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La qualif' de Lanier pour la finale en vidéo

La qualif' de Lanier pour la finale en vidéo

L'Équipe19-07-2025
Vainqueur surprise l'an dernier à seulement 19 ans, la nouvelle star du badminton français et mondial Alex Lanier rejoint à nouveau la finale de l'Open du Japon. Le Normand a battu le local Watanabe en deux sets, et défendra son titre à Tokyo du tournoi 750.
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« L'un des meilleurs matches que j'ai dirigés »  : Vicente Del Bosque revit Espagne-Italie, la finale de l'Euro 2012
« L'un des meilleurs matches que j'ai dirigés »  : Vicente Del Bosque revit Espagne-Italie, la finale de l'Euro 2012

L'Équipe

timean hour ago

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« L'un des meilleurs matches que j'ai dirigés » : Vicente Del Bosque revit Espagne-Italie, la finale de l'Euro 2012

Vicente Del Bosque, l'ancien sélectionneur de l'Espagne, décrypte la claque infligée par sa Roja à l'Italie en finale de l'Euro 2012, dernier épisode d'une formidable trilogie, après les succès espagnols à l'Euro 2008 et au Mondial 2010. À 74 ans, la passion demeure intacte. L'APPROCHE DE LA COMPETITION « Iker Casillas et Xavi ont fait un pas l'un vers l'autre » « Certes on venait de gagner la Coupe du monde, deux ans après l'Euro remporté sous les ordres de Luis Aragonés, mais on avait injecté pas mal de sang neuf dans le groupe pour rester compétitif et le maintenir en haleine. Entre 2008 et 2012, la moitié de l'effectif a été renouvelée (10 joueurs sur 23), avec de jeunes éléments tels que Juan Mata ou Javi Martinez. Gérer le succès est toujours plus délicat que de gérer l'échec, cela peut être dangereux. D'ailleurs, je me souviens, lorsque j'ai pris l'équipe en main en 2008 après la victoire à l'Euro, les gens dans la rue me disaient que c'était le pire moment pour devenir sélectionneur, comme si l'Espagne était en crise ! Nous avions un groupe d'excellents joueurs, un système de jeu bien huilé et ce brin de chance propre aux grandes équipes, malgré deux forfaits majeurs : celui de Carles Puyol, notre leader de vestiaire, et de David Villa, notre buteur. Les mois précédents, il y avait eu une série de matches tendus entre le Barça et le Real et cela a perturbé le groupe, même si les turbulences venaient principalement de l'extérieur. Ce n'était agréable pour personne, que - et je donne juste un exemple - un joueur comme Alvaro Arbeloa puisse avoir un mauvais geste envers Sergio Busquets lors d'un Clasico, ou l'inverse. Si votre vestiaire est divisé, c'est très difficile de gagner. Il y a donc eu des discussions pour apaiser la situation et nous en sommes sortis renforcés, notamment car Iker Casillas, l'un des leaders du Real Madrid, et Xavi, le capitaine du FC Barcelone, ont fait un pas l'un vers l'autre. Ils ont même reçu le prix Prince des Asturies cette année-là, très reconnu en Espagne, pour avoir agi en faveur de l'union du vestiaire. Je me souviens aussi avoir dit à Sergio Ramos et Gerard Piqué, nos deux défenseurs centraux, que s'ils se comportaient bien tous les deux, nous serions champions. C'est amusant car devant eux il y avait une autre paire Real-Barça, avec Busquets et Xabi Alonso, qui étaient aussi très complémentaires. » LE PLAN DE JEU « Fabregas en faux 9 pour gêner la relance de Pirlo » « Lors de notre entrée dans la compétition en phase de groupes, l'Italie nous a dominés (1-1). Honnêtement, je pense qu'ils auraient mérité de gagner, même si nous avons miraculeusement égalisé. Le joueur adverse qui me préoccupait le plus, c'était Andrea Pirlo, le métronome de cette équipe. J'ai donc décidé de jouer à chaque fois contre eux avec Fabregas