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Le Grand Splash annulé à Montréal en raison des pluies diluviennes

Le Grand Splash annulé à Montréal en raison des pluies diluviennes

La Presse2 days ago
Le Grand Splash annulé à Montréal en raison des pluies diluviennes
(Montréal) Le Grand Splash de Montréal, qui devait avoir lieu mardi, a finalement été annulé en raison des pluies importantes.
La Presse Canadienne
La Fondation Rivières, à l'origine de l'évènement, explique que les crues ont causé des débordements d'eaux usées. Ceux-ci entraînent un risque de contamination de l'eau et la baignade n'est plus recommandée au bassin Jacques-Cartier pour les 72 prochaines heures.
Selon la fondation, plus de 250 personnes étaient inscrites à l'évènement prévu à 12 h 30 mardi. Les participants devaient se baigner ou pagayer dans le fleuve Saint-Laurent.
Cette 20e édition de l'évènement avait pour objectif d'interpeller les élus à l'importance d'aménager des accès publics à la baignade.
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« Ce sont les élèves les plus à risque, les milieux les moins favorisés, qui seront les plus durement touchés [par les coupes] », prévient l'auteur. Nos écoles avancent à reculons dans un monde en accélération Pour l'auteur, notre système d'éducation public est un pilier de notre identité collective qu'il ne faut pas tenir pour acquis Shawn Young Directeur de la plateforme chez HMH et ex-enseignant de physique Le Québec est à un moment charnière. Alors que le gouvernement impose des compressions de plus de 570 millions de dollars dans le réseau scolaire public, il ne s'agit pas simplement d'un débat budgétaire. Il s'agit d'un choix de société. Depuis 20 ans, je travaille en éducation, comme enseignant, chercheur, entrepreneur, expert ou cadre, autant ici qu'aux États-Unis et à l'international. Et partout où je suis passé, une vérité s'impose : l'éducation est le levier le plus puissant qu'on ait pour bâtir une société prospère, équitable et résiliente. L'inverse est tout aussi vrai : lorsqu'on affaiblit l'école publique, on nourrit les inégalités, on compromet l'innovation et on hypothèque l'avenir collectif. Les leçons de nos voisins Aux États-Unis (où je dirige les solutions numériques d'une grande société en éducation, touchant près de 95 % des enfants au pays), les effets des décennies de sous-investissement sont criants. L'accès à une éducation de qualité varie selon le quartier, les moyens financiers ou les politiques locales. Le système est fragmenté, inégal, et trop souvent injuste. Dans ces contextes, les élèves vulnérables – ceux qui auraient le plus besoin de soutien – sont les premiers à écoper. Moins de services spécialisés, plus de décrochage, plus de détresse. Le système scolaire ne joue plus son rôle de moteur d'égalité sociale. Il devient un miroir des inégalités économiques. Est-ce vraiment cette réalité que nous voulons imiter au Québec ? Ce qui nous rend différents Le Québec a toujours fait les choses autrement. Notre système d'éducation public est un pilier de notre identité collective. Il repose sur une conviction forte : que chaque enfant, peu importe son origine ou son code postal, a droit à une éducation de qualité. C'est un choix de société qu'on a fait lors de la Révolution tranquille et qu'il ne faut jamais tenir pour acquis. Les compressions annoncées mettent en péril cette vision. Services en orthopédagogie et en orthophonie, accompagnement psychologique, soutien aux élèves en difficulté, projets pédagogiques dynamiques : ce sont ces leviers, pourtant essentiels, qui sont visés. Et ce sont les élèves les plus à risque, les milieux les moins favorisés, qui seront les plus durement touchés, puisque les mieux nantis pourront combler les manques par leurs propres moyens. Un système qui évolue plus vite que jamais Ces compressions arrivent au pire moment. L'éducation vit une transformation rapide et profonde. L'intelligence artificielle redéfinit le rôle de l'enseignant. Les élèves, nés dans un monde numérique, ont des besoins et des modes d'apprentissage nouveaux. Les compétences nécessaires pour s'épanouir en société – créativité, collaboration, pensée critique, éthique numérique – exigent des approches pédagogiques