
Mauvais choix, erreurs de pilotage, voiture compliquée : les ratés de Ferrari à Silverstone
D'un simple point de vue comptable, le dimanche britannique de Ferrari ne fut pas si mauvais. Derrière McLaren et Sauber, c'est elle qui a marqué le plus de points, 12, grâce à la quatrième place de Lewis Hamilton. C'est toujours mieux que Mercedes (1 point) et Red Bull (10), ses rivales pour la deuxième place du Championnat. Mais dans l'opérationnel, ce fut en revanche un dimanche noir, car rien n'a marché dans le clan italien.
Première erreur, avant même le départ, lorsque Charles Leclerc est rentré aux stands pour lâcher ses pneus intermédiaires et chausser des slicks, misant sur une piste de plus en plus sèche. « C'était une mauvaise décision », a reconnu le pilote, finalement 14e, qui s'est quasiment éliminé de la course au top 10 avec ce choix. « C'était agressif de sa part, a ajouté Frédéric Vasseur, le team principal. Mais ça aurait pu marcher. Après des courses comme ça, on a toujours l'impression qu'on aurait pu faire mieux. » Sauf que là, Ferrari aurait vraiment pu faire mieux, et capitaliser après une qualification pas exceptionnelle mais porteuse d'espoirs (Hamilton 5e, Leclerc 6e).
Une voiture pas faite pour la pluie
Alors, certes, les pilotes n'ont pas non plus été avares en bêtises, plus ou moins importantes, avec quelques sorties de piste. Mais ils n'ont pas été les seuls à en commettre, n'est-ce pas Max Verstappen ? La dernière du Britannique, après son deuxième passage aux stands pour chausser des tendres, alors qu'il chassait la 3e place de Nico Hülkenberg, lui a néanmoins coûté son 13e podium consécutif sur ses terres. « C'était une journée difficile », a-t-il admis, clairement pas expansif après l'arrivée.
Et finalement, ce qui a le plus inquiété les pilotes, c'est peut-être le rythme de leur SF-25 dans ces conditions compliquées. « Ce n'est que la deuxième fois que je pilote cette voiture sous la pluie, a commenté Hamilton. Et ce n'est pas une voiture qui apprécie ces conditions. C'était mieux à la fin quand il y avait un peu plus de grip mais même là, j'ai connu des moments chauds. »« Il n'y a pas un seul tour où j'étais dans le rythme. Et même quand je roulais à une seconde, elle était très difficile à conduire, j'ai failli la mettre dans le mur pas mal de fois », a surenchéri Leclerc.
Au cap de la mi-saison, les raisons d'y croire se font donc rares dans le clan italien. Mais Vasseur se voulait tout de même optimiste : « On a été performants en qualification, en étant 1er et 2e en Q2, on marque plus de points que Red Bull et Mercedes, il faut prendre le positif. »
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