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Ottawa compte protéger les emplois dans les secteurs touchés

Ottawa compte protéger les emplois dans les secteurs touchés

La Presse20 hours ago
Le premier ministre Mark Carney a reconnu que certains secteurs de l'économie canadienne, notamment le bois d'œuvre, l'acier, l'aluminium et les automobiles, sont « fortement touchés par les droits de douane américains ».
Alors que la nouvelle salve tarifaire du président américain Donald Trump est entrée en vigueur, le premier ministre Mark Carney assure qu'Ottawa agira pour protéger les emplois à risque dans les secteurs touchés par les droits de douane.
Mathieu Paquette
La Presse Canadienne
Les droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits canadiens qui ne sont pas couverts par l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) ont été portés à 35 % vendredi, puisque Washington et Ottawa n'ont pas réussi à conclure de pacte commercial avant la date butoir fixée par M. Trump.
Dans une déclaration publiée sur le coup de minuit, vendredi, M. Carney a soutenu que le gouvernement du Canada est « déçu par cette mesure ».
Il a toutefois tenté de relativiser l'impact réel de ces nouveaux droits de douane, rappelant que, « grâce à l'ACEUM, le taux tarifaire moyen appliqué par les États-Unis sur les produits canadiens demeure l'un des plus bas parmi tous ses partenaires commerciaux ».
En dépit de ce constat, le premier ministre a reconnu que certains secteurs de l'économie canadienne, notamment le bois d'œuvre, l'acier, l'aluminium et les automobiles, sont « fortement touchés par les droits de douane américains ».
Pour ces secteurs, le gouvernement fédéral « prendra des mesures pour protéger les emplois canadiens », a-t-il assuré.
PHOTO DAVE CHAN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Le premier ministre canadien Mark Carney
« Les Canadiens et les Canadiennes seront nos meilleurs clients et contribueront à créer davantage d'emplois bien rémunérés au pays à mesure que nous renforcerons et diversifierons nos partenariats commerciaux dans le monde entier », a fait valoir le premier ministre.
« En collaborant avec les travailleurs canadiens et en utilisant les ressources de notre pays au profit de tous les Canadiens et Canadiennes, nous pouvons nous donner plus qu'aucun gouvernement étranger ne pourra jamais nous prendre. »
Encore l'argument du fentanyl
Au moment de justifier l'imposition de nouveaux droits de douane sur les produits canadiens, jeudi, le président Trump a une fois de plus eu recours à son argument concernant la lutte contre le fentanyl.
De l'avis de l'administration américaine, le Canada « n'a pas coopéré pour endiguer l'afflux continu de fentanyl » et n'a pas réussi à en « faire davantage pour arrêter, saisir, détenir ou intercepter de toute autre manière […] les trafiquants, les criminels en fuite et les drogues illicites ».
Le premier ministre Carney a répliqué à cet argument en notant que « seulement 1 % des importations américaines de fentanyl proviennent du Canada ».
Il a aussi rappelé qu'Ottawa a investi des sommes « sans précédent » dans la sécurité frontalière afin « d'arrêter les trafiquants de drogue, de démanteler les gangs transnationaux et de mettre fin au trafic de migrants ».
« Nous continuerons de collaborer avec les États-Unis afin de mettre fin au fléau du fentanyl et de sauver des vies dans nos deux pays », a-t-il promis.
Une enquête publiée cette semaine par La Presse Canadienne confirmait d'ailleurs que c'est le Canada qui a un problème de drogue provenant des États-Unis, et non l'inverse.
Durant les quatre premiers mois de 2024, les douaniers américains ont saisi « moins de 700 grammes » de fentanyl à la frontière canadienne, selon leurs statistiques.
Or, aux autres frontières américaines (Mexique, Porto Rico, maritimes et aéroports), ils en ont saisi un peu plus de deux tonnes métriques et demie, soit 2540 kilos.
Le fentanyl en provenance du Canada représentait alors 1,57 % du total des entrées saisies des deux côtés de la frontière.
Bâtir un « Canada fort »
Dans sa déclaration, Mark Carney a fait savoir que les négociations commerciales avec les États-Unis se poursuivent, mais que son gouvernement se concentre davantage sur ce qu'il peut contrôler.
« Le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires travaillent ensemble pour réduire les obstacles au commerce afin de bâtir une seule économie canadienne », a-t-il réitéré.
Il a aussi évoqué les « grands projets d'intérêt national » sur lesquels son gouvernement compte miser pour donner du souffle à l'économie canadienne.
« Ensemble, ces initiatives pourraient générer de nouveaux investissements de plus de 500 milliards de dollars au Canada », a plaidé le premier ministre.
Jeudi, le président Trump avait aussi déclaré que la volonté du Canada de reconnaître l'État palestinien « rendrait très difficile » pour les États-Unis de conclure un accord commercial avec leur voisin du nord. M. Carney n'a pas répondu à cette affirmation dans sa déclaration.
Avec des informations de Pierre Saint-Arnaud et de l'Associated Press
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La folie des crèmeries
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La Presse