en faux 9, pour gêner sa relance. Tout le monde disait qu'on jouait avec six milieux, sans attaquant, mais si vous regardez l'équipe, hormis les centraux - et encore ! - et Alvaro Arbeloa, tous les autres étaient des joueurs portés vers l'avant. Jordi Alba, qui n'était pas là au Mondial 2010, a joué un rôle vital côté gauche. Devant, Fabregas, Silva et Iniesta permutaient en permanence, avec intelligence. Les gens pensaient qu'on ne pouvait pas jouer sans 9, comme on ne peut pas jouer sans gardien, mais je savais que Fabregas était capable de nous faire marquer. Vous remarquerez que nous avons marqué quatre buts le jour où nous avons joué avec seulement des milieux, sans vrai attaquant ! Aujourd'hui, l'Espagne possède deux joueurs offensifs qui ont des caractéristiques totalement différentes, avec Nico Williams et Lamine Yamal, qui aiment tous deux déborder sur les ailes. À l'époque, nous avions des joueurs avec d'autres qualités, alors nous les avons exploitées. » LA PREMIERE PERIODE « J'avais dit à Jordi Alba qu'il serait l'un de nos joueurs clés » « Mes joueurs aimaient être en contact avec le ballon, avoir la possession la plupart du temps, on s'est donc attachés à cela d'entrée. Sur le premier but, on fait circuler le ballon au milieu et, tout à coup, il y a un changement de rythme, avec l'appel en profondeur de Fabregas et ce ballon donné par Iniesta sur le côté droit, dans le dos de la défense. Ensuite, Fabregas trouve Silva en retrait, qui, avec un coup de tête précis et un peu de chance, ouvre le score (14e). Après ce but, je suis resté debout. Je savais que cet avantage ne serait pas facile à conserver, car ils nous avaient posé des problèmes lors du premier match. Tactique : l'Espagne, le sacre de l'implication collective, du mouvement et de l'ambition Je ne dis pas que nous avions peur, mais nous éprouvions beaucoup de respect pour cette équipe. Ils nous ont d'ailleurs dominés pendant quelques minutes après ce premier but. Avant le tournoi, j'avais dit à Jordi Alba qu'il serait l'un de nos joueurs clés. Et il en a été ainsi. Sur le second but (41e), Xavi l'a vu débouler à toute vitesse devant lui et lui a glissé le ballon à la suite d'une relance longue de Casillas. Ce n'était pas forcément une action typique de notre jeu, mais c'est quelque chose qu'on l'a ensuite vu réaliser à de nombreuses reprises, avec le Barça et en sélection. Xavi bénéficiait de beaucoup de liberté au milieu, par rapport à ses camarades Xabi Alonso et Sergio Busquets, qui avaient des positions plus déterminées. C'était important qu'il se sente à l'aise, qu'il puisse toucher souvent le ballon, comme il aimait le faire. » LA MI-TEMPS « Ne pas se fier aux deux buts d'avance » « Selon moi, les discours dans le vestiaire devraient toujours être courts et très ciblés. Je me souviens avoir insisté sur les qualités des Italiens et avoir dit à mes joueurs de ne pas se fier aux deux buts d'avance. Le 2-0 est un score "dangereux", car vous pouvez vous dire que c'est fait. Or, si l'autre équipe marque, cela peut constituer un choc émotionnel car elle n'est plus qu'à un but. Je voulais à tout prix éviter cela et qu'on puisse douter. Je leur ai donc dit que nous avions le match en main, mais surtout que nous devions continuer dans cette voie et ne pas nous relâcher. Je ne suis pas forcément favorable à ce qu'un joueur prenne la parole à ce moment-là. En revanche, je n'ai aucun problème à ce qu'ils me fassent des retours, par rapport à leurs sensations sur le terrain. C'est une bonne chose qu'ils le fassent et ce n'est pas un signe de faiblesse de l'entraîneur de demander à ses joueurs s'ils voient quelque chose qui ne colle pas avec son discours, s'ils ont une suggestion pour