logo
Les produits hyperprotéinés, vraie utilité ou buzz marketing?

Les produits hyperprotéinés, vraie utilité ou buzz marketing?

24 Heures7 days ago
Les supermarchés multiplient les produits enrichis en protéines. Une nutritionniste dénonce un phénomène marketing aux bénéfices discutables. Publié aujourd'hui à 14h55
De plus en plus de produits hyperprotéinés sont disponibles dans les étalages des géants de l'alimentation en Suisse.
KEYSTONE
En bref:
Du pain, des Babybel, des chips… De nombreux produits sont désormais estampillés hyperprotéinés dans les rayons des supermarchés comme la Coop ou la Migros en Suisse.
Une tendance mondiale, alimentée par les influenceurs fitness sur les réseaux sociaux, qui vantent les mérites des protéines – également disponibles en poudre ou en barre – pour perdre du poids ou encore gagner en muscle.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Mais qu'en pensent les spécialistes? Ces produits ont-ils une réelle utilité? Watson , qui met en lumière cette tendance, a interrogé la nutritionniste Ioana Chelemen.
Face à une population en quête de vie plus saine – notamment depuis la pandémie de Covid-19 – la spécialiste souligne: «Nous avons aujourd'hui affaire à un grand bazar mercantile qui n'aide pas le consommateur. Les supermarchés en profitent.»
Elle précise également, dans le média en ligne, qu'environ un quart de la population ne consomme pas assez de protéines, en particulier les personnes de plus de 65 ans. Une minorité de la population aurait donc besoin d'une attention accrue à ce sujet. Hyperprotéiné mais ultratransformé
Mais qu'en est-il de l'utilité réelle des produits que l'on retrouve en rayon souvent accompagnés d'une étiquette «protéine» qui capte l'attention? «Ces produits sont en réalité très transformés», avertit Ioana Chelemen. «Pour quelques grammes de protéines en plus, le consommateur ingère des additifs en trop grande quantité, ou des sucres qui n'ont rien à faire là.» Un comble, si l'objectif était justement de manger plus sainement.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Le marketing agressif des supermarchés est également pointé du doigt. Il cible une large portion de la population – notamment les jeunes et les citadins pressés – séduits par des produits qui ne nécessitent souvent «aucune préparation», précise la nutritionniste.
Finalement, si le besoin en protéines est bien réel, «un être humain en bonne santé et qui mange de tout peut naturellement atteindre la quantité nécessaire», rappelle la spécialiste auprès de Watson. Et d'évoquer ces aliments non transformés, riches en protéines mais largement négligés par le marketing: les œufs, le skyr ou encore les lentilles.
D'autres sujets sur l'alimentation Newsletter
«Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être.
Autres newsletters Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. Elle a aussi travaillé pour Femina, la RTS, Le Temps, Le Courrier. Plus d'infos @SoniaImseng
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

L'Université de Genève recale… un ingénieur de l'EPFL
L'Université de Genève recale… un ingénieur de l'EPFL