innovantes, de la formation continue et des investissements technologiques. Or, le milieu de l'éducation québécois est déjà en difficulté. Sur le terrain, les équipes sont à bout de souffle. Le personnel manque, les listes d'attente pour les services spécialisés s'allongent, les directions d'école jonglent avec des ressources insuffisantes, et les enseignants font preuve d'un dévouement admirable, mais souvent au détriment de leur santé et de leur équilibre. Ajouter des coupes à cette réalité revient à fragiliser une structure qui tient encore debout uniquement grâce à la bonne volonté de ceux et celles qui y travaillent. En parallèle, les réalités sociales évoluent : santé mentale, diversité culturelle, inclusion, urgence climatique. L'école ne peut pas répondre à ces défis en mode survie. Elle doit être soutenue, valorisée, financée. Faire des coupes maintenant, c'est refuser de s'adapter. C'est forcer nos écoles à avancer à reculons dans un monde en accélération. Le coût du désengagement On dit souvent que l'éducation est une dépense. En réalité, c'est l'investissement le plus rentable qu'une société puisse faire. Chaque dollar investi dans l'école publique rapporte en cohésion sociale, en santé publique, en innovation, en prospérité (OCDE, 2016). À l'inverse, les coûts du désengagement sont énormes – mais moins visibles à court terme. Ils se traduisent par une hausse du décrochage (14 à 20 % des jeunes, selon les milieux ; MEQ, 2023), une perte de confiance des enseignants (près de 20 % des enseignants quittent la profession dans les cinq premières années ; IDQ, 2023), une pression à long terme sur les systèmes de santé et de justice et, ultimement, une érosion de notre tissu social. Investir avec courage Le Québec a tout pour être un chef de file mondial en éducation. Nous avons des enseignants passionnés, des chercheurs de pointe, des leaders pédagogiques créatifs, des élèves curieux et engagés. Mais il faut leur donner les moyens de réussir. Ce que je propose, c'est un changement de perspective. Plutôt que d'imposer des coupes en cascade, engageons une discussion sérieuse sur ce que nous voulons bâtir pour les prochaines générations. Augmentons les investissements là où l'impact est réel : services aux élèves, innovation pédagogique, formation continue, infrastructures physiques et numériques. Miser sur l'école, ce n'est pas faire plaisir aux syndicats ou céder à une pression politique. C'est faire un pari sur notre avenir collectif. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Prévention des féminicides
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« En l'absence d'un danger imminent, les autorités disposent de peu d'outils qui leur permettraient de désamorcer durablement la situation » dans les cas de violence perpétrée par un partenaire intime, note l'auteur. Un projet de loi criminalisant le contrôle coercitif à l'égard d'un partenaire intime a été freiné par le déclenchement des élections, déplore l'auteur Simon-Pier Labelle Analyste en politiques publiques et survivant.e de violence intime Au Québec et au Canada, le raz-de-marée des féminicides et des meurtres en contexte conjugal* se poursuit. En 2022, l'Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation recensait 184 féminicides au pays, une augmentation de près de 25 % par rapport à 2018, et le bilan annuel des victimes n'a pas fléchi depuis. La grande majorité d'entre elles – 93 % selon Statistique Canada1 – sont tombées aux mains d'un membre de leur famille ou d'un partenaire intime de genre masculin. Pourtant, comme en témoigne le journaliste Dean Beeny2 dans son analyse des drames survenus dans le comté de Renfrew, en Ontario, les meurtres commis par un partenaire intime font partie des rares crimes jugés « évitables ». Rarement spontanés, ils s'inscrivent plutôt dans une escalade de violence et de contrôle, de telle sorte que la famille, les proches, les collègues, les soignants et les forces policières sont parfois bien au fait des risques posés par un individu. Seulement, en l'absence d'un danger imminent, les autorités disposent de peu d'outils qui leur permettraient de désamorcer durablement la situation. Au contraire, une intervention malavisée pourrait voir s'aggraver la conduite