améliorer un aspect du jeu. » LA SECONDE PERIODE « Casillas a demandé à l'arbitre de ne pas jouer les arrêts de jeu » « Comme on dit, pour attaquer, il faut ouvrir le terrain et pour défendre, il faut le réduire, non ? Je crois qu'on a parfaitement maîtrisé cela. À 2-0, le match n'était pas fini, mais il était en bonne voie pour nous. Les Italiens montraient de l'envie, mais ils n'avaient plus l'énergie nécessaire pour en faire davantage. Pour leur défense, je tiens à rappeler qu'ils avaient bénéficié d'une journée de repos en moins. C'était une équipe émoussée physiquement, nous étions clairement plus frais. Ils ont perdu Giorgio Chiellini en première mi-temps, Antonio Cassano était diminué, tandis que Thiago Motta, blessé, a dû sortir quatre minutes après son entrée en jeu (61e, l'Italie, qui avait utilisé ses trois remplaçants, a fini à dix)... J'ai décidé de faire mes changements petit à petit. Il était logique que les quatre défenseurs continuent. J'aurais pu faire entrer un défenseur, mais comme ils étaient à dix et que nous étions dans une bonne dynamique, j'ai préféré changer mes hommes de devant. La passe de Xavi pour Fernando Torres, sur le troisième but, c'est plus qu'une passe décisive, c'était du caviar ! Après, il y a ce dernier but de Juan Mata, servi par Fernando Torres. Cette action illustre à la perfection ce que nous avons réalisé avec ce groupe. Tout le monde n'a pas eu le même temps de jeu, mais tous avaient un rôle à jouer dans cette quête du titre, même ceux qui participaient moins. Tout le monde se sentait utile. C'est l'un des meilleurs matches que j'ai dirigés, un sommet au niveau du jeu. À la fin, de manière très fair-play, Iker (Casillas) a demandé à l'arbitre de ne pas jouer les arrêts de jeu, par respect pour les Italiens." L'IMAGE QUI RESTE « Le Roi Juan Carlos m'a appelé dans le vestiaire pour me féliciter » « Si je ne devais en retenir qu'une, ce serait Jordi Alba et ses courses fulgurantes. Joan Capdevila était un latéral gauche extraordinaire, mais après 2010, il a fallu lui trouver un remplaçant et on ne pouvait pas mieux tomber que sur Jordi. Unai Emery l'avait bien préparé à Valence. Au coup de sifflet final, la première chose qui m'est venue à l'esprit, c'est qu'on avait gagné trois grandes compétitions d'affilée. J'ai eu une pensée pour l'équipe d'Espagne qui avait décroché le premier titre européen en 1964, lorsque j'étais adolescent (il est né en 1950). Le roi Juan Carlos m'a appelé dans le vestiaire pour me féliciter. Il était très heureux. C'était un succès sportif mais aussi la preuve que nous pouvions gagner en équipe, avec des joueurs originaires de toute l'Espagne. J'ai aussi pensé à tous les Espagnols, sans doute heureux de ce nouvel exploit. Pas seulement de notre victoire mais aussi de la manière et de notre comportement sur le terrain. Au cours de mon cycle à la tête de la sélection, durant lequel j'ai dirigé 114 matches (87 victoires, 10 nuls, 17 défaites) si je ne me trompe pas, nous n'avons eu qu'un joueur expulsé : Gerard Piqué, en fin de rencontre face au Brésil (0-3), lors de la Coupe des Confédérations 2013. Et pas à la suite d'un geste violent mais sur une faute qui trahissait un sentiment d'impuissance. Après ce sacre à l'Euro, on s'est demandé comment on pouvait régénérer ce groupe, mais le "problème" qu'on a eu, en quelque sorte, c'est que tous évoluaient alors dans les meilleurs clubs du monde. Comment vouliez-vous les écarter ? Après notre élimination au premier tour à la Coupe du monde 2014 (défaites contre les Pays-Bas, 1-5, et le Chili, 0-2), certains ont dit qu'il aurait fallu renouveler l'équipe, mais à ce moment-là les joueurs que nous avions choisis étaient les meilleurs. »