24 Heures

time4 hours ago

  • 24 Heures

L'Université de Genève recale… un ingénieur de l'EPFL

En reconversion pour devenir enseignant, un ingénieur remplaçant au secondaire a été rétrogradé au niveau bachelor. Publié aujourd'hui à 06h35 L'UNIGE ne reconnaît pas les crédits acquis à l'EPFL. TDG En bref: Après avoir obtenu un bachelor en microtechnique et un master en robotique, Fabien* est diplômé de l' EPFL en septembre 2022 et devient officiellement ingénieur. Il peine à trouver un travail fixe et enchaîne les stages dans différents domaines, avant de goûter à l'enseignement, en devenant remplaçant de mathématiques dans un cycle d'orientation à Genève. C'est une véritable vocation qui naît, il sera professeur. Son aspiration sera rapidement mise à rude épreuve par le parcours tortueux requis par le métier. En effet, il faut désormais posséder un master dans la branche convoitée, avant d'entreprendre une formation à l'Institut universitaire pour la formation et l'enseignement ( IUFE ). De plus, l'Université de Genève (UNIGE) impose des équivalences strictes vis-à-vis d'autres universités. «Lorsque j'ai pris la décision de devenir enseignant, je savais qu'il faudrait serrer la ceinture durant deux ans, le temps d'achever l'IUFE, puis j'ai appris qu'il fallait avoir un master de mathématiques stricto sensu, confie-t-il. J'étais néanmoins confiant que j'allais pouvoir y entrer directement, étant donné que j'avais un bagage solide en la matière, et que j'enseignais déjà comme remplaçant depuis quelques mois.» «J'étais sûr qu'ils s'étaient trompés de dossier» En effet, les conditions pour accéder au professorat secondaire ont été durcies ces dernières années, à la suite d'une décision de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de l'instruction publique ( CDIP ), qui requiert désormais 120 crédits dans la discipline majeure qui sera enseignée. Fabien ne se décourage pas et entreprend les démarches auprès de l'Université de Genève (UNIGE). Il fournit un dossier complet, avec un supplément d'études expliquant le contenu de chaque cour validé et une lettre de motivation. La réponse de l'université ne se fait pas attendre: Fabien a le droit de commencer, mais seulement en première année de bachelor. «J'étais convaincu qu'ils s'étaient trompés de dossier, j'ai alors demandé un entretien afin d'évaluer ma candidature avec une collaboratrice de l'établissement, poursuit-il. Ils m'ont reçu et m'ont expliqué qu'il n'y avait rien à faire, que mes cours n'ayant pas des contenus 100% dédiés à la matière en question, ils étaient considérés comme caducs. Ils ne m'ont donc validé que 33 crédits sur 330 obtenus.» Des conditions toujours plus strictes Contactée, l'Université de Genève a confirmé son positionnement en termes de critères d'admission et d'équivalences: «L'admission au master n'est pas automatique et fait l'objet d'un dossier de candidature, d'une lettre de motivation et d'un relevé de notes, rappelle l'établissement. Nous évaluons chaque dossier sur des grilles et des critères objectifs pour éviter toute discrimination ou décision arbitraire.» En effet, ces conditions sont clairement définies, mais peuvent toutefois représenter un frein quant au parcours d'un étudiant dans la situation de Fabien, dont les équivalences ne sont pas reconnues. Le Département de l'instruction publique (DIP) ne manque pas de rappeler que cette multitude de facteurs ne facilite pas l'accession à l'enseignement: «Genève a des exigences élevées en comparaison intercantonale, notamment, car elle applique désormais les mêmes exigences pour enseigner au cycle d'orientation et au collège.» De plus, les mathématiques font partie des trois branches qui peinent le plus à recruter des professeurs au secondaire à Genève. Un autre canton à la rescousse Fabien pensait avoir toutes ses chances étant donné la matière qu'il entendait enseigner: «Je savais qu'il y avait un manque de professeurs de maths, j'étais alors d'autant plus surpris quand l'UNIGE n'a pas tenté de mieux cerner mes connaissances.» Il perçoit tout de même le bout de son périple lorsqu'il reçoit la réponse positive de l'Université de Neuchâtel (UNINE). «J'étais soulagé quand j'ai eu la nouvelle, affirme Fabien. Je leur ai soumis le même dossier qu'à l'UNIGE, et j'ai été accepté directement en master. Ils ont saisi les compétences acquises durant mon parcours et ont bien compris les raisons pour lesquelles je reprenais des études. Je crois que sans cela, j'aurais jeté l'éponge.» UNIGE et EPFL Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

De fortes intempéries touchent plusieurs cantons alémaniques
De fortes intempéries touchent plusieurs cantons alémaniques

24 Heures

timea day ago

  • 24 Heures

De fortes intempéries touchent plusieurs cantons alémaniques

En Argovie, les pompiers ont reçu 160 appels en l'espace de trois heures, mais personne n'a été blessé. D'autres régions ont été touchées. Publié aujourd'hui à 12h51 Plusieurs cantons alémaniques ont été touchés par de violents orages et de fortes pluies samedi (photo prétexte). KEYSTONE De violents orages et de fortes pluies ont tenu les pompiers en haleine samedi dans plusieurs cantons alémaniques. En début de soirée, celui d'Argovie a reçu 160 appels en l'espace de trois heures, mais personne n'a été blessé. Vingt pompiers sont intervenus, a indiqué dimanche un porte-parole de la police cantonale à Keystone-ATS. Des caves et des passages souterrains ont été inondés, plusieurs arbres sont tombés. À Burg, la foudre s'est abattue sur un bâtiment, mais n'a pas déclenché d'incendie. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Une rue a dû être fermée pendant trois heures en raison de la présence d'éboulis sur la chaussée. Entre 17 h 20 et 18 h 20, il est tombé 83,1 millimètres de pluie sur Bözberg. Selon le service météorologique MeteoNews , il s'agit de l'une des valeurs horaires les plus élevées mesurées à ce jour au nord des Alpes. Fortes pluies le long des Préalpes De fortes pluies ont également été enregistrées dans certaines parties de l'Oberland bernois, en Suisse centrale, dans le canton de Glaris et au Toggenburg. En l'espace de 48 heures, il est tombé entre 50 et 70 millimètres de pluie le long des Préalpes, a déclaré dimanche matin un porte-parole de MeteoNews. À certains endroits, les précipitations ont atteint 80 millimètres, comme à Weesen (SG), non loin de la frontière glaronnaise, au bord du lac de Walen. Des ruisseaux sont sortis de leur lit samedi dans le canton de Glaris. L'eau s'est infiltrée dans des caves et des garages souterrains. Une coulée de boue a rendu la route du Klöntal impraticable. Dimanche, la situation ne s'était pas encore améliorée, indique la police cantonale. De nouvelles précipitations étaient attendues dans l'après-midi. Dans le canton d'Uri, la route de l'Axen entre Flüelen et Sisikon restera fermée au moins jusqu'à lundi 12 heures, a indiqué Alertswiss. Une coulée de boue avait endommagé samedi des installations de l'Axenstrasse près de Sisikon. L'Office fédéral des routes (OFROU) veut réévaluer la situation lundi. Intempéries en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Météo: l'été «normal» revient mardi
Météo: l'été «normal» revient mardi

