
Un chantier de 156 millions à une entreprise bannie des contrats de Montréal
Voilà qui est officiel : Duroking Construction décroche un contrat de 156 millions du gouvernement fédéral pour la reconfiguration de l'autoroute Bonaventure qui longe le fleuve Saint-Laurent sur l'île de Montréal, bien que l'entreprise soit bannie des contrats de la ville pour deux ans. Le chantier commencera dès septembre et doit s'étirer sur quatre ans.
La société fédérale des Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) a confirmé ce jeudi que l'entreprise a obtenu le contrat pour réaliser les travaux du nouveau boulevard, comme le révélait La Presse lundi. Les PJCCI spécifient que le choix de Duroking Construction a été fait « au terme d'un processus d'approvisionnement rigoureux et transparent ».
La mobilisation du chantier s'amorcera dès la fin du mois d'août, la reconfiguration débutera en septembre et les travaux s'étaleront jusqu'en 2029. Cette phase devrait coûter 156,2 millions de dollars, ce qui représente 55 % de l'enveloppe totale du projet évalué à 282 millions.
Or, l'entreprise Duroking Construction, responsable des travaux, est sur la « liste grise » de la Ville de Montréal.
Elle ne peut obtenir de contrats pendant deux ans à cause d'une performance désastreuse sur un chantier dans le quartier Pointe-Saint-Charles qui s'est étalé sur quatre ans plutôt que deux. L'une des rues avait dû être excavée et refermée plusieurs fois.
En début d'année, dans des documents de la Commission permanente sur l'examen des contrats de Montréal, il était avancé que « plus d'une dizaine » d'avertissements liés à des obligations contractuelles avaient été transmis à Duroking en deux ans.
Questionnés à ce sujet, les PJCCI avaient soutenu que les travaux de l'autoroute Bonaventure sont projetés sur des terrains qui appartiennent au fédéral même s'ils se feront sur l'île de Montréal.
La porte-parole de la société d'État, Nathalie Lessard, avait tenu à rappeler que Duroking avait déjà effectué des travaux de renforcement des berges aux abords de l'autoroute l'an dernier et que ceux-ci « se sont très bien déroulés » : « On a même ajouté des travaux supplémentaires dans le cadre de ce contrat et les travaux ont été terminés avant l'échéancier. »
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La Presse
an hour ago
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Ottawa et Québec comptent protéger les emplois dans les secteurs touchés
Le premier ministre Mark Carney a reconnu que certains secteurs de l'économie canadienne, notamment le bois d'œuvre, l'acier, l'aluminium et les automobiles, sont « fortement touchés par les droits de douane américains ». Ottawa et Québec comptent protéger les emplois dans les secteurs touchés Alors que la nouvelle salve tarifaire du président américain Donald Trump est entrée en vigueur, Ottawa et Québec assurent qu'ils agiront pour protéger les emplois à risque dans les secteurs touchés par les droits de douane. 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Dans une déclaration publiée sur le coup de minuit, vendredi, le premier ministre du Canada, Mark Carney, a soutenu que le gouvernement fédéral est « déçu par cette mesure ». Il a toutefois tenté de relativiser l'impact réel de ces nouveaux droits de douane, rappelant que, « grâce à l'ACEUM, le taux tarifaire moyen appliqué par les États-Unis sur les produits canadiens demeure l'un des plus bas parmi tous ses partenaires commerciaux ». En dépit de ce constat, le premier ministre a reconnu que certains secteurs de l'économie canadienne, notamment le bois d'œuvre, l'acier, l'aluminium et les automobiles, sont « fortement touchés par les droits de douane américains ». Pour ces secteurs, le gouvernement fédéral « prendra des mesures pour protéger les emplois canadiens », a-t-il assuré. PHOTO DAVE CHAN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le premier ministre canadien Mark Carney « Les Canadiens et les Canadiennes seront nos meilleurs clients et contribueront à créer davantage d'emplois bien rémunérés au pays à mesure que nous renforcerons et diversifierons nos partenariats commerciaux dans le monde entier », a fait valoir le premier ministre. « En collaborant avec les travailleurs canadiens et en utilisant les ressources de notre pays au profit de tous les Canadiens et Canadiennes, nous pouvons nous donner