La parenthèse française de Christophe Lemaire, jockey star au Japon
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Le Parisien

time6 hours ago

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La parenthèse française de Christophe Lemaire, jockey star au Japon

« Voilà plus de 10 ans que je n'ai pas monté à Deauville » précise le toujours aussi souriant Christophe Lemaire. Expatrié au Japon depuis 2015, où il a été sacré sept fois meilleur jockey, le professionnel de 46 ans profite de son retour en France pour allier l'utile à l'agréable : « Je suis arrivé lundi soir de Tokyo et je reprends gentiment mes habitudes. J'ai toujours adoré Deauville, la ville, l'hippodrome. Pendant le meeting, il y règne un esprit travail-vacances. »

La Ligue des champions et désormais la Supercoupe d'Europe, plus qu'un palmarès, une oeuvre signée PSG
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L'Équipe

time7 hours ago

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À la rue pendant 80 minutes, le PSG a été sauvé par son orgueil et son banc, pour dépasser la fatigue, remonter deux buts et remporter la Supercoupe aux tirs au but face à Tottenham. Les Parisiens sont les rois de l'Europe. Jusqu'à une heure avancée de la nuit, dans la touffeur d'Udine, on a longtemps cru que le PSG commencerait sa saison comme il avait terminé la précédente, un mois plus tôt, face à Chelsea (0-3), en Coupe du monde des clubs : par une défaite en finale qui n'aurait pas complètement ébréché sa réputation, considérant les difficultés historiques de calendrier auxquelles il a été confronté, mais qui l'aurait ramené trop rapidement et trop brutalement vers la déception. Mais les grandes équipes sont toujours celles qui refusent le mieux la défaite, et la dimension particulière des Parisiens est apparue quand on aurait juré qu'il était trop tard, alors que Tottenham menait 2-0, quelques minutes à tenir, et n'avait guère été visité par le danger. Paris n'était pas prêt à jouer un match de ce niveau, mais il était prêt à le gagner, et il l'a renversé au crépuscule, quand des forces nouvelles ont surgi de son banc. Ni l'un ni l'autre des héros de la nuit frioulane ne sont des priorités pour Luis Enrique, et Lee Kang-in a été franchement éloigné du terrain en fin de saison dernière, mais ce sont bien le Coréen et Gonçalo Ramos qui ont changé le sens de cette Supercoupe, dans une course-poursuite soudaine que rien n'avait réellement annoncé, dans le jeu parisien, et qui a renvoyé Tottenham à sa réputation éternelle de perdant, même quand il semble ne pas pouvoir perdre. Une oeuvre parachevée quasiment jusqu'à la perfection Après avoir conquis l'Europe au printemps avec onze titulaires intouchables, le PSG a torpillé Tottenham en quelques minutes avec ses joueurs du banc, deux manières dissemblables de repartir avec l'argenterie : à Munich, face à l'Inter (5-0, le 31 mai), c'était le chef-d'oeuvre de planification de Luis Enrique, mais mercredi soir (2-2, 4-3 aux t.a.b.), il n'a fait que gérer l'urgence, tout en devenant l'un des rares entraîneurs de l'histoire sacré après une semaine d'entraînement. La réalité est qu'à la 85e minute, on s'apprêtait à conclure que cela n'aurait pas de sens de reprocher cette défaite aux Parisiens, qu'il faudra s'interroger, peut-être, sur leur compétitivité en Ligue 1 pendant le mois d'août, vu leur déficit de préparation, et que leur triomphe en Ligue des champions méritait mieux que ces tristes lendemains, de New York à Udine. Mais la manière dont le PSG a décroché sa première Supercoupe, la première du football français, renverse la perspective : il n'y a pas eu de Grand Chelem, mais en moins de trois mois, Paris a remporté la Ligue des champions, la Supercoupe, et atteint la finale de la Coupe du monde des clubs. C'est plus qu'un palmarès, c'est une oeuvre, dont le dénouement, mercredi soir, fera passer le message que rien ne sera facile, jamais, pour les adversaires qui auront la chance de lui mener la vie dure, cettesaison. Chevalier, récit d'une sacrée première avec le PSG Bien sûr, il ne s'est rien passé dans le jeu parisien, ou presque, pendant quatre-vingt minutes, selon la logique absolue de ressources athlétiques trop dissemblables, et Paris a cédé beaucoup trop facilement sur tous les coups de pied arrêtés qui passaient. Un premier but de Micky Van de Ven (39e) sur le deuxième temps d'un coup franc tiré par le gardien Guglielmo Vicario dans le camp parisien, malgré un bel arrêt de Lucas Chevalier sur la tête de Cristian Romero, un second but sur coup franc qui aura vu Romero complètement seul au deuxième poteau, avec une grosse faute de main de Chevalier, cette fois, mal organisé face au rebond (48e). Il n'est pas certain que la friabilité parisienne sur les coups de pied arrêtés soit liée au manque de préparation, tant elle est constante, mais le PSG, donc, n'a rien fait de bon avant l'entrée des remplaçants, qui ont d'autant mieux réveillé Ousmane Dembélé qu'il est passé à droite où il a instantanément créé du déséquilibre, le pendant de la bonne entrée d'Ibrahim Mbaye à gauche. À l'origine de la belle frappe de Lee (85e), Dembélé a offert l'égalisation à Ramos (90e+ 3), dont les déplacements dans la surface restent un modèle. Avant, dans une finale européenne, c'était le Real Madrid qui égalisait par Ramos dans le temps additionnel. Il aurait été trop simple, sans doute, que le PSG remporte la séance de tirs au but sans trembler, alors même que les statistiques indiquaient le déficit de réussite de Chevalier dans cet exercice, en regard de Gianluigi Donnarumma. Il lui a fallu mal commencer, donc, voir Vitinha ne pas cadrer la première tentative, Chevalier arrêter la troisième des Spurs, de Van de Ven, et Nuno Mendes boucler l'affaire dans le rôle du cinquième tireur, pour que recommence la sarabande. Longtemps, que le PSG ne fasse rien comme tout le monde semblait une malédiction. C'est désormais son charme et sa signature. Les notes de PSG-Tottenham : Dembélé n'a pas lâché

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