time21 minutes ago

  • La Presse

La folie des crèmeries

Holy Molly mise sur une crème glacée artisanale et moyen-orientale pour tirer son épingle du jeu. Non, vous ne rêvez pas. Les crèmeries se multiplient, alors que, statistiquement, nous consommons moins de crème glacée. Dans le milieu, on note une spécialisation de la crèmerie. « Avant, on voyait juste des Crémière ou des Dairy Queen, lance le cofondateur des Givrés Alexandre Deslauriers. Ensuite, des chaînes comme Chocolats Favoris et La Diperie sont arrivées avec leur offre de trempage. » PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Alexandre Deslauriers et Martin Maheu-Picard ont fondé il y a 15 ans Les Givrés avec un modèle d'affaires qui prévoyait des bars laitiers et de la vente au détail. Ils sont aujourd'hui à la tête de la plus grande fabrique de crème glacée et de sorbet de manière artisanale du Québec. Alexandre Deslauriers est dans le domaine de la crème glacée depuis 30 ans. Avant de fonder Les Givrés, il y a 15 ans, il a travaillé au Bilboquet – deux commerces montréalais qui ont assurément fait partie de l'amorce de cette spécialisation, en présentant des offres différentes de ce qu'il y avait au menu jusqu'alors. Selon lui, il ne faut pas être naïf et voir « un effet de mode » dans la crèmerie comme il y en a eu un pour le cupcake, il y a une vingtaine d'années. Plusieurs pâtisseries en avaient fait leur spécialité, peu ont survécu à l'essoufflement de l'intérêt. « C'est ça, l'entrepreneuriat, appuie Alexandre Deslauriers. Il y a toujours des ouvertures et des fermetures. » Le défi avec la crème glacée, c'est qu'on en vend essentiellement cinq mois par année. Alexandre Deslauriers, cofondateur des Givrés Pour tirer son épingle du jeu, le modèle d'affaire des Givrés compte quatre crèmeries, mais surtout des produits vendus dans les restaurants, les épiceries et les autres crèmeries. L'entreprise a une centaine de clients et fonctionne 11 mois par année – tout le monde est en vacances en janvier. La première tâche après le retour des Fêtes est la fabrication des cornets – l'équipe en a fait pratiquement 200 000 cette année. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Dans leur fabrique montréalaise, Les Givrés font tout, du début à la fin. Pour la crème glacée à la pistache, ils font eux-mêmes leur pâte de pistache. Pour celle au thé chai, ils infusent du thé qui provient de la maison Camellia Sinensis et font ensuite le mélange d'épices. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Chaque pot est rempli à la main. Parfois, il faut deux ou trois employés pour faire la tâche, lorsque des ingrédients sont ajoutés à la crème glacée au moment de l'emballage. Ici, le sorbet fait de framboises québécoises. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE L'approvisionnement en matières premières peut être complexe. Parfois, c'est le prix qui augmente beaucoup, parfois, ce sont les sources qui deviennent problématiques. Dans le cas de la pistache (parfum hyper populaire), ces deux facteurs sont actuellement mis en cause. Le prix a explosé et Les Givrés ont laissé leur approvisionnement américain pour passer à la pistache iranienne, mais la situation politique incertaine met aussi de la pression sur cette source d'approvisionnement. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Les glaces molles sont destinées aux quatre crèmeries des Givrés et à quelques clients montréalais. Une poche de crème glacée a une durée de conservation de deux semaines seulement. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La vanille reste le parfum le plus populaire. Cette machine qui contient 170 litres de crème glacée sera remplie 6 fois durant la haute saison. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Une douzaine de personnes travaillent dans l'atelier de 5000 pieds carrés de la rue Chabot. Trois employés goûtent à chaque recette de crème glacée pour s'assurer de la qualité. Autour de 25 employés s'ajoutent durant la saison estivale dans les bars laitiers des Givrés. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Dans leur fabrique montréalaise, Les Givrés font tout, du début à la fin. Pour la crème glacée à la pistache, ils font eux-mêmes leur pâte de pistache. Pour celle au thé chai, ils infusent du thé qui provient de la maison Camellia Sinensis et font ensuite le mélange d'épices. 1 /6 Le restaurateur Nicholas Rosati le confirme : « Il faut vendre beaucoup, beaucoup de crème glacée durant la saison estivale » pour arriver. Et espérer qu'il n'y aura pas trop de jours de pluie. C'est un business qui est très difficile. C'est saisonnier. C'est un produit qui n'est pas cher, alors il faut vraiment faire du volume durant quatre ou cinq mois. Nicholas Rosati, fondateur de la crèmerie Dalla Rose En plus de sa crèmerie, Dalla Rose vend sa glace et ses bombes Alaska en ligne et sa crème glacée dans quelques commerces. Plusieurs crèmeries adoptent ce modèle d'affaires pour rester actives hors saison. Segmentation du marché « Il y a un boom de crème glacée cette année », constate Zahra Eliassa, copropriétaire de la crèmerie Holy Molly avec son conjoint Adnane Bennani. Le couple, qui fait ses premiers pas dans le commerce, a eu la surprise de voir qu'une autre crèmerie s'installait pratiquement juste en face, avenue Laurier Est, le printemps dernier. Zahra Eliassa mise fort sur le fait que les deux comptoirs ont des personnalités très fortes. « On est différents », précise-t-elle, en définissant sa personnalité artisanale et assurément moyen-orientale. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Zahra Eliassa et Adnane Bennani ont récemment ouvert la petite crèmerie Holy Molly sur l'avenue Laurier Est. 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Donald Trump déploie deux sous-marins nucléaires
Donald Trump déploie deux sous-marins nucléaires