plus qu'aucun gouvernement étranger ne pourra jamais nous prendre. » De son côté, le premier ministre du Québec, François Legault, a concédé que les droits de douane « sont dommageables pour nos travailleurs et nos entreprises », ajoutant qu'ils « nuisent aussi aux citoyens américains qui ont besoin de nos produits et de nos ressources ». « Les derniers évènements soulignent toute l'importance que nous devons consacrer à diversifier nos marchés et à accroître notre autonomie économique. Nous allons appuyer nos travailleurs et nos entreprises », a-t-il tranché dans un message publié sur les réseaux sociaux. PHOTO NATHAN DENETTE, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Le premier ministre du Québec, François Legault M. Legault a indiqué que Québec reste en contact avec le gouvernement fédéral et les autres provinces pour la suite des choses. Il estime qu'il faut poursuivre les discussions avec l'administration américaine, mais affirme que, dans tous les cas, son gouvernement va « défendre les intérêts des Québécois ». Encore l'argument du fentanyl Au moment de justifier l'imposition de nouveaux droits de douane sur les produits canadiens, jeudi, le président Trump a une fois de plus eu recours à son argument concernant la lutte contre le fentanyl. De l'avis de l'administration américaine, le Canada « n'a pas coopéré pour endiguer l'afflux continu de fentanyl » et n'a pas réussi à en « faire davantage pour arrêter, saisir, détenir ou intercepter de toute autre manière […] les trafiquants, les criminels en fuite et les drogues illicites ». Le premier ministre Carney a répliqué à cet argument en notant que « seulement 1 % des importations américaines de fentanyl proviennent du Canada ». Il a aussi rappelé qu'Ottawa a investi des sommes « sans précédent » dans la sécurité frontalière afin « d'arrêter les trafiquants de drogue, de démanteler les gangs transnationaux et de mettre fin au trafic de migrants ». « Nous continuerons de collaborer avec les États-Unis afin de mettre fin au fléau du fentanyl et de sauver des vies dans nos deux pays », a-t-il promis. Une enquête publiée cette semaine par La Presse Canadienne confirmait d'ailleurs que c'est le Canada qui a un problème de drogue provenant des États-Unis, et non l'inverse. Durant les quatre premiers mois de 2024, les douaniers américains ont saisi « moins de 700 grammes » de fentanyl à la frontière canadienne, selon leurs statistiques. Or, aux autres frontières américaines (Mexique, Porto Rico, maritimes et aéroports), ils en ont saisi un peu plus de deux tonnes métriques et demie, soit 2540 kilos. Le fentanyl en provenance du Canada représentait alors 1,57 % du total des entrées saisies des deux côtés de la frontière. Bâtir un « Canada fort » Dans sa déclaration, Mark Carney a fait savoir que les négociations commerciales avec les États-Unis se poursuivent, mais que son gouvernement se concentre davantage sur ce qu'il peut contrôler. « Le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires travaillent ensemble pour réduire les obstacles au commerce afin de bâtir une seule économie canadienne », a-t-il réitéré. 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La Presse
2 hours ago
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Une grande dame
Cette chronique a été publiée le mardi 27 avril 2010, en page A7. Nous la republions sans altérer les mots que l'auteur a utilisés à l'époque. Je venais juste de descendre de vélo, la nouvelle s'est frayé un chemin à travers ma fatigue. Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? Madame Kayler est morte. Ben voyons, elle n'était pas malade. Elle est morte dans son sommeil. J'ai eu un grand sourire. Quand quelqu'un meurt dans son sommeil, quelqu'un de vieux bien sûr, elle avait 81 ans, je l'entends comme une bonne nouvelle. Comme une chaude journée en février, volée à l'hiver, comme un doigt d'honneur à la mort. Sa fille Isabelle, médecin à Sherbrooke, m'a raconté. Maman est venue nous voir comme elle le faisait régulièrement, en autobus. Elle est arrivée de Montréal le samedi, je suis allée la reconduire au terminus lundi matin, elle avait une semaine chargée, une conférence à préparer, d'autres trucs. Mardi, ma sœur Marie-France qui est à Montréal l'a appelée, pas de réponse. Elle s'est dit bof, le téléphone est peut-être en dérangement. Maman n'était pas malade, enfin