiment que mon niveau était toujours là. Je me disais souvent : "Laissez-moi une autre opportunité " », relate l'homme blessé, aux 21 titres en carrière. Visak, son entraîneur depuis cinq ans, a adhéré. Son joueur ne pouvait pas jouer, mais les deux hommes se sont gavés de matches à la télé, se sont nourris de débriefs tactiques sur la façon dont il aurait fallu jouer tel coup ou tel adversaire. Le moteur était cassé, mais il vibrait sans cesse. « La force mentale est tout aussi importante que la progression physique », estime Visak. « Je lui ai conseillé de se visualiser de retour sur le court, de rester connecté au tennis. Je voulais qu'il se souvienne de sa passion pour ce sport et du chemin parcouru », racontait son coach à l'automne dernier. « Le corps tient le coup et je progresse. Je ne sais pas ce qu'il va se passer demain, je reste humble » Marin Cilic Cilic n'a pas lâché. Au contraire, il a pris son destin à pleines mains, consulté une douzaine de docteurs, potassé les livres médicaux qui traitent du ménisque et du cartilage du genou. C'est lui, et lui seul, qui a décidé de se faire à nouveau opérer, aux États-Unis, au printemps 2024. Et l'histoire a pris une jolie tournure. Les déplacements sur le court se sont faits sans mal, les sensations se sont éveillées. « Pour aider Marin à garder la tête haute, je fixais des objectifs qu'il pouvait atteindre. Des petits pas pour qu'on puisse célébrer chaque petite victoire. C'était important, même si cela paraissait infime. Le tennis est aussi une bataille d'émotions », relate Visak. La première lueur s'est levée à Hangzhou, fin septembre dernier. Alors 777e mondial, Cilic y a conquis son 21e titre en carrière, devenant au passage le joueur le plus mal classé à remporter un tournoi ATP. Lentement, les choses se sont remises en place. Mais le Croate n'a pas brûlé les étapes. Son début d'année 2025 s'est joué sur un tempo modéré, en achetant des poches de confiance sur les Challengers. Avant « Wim », son succès à Nottingham (qui en a fait le joueur le plus âgé titré sur le Challenger Tour) s'est avéré crucial. Cilic a débarqué à Londres avec un seul mantra : « Je suis conscient que je joue bien. » Au deuxième tour, il dégomme Jack Draper, 4e mondial et nouveau chéri des « Brits ». Le service fonctionne, le coup droit jaillit vite, comme au bon vieux temps. Cilic, qui n'a plus battu un Top 5 depuis son succès sur Daniil Medvedev en 2022 à Roland-Garros, rejaillit en pleine lumière. Jaume Munar, ensuite, n'échappe pas non plus aux griffes du Croate, sur un court 18 où le clan Cilic prend de la place, se soude et se serre. La grande vie est-elle bel et bien repartie pour celui qui pointera, au pire, à la 65e place mondiale à la fin du bal londonien ? « Cela fait dix matches sur gazon cette saison, le corps tient le coup et je progresse. Je ne sais pas ce qu'il va se passer demain, je reste humble, je fais de mon mieux », glisse prudemment Cilic, sur l'autel de convictions désormais inébranlables. À lire aussi Siegemund et le gazon, histoire d'un amour tardif L'incroyable comeback de Majchrzak Sinner, une com' millimétrée pour soigner son image Plus un Bleu au stade des étincelles

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