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sur la route : hybride léger ou total

sur la route : hybride léger ou total

Caradisiac18-07-2025
Renault a profité du restylage pour réorganiser son offre et laisser de la place aux Symbioz, Arkana et Duster. Désormais l'Austral n'est proposé qu'avec la motorisation E-Tech hybride de 200 ch. Il s'agit d'un 3-cylindres 1.2 développant 130 ch et 205 Nm de couple associé à deux moteurs électriques, le premier de 68 ch et 205 Nm qui entraîne les roues en mode 100 % électrique, et le second de 34 ch servant plutôt de générateur pour remplir la petite batterie hybride de 2 kWh. L'ensemble est relié à une boîte à crabots multimodes (comptant 4 rapports pour le moteur thermique, 2 pour le moteur électrique et 2 neutres, ce qui donne 15 modes possibles) une nouvelle optimisée au niveau de sa gestion électronique à l'occasion du restylage.
La motorisation de l'Austral est hybride autorechargeable. Elle propose de vraies séquences en 100% électrique. L'hybridation du 3008 est légère. Un petit moteur électrique placé dans la boîte soulage les efforts du thermique. Le SUV peut rouler seulement quelques mètres à faible allure en électrique.
Face à cette technologie très avancée, Peugeot réplique par une hybridation légère composée d'un 3 cylindres essence associé à une boîte double embrayage 6 rapports, dans laquelle est intégré le moteur électrique 48V d'une vingtaine de chevaux et 55 Nm. Le système développe 145 chevaux et 230 Nm. Notez qu'à la rentrée, le Peugeot 3008 sera commercialisé avec une motorisation hybride rechargeable de 195 ch.
D'emblée les deux SUV ne partent pas sur le même pied d'égalité. En ville, l'Austral autorise de vraies et nombreuses périodes de roulage en 100 % électrique qui permettent d'économiser davantage de carburant, alors que le système du 3008 permet de parcourir seulement quelques mètres à très faible allure en électrique. Dans ces conditions, l'Austral conserve une consommation moyenne autour de 5 litres, quand le 3008 grimpe facilement au-dessus de 6,2 litres. Consommations, agrément et châssis, l'Austral domine L'hybridation de l'Austral est plus avancée et lui permet de consommer moins. Sur notre parcours, le SUV de Renault a consommé une moyenne de 6,2 l/100 km.
Les accélérations sont également plus franches au volant du SUV de Renault. Ici, le 0 à 100 est annoncé en 8,4 secondes contre 10, 4 s pour le 3008. En revanche, la boîte automatique à crabots, n'est pas encore parfaite et laisse parfois le moteur très haut dans les tours, tardant à passer un rapport supérieur. On entend alors le 3 cylindres 1.2 gronder, ce qui n'arrive pas au volant du 3008. Le SUV de Peugeot, plus lourd d'une centaine de kilos, jouit d'un bon confort de conduite à basse vitesse mais sa mécanique se montre toujours un trop bruyante dans l'effort. Le Puretech offre une belle allonge, fort appréciable sur les grands axes mais aussi une V-Max supérieure de 201 km/h contre 180 km/h pour l'Austral. Au terme de notre boucle d'essai, le bilan de consommation est à mettre au crédit de l'Austral avec une moyenne de 6,2 l/100 km contre 7,5 l/100 km pour le 3008. L'apport de l'hybridation légère est bénéfique en ville. En usage mixte, la consommation du 3008 a atteint 7,5 l/100 km sur le même parcours.
L'Austral est un SUV plaisant à mener. Il ne prend pas de roulis, la caisse est bien maintenue et il est aujourd'hui plus dynamique que son concurrent. Un comble sachant que le 3008 a bati sa notoriété en partie grâce à son châssis. Cette troisième génération mise davantage sur le confort mais n'a plus le panache de ses prédécesseurs. Le train avant est moins accroché à la route que celui de l'Austral et il fait preuve d'une plus grande inertie dans les changements de cap. Rassurez-vous, le 3008 reste un SUV avec de grande qualité, mais il faut l'avouer le comportement routier de l'Austral est plus abouti. De plus, il offre la possibilité de sélectionner en option le système à quatre roues directrices 4Control (1 500 €), qui améliore de façon notable l'agilité en ville et les vitesses de passages sur route. Au décompte des points l'Austral remporte facilement la partie dynamique. Sur la route Renault Austral E-Tech hybride 200 Esprit Alpine Peugeot 3008 Hybrid 145 E-DSC6 GT Agrément moteur
Agrément boîte
Amortissement
Dynamisme
Emissions polluantes à l'usage
Insonorisation
Maniabilité
Performance
Position de conduite
Note : 16 /20 14 /20 Explication des critères de notation Sécurité Renault Austral E-Tech hybride 200 Esprit Alpine Peugeot 3008 Hybrid 145 E-DSC6 GT Crash-test (Euro Ncap)
Degré maximal d'autonomie
Freinage
Systèmes de sécurité
Visibilité périphérique
Note : 14,8 /20 13,6 /20 Explication des critères de notation

