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Ottawa présentera un projet de loi sur l'eau des Premières Nations à l'automne

Ottawa présentera un projet de loi sur l'eau des Premières Nations à l'automne

La Presse2 days ago
Dans une déclaration envoyée par courriel, une porte-parole de la ministre des Services aux Autochtones, Mandy Gull-Masty, a déclaré que tous les Canadiens devraient avoir accès à l'eau potable et que le gouvernement a l'intention de présenter à nouveau le projet de loi à l'automne.
(Ottawa) La ministre fédérale des Services aux Autochtones a déclaré que son gouvernement prévoyait de présenter à nouveau un projet de loi visant à garantir le droit des Premières Nations à l'eau potable, malgré les appels de l'Alberta et de l'Ontario à l'abandon complet du projet de loi.
Alessia Passafiume
La Presse Canadienne
Les ministres de l'Environnement de l'Alberta et de l'Ontario ont envoyé une lettre à leur homologue fédéral pour demander au gouvernement du premier ministre Mark Carney d'abandonner les projets de loi qu'ils considèrent comme nuisant à la compétitivité et retardant le développement de projets.
L'un des projets de loi qu'ils ont pointés du doigt est le projet de loi C-61, présenté lors de la dernière législature et visant à garantir aux Premières Nations l'accès à l'eau potable et la protection des sources d'eau douce sur leurs territoires.
Ce projet de loi a fait l'objet d'un long processus en comité, mais n'a pas été adopté avant la prorogation du Parlement.
Dans une déclaration envoyée par courriel, une porte-parole de la ministre des Services aux Autochtones, Mandy Gull-Masty, a déclaré que tous les Canadiens devraient avoir accès à l'eau potable et que le gouvernement a l'intention de présenter à nouveau le projet de loi à l'automne. Livi McElrea affirme que les provinces et les territoires partagent la responsabilité de la réconciliation avec les peuples autochtones et que le gouvernement fédéral appelle toutes les administrations à « appuyer cette loi essentielle ».
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Sensibiliser les ados aux menstruations
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La Presse