de l'agresseur. Freiné par les élections Le projet de loi C-3323 proposait jusqu'à récemment de s'attaquer à un des éléments au cœur de cette dynamique en criminalisant le contrôle coercitif à l'égard d'un partenaire intime, c'est-à-dire toute tentative répétée d'user de violence ou menacer de le faire, de contraindre ou tenter de contraindre le partenaire intime à une activité sexuelle, ou d'agir de manière à ce que le partenaire intime craigne pour sa sécurité. Il détaillait à cet effet une série de comportements (surveiller les faits et gestes ou les communications ; contrôler l'emploi, l'apparence physique ou la santé ; limiter l'expression de la croyance, de la culture ou de la langue ; menaces) qui, individuellement, ne permettraient pas de procéder à une arrestation. Ensemble, ils brossent toutefois un portrait qui, pour les victimes, s'assombrit de jour en jour. Plusieurs territoires, dont l'Écosse, l'Espagne et l'Angleterre, ont adopté des approches similaires. Aucun ne souhaiterait revenir en arrière. La mise en place du projet de loi prévoyait également la formation des corps policiers quant aux enjeux de la violence intime et des comportements coercitifs et à leurs manifestations. Le personnel d'intervention pourra ainsi mieux déceler les facteurs de risque liés aux escalades de violence, comme l'a récemment recommandé le coroner dans son rapport sur le meurtre de Josée Barriault4, à Sainte-Julienne, en 2023. Déposé deux fois sans succès, le projet de loi C-332 avait finalement obtenu l'assentiment unanime – et in extremis – du Parlement. Le NPD, qui l'avait parrainé, a dû faire alliance avec le Parti conservateur pour faire fléchir le gouvernement minoritaire en place à la clôture de la session. Après être arrivé au Sénat, à l'automne 2024, le parcours de C-332 s'est vu freiné brusquement par le déclenchement des élections. Retour à la case départ. Comme le NPD ne pourra pas déposer à nouveau ce projet de loi, et puisque la campagne électorale et le discours public se sont réorientés vers l'économie, c'est désormais l'Association canadienne des chefs de police qui prévoit un évènement5 pour trouver une manière de relancer l'initiative. Maintenant, je me demande. Pourquoi un parti au pouvoir ne se résout-il pas à agir ? Combien de victimes se seront ajoutées lorsque les députés se lèveront pour applaudir, sourire aux lèvres, l'annonce des Journées d'action contre la violence faite aux femmes, en novembre ? S'en lave-t-on les mains parce que les mortes ne votent pas ? * Cette catégorie inclut les homicides et les infanticides. 1. Consultez la page « Les homicides de femmes et de filles liés au genre au Canada » 2. Lisez le chapitre « The Preventable Crime » (en anglais) 3. Consultez le projet de loi C-332 4. Lisez notre article « La formation des policiers à revoir, selon le coroner » 5. Consultez la page de l'Association canadienne des chefs de police (en anglais) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Quelques milliards de plus aujourd'hui ou une fortune demain
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Des militaires ukrainiens tirant avec une arme antiaérienne à Bakhmut, dans l'est du pays Il est moins coûteux pour le Canada et l'Europe d'armer l'Ukraine pour lui permettre de résister à l'agression russe que de consacrer 5 % du PIB à la défense, estime le professeur Justin Massie. Justin Massie Professeur titulaire et directeur du département de science politique, UQAM ; codirecteur, Réseau d'analyse stratégique ; codirecteur, Le Rubicon Lors du sommet de l'OTAN qui s'est tenu les 24 et 25 juin à La Haye, les alliés se sont engagés à porter les dépenses liées à la défense et à la sécurité à 5 % du PIB d'ici 2035, soit 3,5 % pour les dépenses militaires et 1,5 % pour les infrastructures critiques, le cyber, la résilience et l'innovation. Si ce niveau de dépenses en fait sourciller plusieurs, il existe aujourd'hui une stratégie plus immédiate et rentable pour le Canada : armer l'Ukraine pour qu'elle force la Russie à mettre fin à sa guerre d'agression. Le soutien direct à l'Ukraine et à son industrie de défense compte désormais parmi les objectifs de l'OTAN. Le sommet de La Haye a établi une feuille de route : les mises à jour annuelles des