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Les actionnaires activistes ne lèvent pas le pied après une année 2024 record. Ces investisseurs, qui tentent d'influencer la gouvernance ou la stratégie des entreprises, ont été très combatifs depuis janvier. Harley Davidson, Hewlett Packard, Bausch Health, Warner Bros, Victoria's Secret: les sociétés cotées sont nombreuses à avoir été visées. La banque Lazard a recensé 150 nouvelles campagnes d'activisme dans le monde. Ce chiffre est comparable aux 153 campagnes des six premiers mois de 2024 et dépasse de 23 % la moyenne historique sur cinq ans. Le record de l'année dernière (avec au total 255 campagnes) pourrait donc être battu. Avec 70 campagnes, les Etats-Unis restent, comme souvent, le terrain de chasse privilégié des activistes. Les secteurs de la technologie, de l'industrie et de l'immobilier ont été particulièrement visés. L'Asie-Pacifique, un territoire attractif Le fonds Land & Buildings s'est montré particulièrement actif et a réalisé un quart des campagnes totales. Il a été remarqué pour, en février, avoir réussi à remporter 3 sièges au conseil d'administration de la firme NHI, société de placement immobilier, bien qu'il ne détenait que 1 % des parts avant la campagne. L'Asie-Pacifique est également un territoire attractif. Lazard note que les activistes ont été dynamiques sur le marché japonais avec 34 campagnes, le double du total habituel. Les fonds spéculatifs occidentaux, jusque-là peu présents sur le marché nippon, s'y découvrent un appétit nouveau. Dalton Investments a demandé à Fuji Media Holdings de nommer de nouveaux administrateurs, de scinder ses activités immobilières et de réformer la gouvernance d'entreprise, tout en cherchant à éviter une lutte pour le contrôle de l'entreprise. Baisse des nouvelles campagnes en Europe En Europe, a contrario, les données font ressortir une baisse de 23 % du nombre de nouvelles campagnes (30) par rapport au premier semestre 2024. Le Royaume-Uni est resté la juridiction la plus ciblée, représentant 33 % des nouvelles campagnes, bien qu'en baisse par rapport à la moyenne historique de 39 %. Pour la première fois depuis plusieurs années, la santé a été le secteur le plus visé. Le fond Elliott Management reste, avec 7 campagnes, le champion de l'activisme actionnarial. Fort de son expérience, le fonds d'investissement américain est même le seul acteur à avoir réalisé au moins une campagne dans chaque zone géographique. Le fonds de Paul Singer continue d'aligner les coups d'éclat : il est parvenu en février à contraindre le pétrolier britannique BP à changer de cap et de direction, après une arrivée au capital remarquée. Aux Etats-Unis, il s'est intéressé à Phillips 66, le raffineur texan qui avait tapé dans l'oeil de Warren Buffett il y a quelques années. Les nouvelles structures peinent, en revanche, à se faire une place sur un marché si compétitif : à peine un quart des campagnes lancées au premier semestre ont été le fait de nouveaux entrants sur le marché.

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