time28 minutes ago

  • La Presse

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Il y a quatre ans, une élève de Roxanne Dubé-Rémillard s'est crue au seuil de la mort. « Elle avait demandé à sa petite sœur d'aller annoncer à leur mère qu'elle mourait. » L'élève était loin d'être en danger de mort : elle avait simplement ses premières règles. Sa mère lui en avait toujours caché l'existence. « C'est vraiment un traumatisme que cette personne a vécu. » Pour éduquer les adolescents aux menstruations, briser les tabous autour du sujet et éviter qu'une telle histoire se répète, l'initiative La Semaine Rouge encourage les écoles à mener une semaine de sensibilisation menstruelle. À l'école secondaire Saint-Jean-Baptiste à Longueuil, où la plupart des élèves sont issus de l'immigration, le premier évènement du genre a suscité de l'étonnement, de la gêne, mais elle a aussi favorisé des échanges. Table de démonstration de produits menstruels à l'entrée de l'école, jeu-questionnaire sur les règles dans la cafétéria, babillard sur la précarité menstruelle dans le couloir principal… Le but avoué de Roxanne Dubé-Rémillard, qui a piloté l'évènement en novembre dernier, était de « prendre de la place » dans l'espace scolaire pour parler de menstruations. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE À l'initiative de Roxanne Dubé-Rémillard la Semaine Rouge s'est tenue à l'école où elle travaille. « Parce que c'était la première fois, il y a eu une grosse réaction », témoigne la professeure, qui a vu des élèves incrédules devant les différentes affiches. Les activités organisées s'adressaient à tous, filles comme garçons. Le message : les menstruations concernent tout le monde, et on devrait pouvoir en parler sans gêne. « J'ai l'impression que le tabou sur ce sujet a été brisé au niveau de l'école, mais aussi pour moi », témoigne Mojgan Mir Sadeghi Varzaneh, une élève d'origine iranienne de quatrième secondaire. « C'est plus normal pour moi-même d'en parler qu'avant La Semaine Rouge. » Une occasion d'échanger La visite d'une infirmière le midi a permis d'informer les élèves sur les menstruations et de répondre à leurs questions. Ce rôle de vulgarisation est jugé crucial par bien des élèves, dans cette école où près de la moitié d'entre eux sont nés à l'extérieur du pays. « Dans la famille de certaines personnes, c'est un sujet tabou », témoigne Exaucee Mutombo Nsenga, originaire du Congo. « Si tes parents ne t'ont pas encore expliqué [ce que sont les menstruations] lors de tes premières règles, tu penses que c'est quelque chose que tu as fait, que c'est de ta faute. C'est trop de stress. » PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Mojgan Mir Sadeghi Varzaneh et Exaucee Mutombo Nsenga fréquentent l'école Saint-Jean-Baptiste. En milieu de semaine, des trousses menstruelles gratuites ont été distribuées. Dans ce milieu défavorisé où l'école fournit le petit déjeuner aux élèves, Roxanne Dubé-Rémillard est convaincue que le coût des produits sanitaires est un enjeu pour de nombreuses familles. Ce fut l'occasion de discuter de précarité menstruelle – soit la difficulté d'accéder à des produits menstruels faute de moyens – avec des élèves qui la vivent dans le secret. La semaine se voulait aussi un moment d'échange, notamment lors de la projection d'un film sur les menstruations dans différentes cultures. Plusieurs élèves nous ont dit que la tradition dans leur pays, c'est que la grand-mère donne une tape dans le visage des jeunes filles après leurs premières règles. Roxanne Dubé-Rémillard À sa surprise, même les garçons se sont prêtés au jeu. « Des garçons sont venus et ont parlé des différentes infusions que leur mère prenait quand elles étaient menstruées. » Un mouvement québécois La semaine organisée à l'école Saint-Jean-Baptiste avait des allures de banc d'essai pour Seréna Québec et le Réseau québécois d'action pour la santé des femmes (RQASF), les organismes à but non lucratif à l'origine de La Semaine Rouge. Les deux premières éditions de l'évènement, en 2022 et en 2023, avaient pris la forme d'ateliers en ligne. Malgré une réponse enthousiaste – 700 inscriptions en 2022 –, les organisatrices ont constaté qu'il fallait aller sur le terrain pour capter l'attention des adolescents. À l'époque, les initiatives de la RQASF autour des menstruations recevaient un accueil mitigé des associations féministes et de santé des femmes. « On craignait que mettre ce sujet de l'avant soit pris comme un signe de faiblesse par rapport aux hommes, » témoigne sa directrice générale, Élise Brunot. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Des produits menstruels sont distribués gratuitement sur une table dans le gymnase, accompagnés d'affiches pour La Semaine rouge d'information sur les menstruations. Mais les choses ont évolué ces dernières années. « Les groupes s'emparent du sujet aujourd'hui, notamment autour de l'aspect de la précarité menstruelle. » Malgré le succès de la première Semaine Rouge à l'école Saint-Jean-Baptiste, la gêne autour du sujet demeure présente. « La Semaine Rouge enrichit les personnes culturellement, mais risque aussi de ramener des propos négatifs. 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Services essentiels maintenus
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timean hour ago

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Un détenu s'évade de l'Établissement Archambault
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La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Un détenu s'évade de l'Établissement Archambault

Des recherches sont en cours pour trouver un homme de 69 ans qui purgeait une peine pour un meurtre prémédité au pénitencier fédéral Archambault, à Sainte-Anne-des-Plaines, dans les Laurentides. La Presse Canadienne Lori Bill Germa fait l'objet d'un mandat d'arrestation. Le personnel de l'unité à sécurité minimale de l'Établissement Archambault a constaté qu'il manquait à l'appel lors du dénombrement des détenus samedi soir, vers 22 heures. Le Service correctionnel du Canada (SCC) a immédiatement signalé sa disparition à la Sûreté du Québec, qui a lancé un mandat d'arrestation. Lori Bill Germa mesure 178 cm (5 pi 10 po) et pèse 75,3 kg (166 lb). Il a le teint pâle, les yeux bruns et est chauve. Le sexagénaire porte des tatouages d'une épée avec le nom « Carol » au bras droit, ainsi que deux hippocampes et deux dragons. Autre signe distinctif, il a une cicatrice sur la jambe gauche. Quiconque possède des renseignements sur les allées et venues de Lori Bill Germa est prié de communiquer avec la police. Une enquête interne a été ouverte par le Service correctionnel du Canada (SCC).

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