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New York

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La Presse13 hours ago
New York inspire et fascine depuis toujours. Avec le livre New York – Petit atlas hédoniste, l'autrice Muriel Françoise et la photographe Sylvie Li nous font redécouvrir New York à travers ses quartiers, ses immeubles emblématiques et ses jardins secrets, hors des sentiers battus. On flâne dans ses parcs, on rencontre ses habitants et on va même sur les plages new-yorkaises. Entrevue avec Muriel Françoise.
Ce livre propose les incontournables de New York et nous aide à comprendre la ville.
Le livre fait partie de la collection « Les petits atlas hédonistes », qui comprend des éditions avec des destinations comme Paris, Londres, Mexico, Tokyo. Dans chaque chapitre, on découvre un quartier, et avec les très belles photographies de Sylvie Li, on rappelle les essentiels à visiter à New York, les différents musées, les immeubles emblématiques ou les perles de l'Art déco. Il y a une thématique Comprendre où on explique notamment l'architecture et les Brownstones, ces maisons de grès rouge, rose ou marron qui se distinguent par leurs escaliers de pierre et de hautes fenêtres. On propose aussi des flâneries, des balades thématiques, et on va également à la rencontre des New-Yorkais et des artistes.
Avec ce livre, vous nous faites vraiment redécouvrir New York, ses différents quartiers et de petites trouvailles !
C'est un livre qui nous permet d'aller hors des sentiers battus. On va à la découverte de quartiers moins explorés comme le Bronx ou Queens, où il y a une très belle nature. Queens, qui doit son nom à l'épouse du roi Charles II d'Angleterre, Catherine de Bragance, est le plus vaste de New York. Il y a beaucoup de cultures étrangères grâce aux générations d'émigrés et de nombreux artistes. Le quartier résidentiel de Forest Hills rappelle l'Angleterre, avec ses jolis cottages, et on découvre au loin l'océan Atlantique avec Rockaway Beach, dont la plage sauvage magnifique est appréciée par les habitants et les surfeurs. On ne s'attend pas à cela à New York, c'est très authentique et surprenant. On a un tout autre New York ! Il y a aussi Coney Island qui est à découvrir. On y va en métro et on est charmé par le côté rétro et l'ambiance de bord de mer.
PHOTO SYLVIE LI, FOURNIE PAR LES ÉDITIONS DU CHÊNE
Maison en bord de mer, à Rockaway Beach
New York est une ville qui se métamorphose sans cesse…
À chaque voyage à New York, on s'y inspire et on se nourrit de son énergie et de son côté audacieux. Il y a notamment la High Line, une voie ferrée devenue un espace vert suspendu qui offre un point de vue incroyable sur la ville, un vrai coup de cœur. Ce jardin ouvert au public en 2009 et dont l'entretien est assuré en partie par des bénévoles est très inspirant. Au milieu des plantes et des fleurs se trouvent des œuvres d'art. Et depuis 2023, la High Line permet de rejoindre le nouveau quartier Hudson Yards, où on découvre l'architecture futuriste du Vessel imaginée par Thomas Heatherwick. Il y a aussi le parc de Little Island, qui a été aménagé dans l'Hudson avec des piliers en béton qui servent de pots à une végétation luxuriante.
PHOTO SYLVIE LI, FOURNIE PAR LES ÉDITIONS DU CHÊNE Little Island, New York
PHOTO SYLVIE LI, FOURNIE PAR LES ÉDITIONS DU CHÊNE Greenwich Village
PHOTO SYLVIE LI, FOURNIE PAR LES ÉDITIONS DU CHÊNE
La High Line
1 /3
Et pour ceux qui aiment la série The Gilded Age, vous proposez une balade à travers ses magnifiques demeures.
À la fin du XIXe siècle, la haute bourgeoisie new-yorkaise a construit des demeures somptueuses et on peut encore en visiter certaines. Il y a l'hôtel Plaza, au 768 de la 5e Avenue, face à Central Park, un bâtiment de 18 étages bâti en 1907 inspiré des châteaux français de la Renaissance. Il y a aussi des musées comme la Neue Galerie, un édifice de style Beaux-Arts conçu sur le modèle de la place des Vosges à Paris par les architectes Carrère & Hastings, qui ont aussi fait la New York Public Library. Il y a également le Copper-Hewitt, Smithsonian Design Museum, à l'angle de la 5e Avenue et de la 91e Rue Est. Cet ancien hôtel particulier de 63 pièces de style néogothique est spectaculaire.
PHOTO SYLVIE LI, FOURNIE PAR LES ÉDITIONS DU CHÊNE
Le Plaza Hotel, hôtel iconique de la 5e Avenue
Le livre paraît à un moment où on va moins aux États-Unis à cause de la guerre commerciale et du climat politique.
Oui, c'est vrai… nous travaillons depuis deux ans sur ce livre très intemporel, et nous l'avons terminé le jour des élections, en novembre 2024. Le livre a été lancé en juin et il a été bien reçu. On peut le lire et rêver, puisque c'est une ville iconique, et on va continuer à s'inspirer de tout ce qui se fait à New York, que ce soit l'architecture, le design, l'urbanisme. Ça nous fait voyager autrement… à travers les photographies de Sylvie Li. On peut tout à fait apprécier le livre et retourner à New York dans quelques années. En attendant, on y rêve en feuilletant les pages.
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Eddie Palmieri, musicien pionnier du latin jazz, meurt à 88 ans
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Eddie Palmieri, musicien pionnier du latin jazz, meurt à 88 ans