rien de préoccupant. Le mercredi, pas de réponse non plus. Ma sœur y est allée, elle l'a trouvée dans son lit, paisible, les couvertures remontées jusqu'au menton. Morte dans son sommeil. C'est drôle, me raconte sa fille, ce dernier samedi elle s'était acheté une cuisinière à vitrocéramique, me disant tu te rends compte, Isabelle, j'aurai connu ça : la vitrocéramique ! Elle ne cuisinait pas, elle « se faisait à manger », comme elle aimait à le préciser. Quand je suis arrivé à La Presse, elle y était déjà depuis 10 ans. Je ne l'ai pas baptisée vieille chose culinaire pour rien. J'ai été brièvement son boss aux pages féminines – eh oui, j'ai été boss des pages féminines, vous souriez ? Elle aussi, ça l'a fait sourire, mais plus tard, après, pendant que ça a duré, elle ne m'a pas trouvé très drôle, elle vous dirait que j'ai été le plus nul de tous les boss qu'elle a connus, et elle en a connu des incroyablement nuls. Vous avez été le pire, aimait-elle se souvenir avec ce sourire très doux qui est aussi celui du crocodile. Elle pouvait être très crocodile, Mme Kayler. On se rappelle la critique, son incroyable notoriété – les restaurateurs appelaient à La Presse le lundi pour savoir de quel resto elle parlerait dans sa chronique du samedi, si jamais c'était le leur, ils se dépêchaient d'engager du personnel pour répondre à la demande. Tout le monde témoigne aujourd'hui de sa rigueur, si bien que les plus jeunes qui ne l'ont pas lue s'imaginent une dame autoritaire et tranchante. Tout au contraire. Toutes les nuances. Parfois même précautionneuse. Chère vieille chose culinaire, quand vous commenciez à parler longuement du décor, cela n'annonçait rien de bon aux cuisines, et quand vous ajoutiez que les toilettes étaient irréprochables, alors là… je ne suis jamais allé dîner dans un resto dont vous avez dit que les toilettes étaient irréprochables. Je me rappelle aussi comme elle en avait assez à la fin de la critique ponctuelle, comme elle était allumée par des projets plus vastes, par les grands courants dans l'alimentation, par sa Fondation pour aider des étudiants de l'ITHQ, etc. Peu de temps après qu'elle eut quitté La Presse, dans une salle d'attente, j'étais tombé sur son portrait pleine page dans une revue d'hôtellerie, belle, mais belle, je n'en étais pas revenu. Je l'avais appelée : mère Kayler, je vous l'ai souvent dit, il me fait plaisir de vous le redire : vous êtes magnifique. À 40 ans, c'était Anouk Aimée dans Lola. Un port, une classe, un charme, j'allais dire fou, mais non : sage. Et qui décourageait la vulgarité ou au contraire l'excitait, c'est selon. Vous devinez mon parti, je lui débitais des horreurs qu'elle recevait comme un hommage, c'en était un évidemment. Des fois, elle commentait ma chronique avec un étonnement un rien douloureux : « Vous écrivez n'importe quoi, hein ? Et ça marche, c'est bien cela le pire : ça marche. Si je faisais la même chose, je me ferais virer ! » Vous ne pourriez pas faire la même chose. Vous êtes une dame. Et empêchement majeur : une grande dame. Je reviens à sa beauté de vieille qui a atteint à l'extraordinaire dans les 15 dernières années de sa vie, ses rides, ses plis de chaque côté de la bouche, ce grain de beauté sous le menton, ses poches sous les yeux, et ce charme inoxydable, cette classe intacte, ce port incroyable… elle était la réponse à la commune et obscène entreprise de ravalement qui peuple cette époque de tant de pétasses septuagénaires. Je vais garder deux souvenirs de Françoise, sa beauté de vieille, et le fou rire que nous avons eu la dernière fois que nous nous sommes parlé. Déjà deux ans, je l'avais rapporté à l'époque, elle m'informait qu'elle avait maintenant un blogue, un blogue ! Mais enfin, Françoise, et ça marche ? Pas vraiment ! Vous dites quoi dedans ? Je viens d'y annoncer que 2008 sera l'Année internationale de la pomme de terre ! Fouille-moi pourquoi j'ai ri aux larmes. Pensez-y, Françoise, l'Année internationale de la pomme de terre, la Journée de la femme, la semaine des caisses Desjardins, quelle époque extraordinaire nous aurons vécue. Allez, je vous embrasse une dernière fois. Je me demande même si ce n'est pas la première.


La Presse
3 hours ago
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Ottawa compte protéger les emplois dans les secteurs touchés
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