
Les produits hyperprotéinés, vraie utilité ou buzz marketing?
De plus en plus de produits hyperprotéinés sont disponibles dans les étalages des géants de l'alimentation en Suisse.
KEYSTONE
En bref:
Du pain, des Babybel, des chips… De nombreux produits sont désormais estampillés hyperprotéinés dans les rayons des supermarchés comme la Coop ou la Migros en Suisse.
Une tendance mondiale, alimentée par les influenceurs fitness sur les réseaux sociaux, qui vantent les mérites des protéines – également disponibles en poudre ou en barre – pour perdre du poids ou encore gagner en muscle.
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Mais qu'en pensent les spécialistes? Ces produits ont-ils une réelle utilité? Watson , qui met en lumière cette tendance, a interrogé la nutritionniste Ioana Chelemen.
Face à une population en quête de vie plus saine – notamment depuis la pandémie de Covid-19 – la spécialiste souligne: «Nous avons aujourd'hui affaire à un grand bazar mercantile qui n'aide pas le consommateur. Les supermarchés en profitent.»
Elle précise également, dans le média en ligne, qu'environ un quart de la population ne consomme pas assez de protéines, en particulier les personnes de plus de 65 ans. Une minorité de la population aurait donc besoin d'une attention accrue à ce sujet. Hyperprotéiné mais ultratransformé
Mais qu'en est-il de l'utilité réelle des produits que l'on retrouve en rayon souvent accompagnés d'une étiquette «protéine» qui capte l'attention? «Ces produits sont en réalité très transformés», avertit Ioana Chelemen. «Pour quelques grammes de protéines en plus, le consommateur ingère des additifs en trop grande quantité, ou des sucres qui n'ont rien à faire là.» Un comble, si l'objectif était justement de manger plus sainement.
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Le marketing agressif des supermarchés est également pointé du doigt. Il cible une large portion de la population – notamment les jeunes et les citadins pressés – séduits par des produits qui ne nécessitent souvent «aucune préparation», précise la nutritionniste.
Finalement, si le besoin en protéines est bien réel, «un être humain en bonne santé et qui mange de tout peut naturellement atteindre la quantité nécessaire», rappelle la spécialiste auprès de Watson. Et d'évoquer ces aliments non transformés, riches en protéines mais largement négligés par le marketing: les œufs, le skyr ou encore les lentilles.
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Sophie F.*, 65 ans et plus, ne redoute pas la solitude. «Je ne me sens pas seule, même si j'ai peu de contacts. Je suis malentendante à cause d'une maladie. Au début, j'avais du mal, puis j'ai découvert qu'il y a beaucoup de choses que l'on peut faire avec plaisir, même seule. Je vais à la salle de sport et je fais 8000 pas par jour avec mon podomètre. Je me déplace en train. Le soir, je suis contente d'avoir la paix. Il y a la télé et internet.» Leo U.*, 30-65, apprécie la solitude. «Je n'ai jamais été et ne suis jamais seul. J'aime être seul.» Alessia M.*, 30-65, se sent rarement seule. «J'aime être seule. Beaucoup sont accompagnés et pourtant se sentent seuls. Je préfère être seule qu'en mauvaise compagnie. 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