Eddie Palmieri, musicien avant-gardiste et l'un des artistes les plus novateurs de la rumba et du latin jazz, s'est éteint à l'âge de 88 ans. Sigal Ratner-arias Associated Press Fania Records a annoncé le décès de Palmieri mercredi soir. Gabriela, sa fille, a indiqué au New York Times que son père était décédé plus tôt dans la journée à son domicile du New Jersey des suites d'une « longue maladie ». Le pianiste, compositeur et chef d'orchestre fut le premier Latino à remporter un Grammy Award et en remportera sept autres au cours d'une carrière de près de 40 albums. Palmieri est né à Spanish Harlem, à New York, le 15 décembre 1936, à une époque où la musique était perçue comme un moyen de sortir du ghetto. Il a commencé à étudier le piano très jeune, comme son célèbre frère Charlie Palmieri, mais à 13 ans, il a commencé à jouer des timbales dans l'orchestre de son oncle, pris d'une passion pour la batterie. Il a finalement abandonné l'instrument et s'est remis au piano. « Je suis un percussionniste frustré, alors je me défoule au piano », a expliqué le musicien dans sa biographie sur son site internet. Il a remporté son premier Grammy en 1975 pour l'album The Sun of Latin Music, et il a continué à sortir de la musique jusqu'à ses 80 ans, se produisant en direct pendant la pandémie de coronavirus. Dans une entrevue accordée à l'Associated Press en 2011, lorsqu'on lui a demandé s'il lui restait quelque chose d'important à faire, il a répondu avec son humilité et sa bonne humeur habituelles : « Apprendre à bien jouer du piano […] Être pianiste est une chose. Être pianiste en est une autre. » Les débuts de carrière de Palmieri et son triomphe aux Grammy Palmieri s'est essayé à la musique tropicale en tant que pianiste dans les années 1950 avec l'Eddie Forrester Orchestra. Il a ensuite rejoint le groupe de Johnny Seguí et celui de Tito Rodríguez avant de former son propre groupe en 1961, La Perfecta, aux côtés du tromboniste Barry Rogers et du chanteur Ismael Quintana. La Perfecta fut le premier groupe à intégrer une section de trombone au lieu de trompettes, un phénomène rare dans la musique latine. Grâce à sa sonorité unique, le groupe rejoignit rapidement les rangs de Machito, Tito Rodríguez et d'autres orchestres latins de l'époque. Palmieri produisit plusieurs albums pour les maisons de disque Alegre et Tico Records, dont le classique Vámonos pa'l monte de 1971, avec son frère Charlie comme organiste invité. Charlie Palmieri est mort en 1988. L'approche non conventionnelle d'Eddie surprendrait à nouveau les critiques et les admirateurs cette année-là avec la sortie de Harlem River Drive, dans lequel il fusionnait les styles black et latin pour produire un son mêlant salsa, funk, soul et jazz. Plus tard, en 1974, il enregistra The Sun of Latin Music avec le jeune Lalo Rodríguez. Cet album devint la première production latine à remporter un Grammy. L'année suivante, il enregistre l'album « Eddie Palmieri & Friends in Concert, Live at the University of Puerto Rico », considéré par de nombreux admirateurs comme un joyau de la salsa. Ambassadeur mondial du latin jazz Dans les années 1980, il remporte deux autres Grammy Awards, pour les albums Palo pa'rumba (1984) et Solito (1985). Quelques années plus tard, il fait découvrir la chanteuse La India au monde de la salsa avec la production Llegó La India vía Eddie Palmieri. Palmieri sort l'album Masterpiece en 2000, qui le met en scène avec le légendaire Tito Puente, mort cette année-là. L'album remporte un franc succès critique et deux Grammy Awards. Il est également élu meilleure production de l'année par la Fondation nationale pour la culture populaire de Porto Rico. Au cours de sa longue carrière, il a participé à des concerts et des enregistrements avec les Fania All-Stars et les Tico All-Stars, se distinguant comme compositeur, arrangeur, producteur et chef d'orchestre. En 1988, le Smithsonian Institute a enregistré deux concerts de Palmieri pour le catalogue du Musée national d'histoire américaine de Washington. En 2002, l'Université Yale lui a décerné le Chubb Fellowship Award, une récompense habituellement réservée aux chefs d'État internationaux, en reconnaissance de son travail de construction de communautés par la musique. En 2005, il a fait ses débuts sur la National Public Radio en tant qu'animateur de l'émission « Caliente », diffusée sur plus de 160 stations de radio à travers le pays. Il a travaillé avec des musiciens de renom tels que le timbalier Nicky Marrero, le bassiste Israel « Cachao » López, le trompettiste Alfredo « Chocolate » Armenteros, le tromboniste Lewis Khan et le bassiste portoricain Bobby Valentín. En 2010, Palmieri a confié se sentir un peu seul musicalement en raison du décès de nombreux rumberos avec lesquels il aimait jouer. En tant qu'ambassadeur musical, il a fait connaître la salsa et le latin jazz dans des contrées aussi lointaines que l'Afrique du Nord, l'Australie, l'Asie et l'Europe, entre autres. L'ancienne rédactrice de l'Associated Press, Sigal Ratner-Arias, est l'auteure principale de cette nécrologie.

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Sean « Diddy » Combs veut obtenir une grâce présidentielle de Donald Trump
Sean « Diddy » Combs veut obtenir une grâce présidentielle de Donald Trump

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Sean « Diddy » Combs veut obtenir une grâce présidentielle de Donald Trump

(Washington) Le magnat du hip-hop Sean « Diddy » Combs, acquitté il y a un mois de trafic sexuel mais condamné pour transport de personnes à des fins de prostitution après un procès retentissant à New York, cherche à obtenir une grâce présidentielle du président Donald Trump, a fait savoir son avocate mardi. Agence France-Presse « Nous avons eu des contacts et des conversations au sujet d'une grâce », a déclaré Nicole Westmoreland dans un entretien avec la chaîne américaine CNN. Une demande qui a peu de chances d'aboutir, Donald Trump ayant rejeté vendredi dernier toute grâce présidentielle, décrivant quelqu'un de « très malveillant » lors d'une entrevue avec la chaîne Newsmax. Le célèbre rappeur et producteur connaîtra sa peine le 3 octobre. Elle peut aller jusqu'à 10 ans de prison pour chacun des deux chefs d'accusation de transport de personne à des fins de prostitution pour lesquels Sean « Diddy » Combs a été condamné.

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