24 Heures

time2 days ago

  • 24 Heures

Météo: l'été «normal» revient mardi

L'air se réchauffe en début de semaine, et il fera 24 à 25 degrés le 1er août. Soit des températures de saison. Enfin, il n'y aura pas de nouvel épisode caniculaire avant la mi-août. Publié aujourd'hui à 18h28 Le ciel est menaçant au-dessus de Nyon le 24 juillet 2025, au Paléo Festival. Chantal Dervey En bref: Ne rangez pas vos parapluies: la rincée va continuer encore un peu, avant le retour progressif de températures plus clémentes d'ici au 1er août. «L'été n'est pas fini», résume Frédéric Glassey. Le spécialiste de MeteoNews précise qu'il ne faut pas craindre de nouvel épisode caniculaire cette année avant la mi-août, s'il devait s'en produire un. Pour les jours qui viennent, l'évolution du thermomètre sera caractérisée par deux séquences. «La première est humide, instable et avec des averses. Elle court jusqu'à lundi soir. À partir de mardi, la situation va s'améliorer de manière sensible», précise le météorologue. Lundi, les températures resteront inhabituellement fraîches, avec un maximum de 18 degrés à Lausanne, 19 à Sion et 20 à Genève. Pour le 1er août, en revanche, il faut s'attendre à des températures de 24 à 25 degrés, dans les normales saisonnières. Frédéric Glassey, météorologue à MeteoNews. «La leçon de cet été, c'est que des températures qui nous paraissaient normales il y a vingt ou trente ans nous semblent désormais anormales, observe Frédéric Glassey. Quand on a une journée de juillet où il fait 25 degrés, soit une journée d'été tout à fait standard, on se dit que ce n'est pas super chaud. Parce que nous avons été habitués à des moyennes exceptionnelles ces dernières années. Personnellement, je trouve que cet été 2025 est juste normal, statistiquement parlant. Ça peut encore arriver, même dans un climat qui se réchauffe.» Du chaud au froid Cet été finalement «normal» a été marqué par deux séquences très différentes. Tout a commencé par un gros coup de chaud en juin, quand un dôme de chaleur a bloqué une grosse masse d'air africain au-dessus de nos têtes et provoqué le premier épisode de canicule. La situation a fondamentalement changé en juillet, sous l'influence d'une goutte froide venue du nord de l'Europe, que les météorologues appellent aussi une dépression en altitude. Cette masse d'air instable est responsable des perturbations observées ces derniers jours. Nyon, le 24 juillet 2025. Camping de Paléo. Chantal Dervey Bonne nouvelle pour les agriculteurs et les jardiniers, cette goutte froide nous apportera encore de la pluie un peu partout jusqu'à lundi soir. Et des épisodes orageux restent possibles localement dans les jours qui suivent. «C'est une détente bienvenue, notamment pour les incendies de forêt. Après un mois de juin très chaud et sec, la crainte d'une sécheresse et de difficultés d'approvisionnement en eau était importante au moment d'aborder cet été», note Frédéric Glassey. Pas de record ce week-end La dépression d'altitude restera très influente jusqu'à fin juillet. Après avoir rafraîchi la France et la Suisse, la goutte froide poursuit sa route vers d'autres régions d'Europe qui souffraient de très fortes chaleurs. La moitié est de la France est concernée, de même que la Corse, la Sardaigne, la Sicile et l'Afrique du Nord. Dans toutes ces régions, le risque de battre le record européen de la journée la plus chaude est désormais écarté. Selon toute vraisemblance, la petite commune sicilienne de Floridia, à l'ouest de Syracuse, restera en haut de ce classement, avec ses 48,8 degrés enregistrés le 11 août 2012. La canicule attendra Un dernier mot sur la canicule, qui a beaucoup fait parler ces derniers jours. Tout est parti d'une analyse de MeteoNews, qui a relevé des similitudes entre le début de l'été 2025 et le fameux été caniculaire de 2003. Ces deux années ont en effet été marquées par un mois de juin très chaud, suivi d'un mois de juillet plus froid que la moyenne. Faut-il pour autant imaginer que le mois d'août 2025 sera aussi caniculaire que le mois d'août 2003? Le scénario est imaginable, mais pas avant la seconde quinzaine du mois, répond Frédéric Glassey. Selon les modèles, les températures vont rester dans les normales de saison jusqu'à la mi-août. «Après, la tendance est effectivement à la hausse. Donc un nouvel épisode caniculaire est possible, mais ce n'est pas une prévision. Tout reste ouvert pour la suite.» L'été 2025 en Europe Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Jocelyn Rochat a travaillé pour le Nouveau Quotidien, le Journal de Genève, L'Hebdo et Télétop Matin. Il écrit désormais dans Le Matin Dimanche, la Tribune de Genève et 24 Heures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store