progrès en matière de défense commenceront à la mi-2026, suivies d'un examen collectif en 2029. La décision de laisser l'aide à l'Ukraine s'appliquer aux objectifs de l'OTAN est une reconnaissance du fait que la défaite de la Russie est un investissement de première ligne pour la sécurité de l'OTAN. Il y a quelques jours, le Pentagone, sous la direction du secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, et du responsable politique Elbridge Colby, a suspendu les livraisons de missiles d'interception Patriot, d'obus d'artillerie de 155 mm, de roquettes GMLRS, de missiles Hellfire et d'autres munitions de précision. Les responsables américains, y compris les membres du Congrès, ont prévenu que cette suspension encourageait la Russie et affaiblissait les défenses de l'Ukraine à un moment où les attaques russes contre les centres de population ukrainiens se multiplient. Kyiv a qualifié cette décision de « choc total », tandis que la Russie l'a saluée. Plutôt que de se contenter de se plaindre, l'Europe et le Canada devraient augmenter de manière significative leur soutien militaire à l'Ukraine. Une aide insuffisante Les promesses d'aide européenne et canadienne à l'Ukraine pour 2025 sont en effet insuffisantes. La promesse de 30 milliards d'euros de l'Europe est inférieure aux 44 milliards d'euros qu'elle a alloués annuellement à l'Ukraine entre 2022 et 2024. Les 4,5 milliards de dollars d'aide promis par le Canada pour 2025 sont à peine plus élevés que les 4 milliards de dollars qu'il a versés annuellement à l'Ukraine au cours des trois dernières années. Ni le Canada ni l'Europe n'ont renforcé leur soutien à l'Ukraine depuis le désengagement des États-Unis. La pause américaine affectant désormais des systèmes clés, l'Ukraine manque cruellement de munitions, de défenses aériennes et de plateformes pour repousser les bombardements quotidiens de la Russie. PHOTO GLEB GARANICH, ARCHIVES REUTERS L'explosion d'un drone militaire illuminant le ciel au-dessus de Kyiv, au milieu d'une attaque aérienne russe contre l'Ukraine Pourtant, il est moins coûteux d'armer l'Ukraine maintenant que de mener une guerre directe contre la Russie demain. Atteindre l'objectif de 3,5 % du PIB en matière de dépenses de défense représente un fardeau considérable. Par exemple, cette année, le Canada aurait besoin d'environ 70 milliards de dollars supplémentaires par rapport à l'année dernière pour atteindre cet objectif. En 2035, 3,5 % du PIB devraient représenter 161 milliards de dollars. De telles dépenses seront fiscalement et électoralement difficiles à soutenir, à moins que le Canada ne soit directement engagé dans une guerre majeure. En revanche, il en coûterait moins cher d'accroître immédiatement le soutien à la défense de l'Ukraine et cela contribuerait, par le fait même, à dégrader les forces armées de la Russie et à dissuader celle-ci de s'en prendre à d'autres pays. La déclaration de l'OTAN exhorte les alliés à supprimer les barrières commerciales et à exploiter les technologies émergentes pour la défense collective. Le Canada devrait saisir cette occasion pour établir des coentreprises afin de codévelopper et coproduire de l'artillerie, des drones, des intercepteurs de défense aérienne, des munitions et d'autres systèmes clés en partenariat avec l'Ukraine. Cela permettrait d'accélérer l'approvisionnement, de remplir les stocks, de soutenir la base industrielle et de contribuer à l'objectif de 5 % de l'OTAN, tout en réduisant la dépendance du Canada à l'égard des États-Unis. Les nouveaux objectifs de l'OTAN sont très ambitieux et peu soutenables. L'enjeu immédiat consiste à donner à l'Ukraine les moyens d'agir maintenant afin d'éviter d'être contraints de dépenser plus tard 5 % du PIB pour mener un conflit direct contre la Russie. Le coût d'une défaite russe en Ukraine est bien moindre que celui du réarmement européen et canadien nécessaire pour affronter la Russie sans le soutien des États-Unis. La voie la moins coûteuse et la plus rapide vers la paix consiste à aider l'Ukraine à vaincre la Russie maintenant. Lisez notre article « Ce que nous coûtera le boom des dépenses militaires » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

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