La Presse

time4 hours ago

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Donald Trump déploie deux sous-marins nucléaires

(Washington) Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des commentaires « incendiaires » de l'ancien président russe, Dmitri Medvedev, une poussée de fièvre qui intervient au moment où Washington durcit le ton envers Moscou sur la guerre en Ukraine. Aurélia END avec Victoria LUKOVENKO à Kiev Agence France-Presse Conciliant envers Vladimir Poutine après son retour à la Maison-Blanche, le milliardaire républicain a menacé ces derniers jours d'imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, qui ignore ses ultimatums et intensifie ses bombardements sur l'Ukraine. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a écrit avoir « ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela ». « Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j'espère que cela ne sera pas le cas cette fois », a averti le président des États-Unis. Il n'a pas précisé où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s'il s'agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d'ogives atomiques. Interrogé peu après sa décision par un présentateur de la chaîne Newsmax pour savoir si ces sous-marins étaient « plus proches de la Russie », Donald Trump a simplement répondu avec un petit rire : « Oui, ils sont plus proches de la Russie ». Dmitri Medvedev a été président de la Russie de 2008 à 2012, entre deux mandats de Vladimir Poutine, et était alors considéré en Occident comme un réformiste et un modéré. Mais il a depuis 2022 multiplié les propos provocateurs, notamment sur la menace d'un conflit nucléaire, même si son influence sur la politique russe reste limitée. Missiles hypersoniques Jeudi, M. Medvedev avait fustigé M. Trump en citant « la fameuse 'main morte' », une allusion à un système automatisé ultra-secret mis en place par l'Union soviétique pendant la Guerre froide pour prendre le contrôle de son arsenal nucléaire en cas de destruction de sa chaîne de commandement. L'actuel numéro deux du Conseil de sécurité du pays avait jugé dans un autre message publié sur X le 28 juillet que chaque nouvel ultimatum fixé par le président américain pour mettre fin au conflit en Ukraine « était une menace et un pas vers la guerre » entre Russie et États-Unis. Les déclarations de Donald Trump interviennent aussi quelques heures après l'annonce par Vladimir Poutine que la Russie avait lancé la production en série de l'Orechnik, son missile hypersonique de dernière génération, qui peut porter une charge nucléaire. Il a répété que Moscou pourrait déployer prochainement ces missiles en Biélorussie, allié de la Russie et frontalier de plusieurs pays de l'OTAN et de l'UE. Le président américain avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine, persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d'arrêter rapidement la guerre qui fait rage depuis l'offensive russe de février 2022. Le conflit a fait depuis des dizaines, voire des centaines de milliers de morts dans les deux pays. Le républicain de 79 ans somme désormais Moscou de cesser les hostilités d'ici la fin de semaine prochaine. Il envisage des sanctions dites « secondaires », c'est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe. Défenses saturées Malgré ces menaces, l'AFP a analysé vendredi que les forces armées russes n'avaient jamais lancé autant de drones contre l'Ukraine qu'en juillet (6297). Cela comprend une importante part de drones leurres, surtout destinés à saturer des systèmes de défense antiaérienne ukrainiens déjà mis à mal par l'intensité des attaques. Entre janvier et juin, la Russie a triplé le nombre de missiles envoyés sur l'Ukraine (77 contre 239, puis 198 en juillet), selon les données analysées par l'AFP à partir de chiffres fournis par Kyiv. Ces attaques aériennes ont lieu toutes les nuits, poussant les habitants à se réfugier dans un abri, dans leur salle de bain ou dans les couloirs d'un métro, sous le vacarme des sirènes d'alerte. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une attaque sur Kyiv a tué 31 civils selon un nouveau bilan communiqué vendredi par les autorités, l'une des pires de ce type contre la capitale en plus de trois ans de guerre. Cinq enfants font partie des victimes, dont « le plus jeune n'avait que deux ans », a déploré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. M. Poutine a malgré tout assuré vendredi vouloir une « paix durable » en Ukraine, M. Zelensky l'appelant, en réponse, à ce qu'ils se rencontrent pour négocier.

Les discussions avec l'équipe de Donald Trump sont constructives
Les discussions avec l'équipe de Donald Trump sont constructives

La Presse

time9 hours ago

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Les discussions avec l'équipe de Donald Trump sont constructives

Kristen Hillman, qui est également la négociatrice en chef du Canada avec les États-Unis, affirme que des échanges professionnels et constructifs ont eu lieu avec l'équipe du président américain tout au long de la semaine. Les discussions avec l'équipe de Donald Trump sont constructives (Washington) L'ambassadrice du Canada aux États-Unis, Kristen Hillman, affirme que d'importants progrès ont été réalisés avec ses homologues américains en matière de commerce, malgré la décision du président Donald Trump d'augmenter les droits de douane imposés au Canada à 35 % aujourd'hui. Kelly Geraldine Malone La Presse Canadienne Mme Hillman, qui est également la négociatrice en chef du Canada avec les États-Unis, affirme que des échanges professionnels et constructifs ont eu lieu avec l'équipe du président américain tout au long de la semaine. Mais, selon la diplomate, l'accord idéal pour le Canada n'était pas encore sur la table. Bien que les derniers droits de douane imposés par Donald Trump semblent ahurissants, Mme Hillman souligne qu'il est important de rappeler qu'il existe une exception pour les marchandises conformes à l'Accord commercial Canada-États-Unis-Mexique. Elle affirme que cela maintient le Canada dans une meilleure position que presque tout autre pays. L'ambassadrice, qui n'est pas découragée par l'augmentation des droits de douane, affirme que les discussions se poursuivent avec l'administration Trump.

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