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Des bombardements israéliens font 14 morts

Des bombardements israéliens font 14 morts

La Presse6 days ago
Des hommes portent le corps d'une victime d'une frappe israélienne, à Khan Younès, le 18 juillet.
(Gaza) La Défense civile à Gaza a fait état de 14 personnes tuées vendredi dans des frappes israéliennes dans le territoire palestinien ravagé par plus de 21 mois de guerre.
Agence France-Presse
Des avions de combat ont mené des raids et l'artillerie a tiré des obus dans des secteurs au nord de Khan Younès, ville du sud de la bande de Gaza, a précisé la même source.
Selon un responsable de la Défense civile, Mohammad al-Moughayyir, 10 Palestiniens ont péri dans deux frappes dans la région de Khan Younès, l'une touchant une maison et l'autre des tentes abritant des déplacés.
Dans le nord de Gaza, quatre personnes ont été tuées lors d'une frappe dans la région de Jabalia al-Nazla, a-t-il ajouté.
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.
L'armée israélienne est en guerre contre le Hamas à Gaza depuis l'attaque sans précédent menée par ce mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël.
Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.
Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58 667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.
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Des véhicules de construction démolissent un bâtiment qui a été frappé par un missile iranien pendant la guerre de 12 jours entre Israël et l'Iran le mois dernier, à Bat Yam, en Israël, le 10 juillet. (Paris) L'Iran a tiré des missiles à sous-munitions contre des zones civiles en Israël pendant la guerre qui a opposé les deux pays en juin, une « violation flagrante du droit international humanitaire » coutumier, a accusé jeudi l'ONG Amnistie internationale. Agence France-Presse « Le mois dernier, les forces iraniennes ont tiré des missiles balistiques, dont les ogives contenaient des sous-munitions, sur des zones résidentielles densément peuplées en Israël, lors d'attaques mettant en danger les civils », selon un communiqué de l'ONG qui a recensé trois frappes, les 19, 20 et 22 juin, dans la région de Gush Dan (centre), Beersheba (Sud) et Rishon LeZion, au sud de Tel-Aviv. « Les bombes à sous-munitions sont des armes frappant sans discrimination, qui ne doivent jamais être utilisées. En employant ce type d'armes dans des zones résidentielles ou à proximité de celles-ci, les forces iraniennes ont mis en péril des vies civiles et affiché un mépris flagrant pour le droit international humanitaire », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice Recherche, plaidoyer, politiques et campagnes à Amnistie internationale. Les armes à sous-munitions sont conçues pour libérer sur une zone un nombre important de petites charges explosives. Outre le fait qu'elles ont un périmètre d'effet étendu, une partie de ces charges n'explose pas lors de l'impact et peut faire des victimes dans la durée. L'Iran et Israël ne sont ni signataires, ni parties à la convention sur les armes à sous-munition de 2008 qui en interdit l'usage, la production, le stockage ou la dissémination de telles armes. En revanche, assure Amnistie, « le droit international humanitaire coutumier interdit l'utilisation d'armes non discriminantes par nature, et lancer des attaques aveugles qui tuent ou blessent des civils constitue un crime de guerre ». Le droit coutumier est non écrit et repose sur l'acceptation répétée dans le temps d'un usage par les parties prenantes. La guerre entre l'Iran et Israël a duré du 13 au 25 juin, 12 jours pendant lesquels l'armée israélienne a mené notamment des frappes aériennes sur le sol iranien, visant le programme nucléaire de Téhéran, qui a tiré de nombreux missiles balistiques contre Israël jusqu'à un cessez-le-feu.

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Les États-Unis ont par ailleurs annoncé une nouvelle mission de leur émissaire, Steve Witkoff, pour discuter d'un couloir humanitaire. PHOTO MAHMOUD ISSA, REUTERS Des Palestiniens inspectent le site d'une attaque aérienne israélienne sur une maison dans la ville de Gaza, le 23 juillet 2025. Après avoir assiégé Gaza au début de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant. « C'est la souffrance pour nourrir mes enfants. Je risque ma vie pour leur apporter un sac de farine », a raconté Mohamed Abou Jabal, un déplacé à Beit Lahia, dans le nord de Gaza. « Nous sommes en train de mourir, ayez pitié de nous, nous voulons manger », a-t-il ajouté. Des dizaines de Palestiniens couraient derrière un camion chargé de sacs de farine, selon des images de l'AFP, avant que des hommes montent à bord et s'emparent de sacs ou se les arrachent. « Nous dormons l'estomac vide, nous avons faim ! », a lancé un autre Palestinien. Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé mercredi qu'une « grande proportion » de la population de Gaza « mourait de faim ». 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Israël veut chasser le Hamas de Gaza et en prendre le contrôle. Le mouvement palestinien réclame le retrait israélien de Gaza et l'arrêt de la guerre. L'attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée. En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui a coûté la vie à 59 219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

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