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Enfant de 3 ans tué par un camion poubelle à Paris: le chauffeur mis en examen pour «homicide routier»

Enfant de 3 ans tué par un camion poubelle à Paris: le chauffeur mis en examen pour «homicide routier»

Le Figaro5 days ago
L'enfant de trois ans a été renversé dans le 12e arrondissement de Paris dimanche alors qu'il traversait la rue sur un passage piéton avec sa tante.
À l'issue de sa garde à vue, le conducteur du camion poubelle qui a heurté mortellement un enfant de trois ans à Paris lundi, a été mis en examen pour «homicide routier», indique le parquet de Paris au Figaro, confirmant les informations du Parisien .
À lire aussi Délit d'«homicide routier» : ce que contient la loi
Le drame s'est déroulé vers 18 heures dimanche soir, dans le 12e arrondissement de la capitale. L'enfant de trois ans était sur sa trottinette, accompagné de sa tante, et traversait la rue sur un passage piéton. Celle-ci l'a lâché des yeux quelques instants et c'est à cet instant que l'enfant a été renversé par le camion.
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Selon une source policière, l'enfant s'est alors retrouvé bloqué sous les roues du véhicule, conscient, avec une jambe coincée sous une roue. Les secours sont rapidement intervenus sur place et une opération de levage du camion a été réalisée afin de désincarcérer l'enfant. Il a ensuite été pris en charge et transportée «dans un état critique» à l'hôpital Robert Debré, dans le 19e arrondissement de Paris. Des soins ont été prodigués au cours de la soirée, mais l'enfant est mort vers 22h20.
Dépistages d'alcool et de stupéfiants négatifs
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «homicide involontaire», confiée au service de traitement judiciaire des accidents de la préfecture de police. Le conducteur a lui été placé en garde à vue. Il a subi des tests de dépistage d'alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. Mercredi, «conformément aux réquisitions», il a été mis en examen des chefs «d'homicide routier par conducteur d'un véhicule terrestre à moteur et violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence et blessures routières avec incapacité n'excédant pas trois mois par conducteur de véhicule terrestre à moteur et violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence», indique le parquet de Paris. L'homme a été placé sous contrôle judiciaire avec «interdiction de conduire, interdiction de contact avec la famille de la victime, obligation de soins.»
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Dunkerque : une cinquantaine de migrants embarque sur un bateau vers l'Angleterre sous les yeux des vacanciers
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Dunkerque : une cinquantaine de migrants embarque sur un bateau vers l'Angleterre sous les yeux des vacanciers

Une vidéo publiée par Le Parisien montre quelques dizaines de migrants embarquer sur un pneumatique bondé pour tenter de rallier l'Angleterre. À son bord, des enfants, et très peu de gilets de sauvetage. Un canot pneumatique noir bondé, dont les boudins peinent à sortir de l'eau. Juchés sur les fragiles flotteurs, une cinquantaine de migrants, serrés les uns contre les autres, qui s'agrippent aux poignées à mesure que le bateau s'éloigne. Voilà la scène à laquelle ont assisté les vacanciers sur la plage de Malo-les-Bains à Dunkerque, ce dimanche 27 juillet, filmée par Le Parisien. «Je n'ai jamais vu un truc pareil», s'est alertée auprès du quotidien une habitante de cette ville du Nord, qui a noté à bord de l'embarcation des enfants dont deux bébés, et surtout l'insuffisance du nombre de gilets de sauvetage. Quelques minutes après le départ du semi-rigide, qui tanguait fortement au rythme des vagues, sept personnes étaient déjà tombées à l'eau, a encore indiqué la Dunkerquoise. «Il nous arrive de ramasser [des vêtements de migrants] en ce moment avec les nombreux départs. (...) C'est une situation catastrophique», a également affirmé un saisonnier travaillant sur la plage de Dunkerque qui souhaitait rester anonyme. Publicité Des migrants refusent d'être débarqués «Lors de certaines opérations de sauvetage, il arrive qu'une partie des migrants refuse d'être secourue par les moyens français», a précisé la préfecture du Nord auprès de Or, le droit de la mer interdit bien aux forces de l'ordre terrestres d'intervenir dans l'eau pour stopper les traversées, au risque de faire chavirer le bateau. La préfecture indiquait qu'une opération de sauvetage avait été menée le 29 juillet au large de Gravelines pour venir en aide à des migrants qui avaient pris la mer. Au total, 45 personnes ont été secourues. Mais d'autres, refusant d'être assistés, ont poursuivi leur route vers les côtes britanniques. «Dans cette configuration, compte tenu des risques encourus par les migrants en cas d'actions contraignantes pour les obliger à embarquer sur les moyens de sauvetage de l'État (chute à la mer, choc thermique, traumatismes divers), le choix est fait de les laisser poursuivre leur route.» En revanche, les migrants en danger de se noyer doivent être secourus, impose le droit international. La Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, adoptée en 1974, ainsi que la Convention des Nations unies sur le droit de la mer imposent que tout navire ayant connaissance d'une situation de détresse doive s'arrêter s'il est à proximité ou bien se dérouter s'il est au plus proche de la mer, dans la mesure où le bateau et l'équipage ne sont pas mis en danger à leur tour. En revanche, les personnes sauvées doivent ensuite être débarquées dans «un lieu sûr», et non pas obligatoirement dans «le port le plus proche», précise l'Organisation maritime internationale (OMI). Depuis le début de l'année, un peu plus de 16.000 migrants ont atteint les côtes britanniques depuis les plages du nord de la France, selon les chiffres du Home office. C'est 42 % de plus qu'à la même période l'année dernière.

Juan-les-Pins : une jeune femme grièvement brûlée en boîte de nuit à cause de shooters enflammés
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FIGAROVOX/TRIBUNE - Ce 26 juillet, des activistes pro-palestiniens ont interrompu une messe à l'église de la Madeleine, à Paris. La journaliste et essayiste Noémie Halioua, les Occidentaux sous-estiment la portée du militantisme d'extrême gauche propalestinien, qui est selon elle un levier d'influence. Noémie Halioua est journaliste et essayiste. Elle a notamment publié La terreur jusque sous nos draps (Plon, 2024). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Qu'ont en commun le Tour de France, la place de la République et Sciences Po ? A priori, rien. Le premier célèbre l'effort, la ténacité, le dépassement de soi. Le second vibre au rythme des foules, des élans d'espoir et de désespoir. Le troisième forme les élites, creuset des futurs gouvernants. Pourtant, un fil rouge les relie désormais : tous trois ont été pris en otage par une poignée d'agités du bocal, drapés dans leur keffieh, le regard mi-vitré, mi-agressif. Tous trois, ces derniers mois, ont été souillés par des militants vociférants, pétris de colère et de ressentiment, n'ayant que le mot « Palestine» à la bouche. À cette liste déjà trop longue s'ajoute désormais un joyau du patrimoine catholique parisien : ce samedi, c'est l'église de la Madeleine, majestueuse sentinelle du faubourg Saint-Honoré, qui a été prise pour cible. Publicité Les fauteurs de troubles ont patiemment attendu que la messe commence, que les chants s'élèvent, que les fidèles se recueillent. Ils ont guetté le moment de grâce, celui de la communion, pour couvrir les prières de leurs cris. Il ne s'agissait pas de manifester mais de profaner : corrompre l'acte liturgique par de l'agitation politique. Cette arrogance a ulcéré Monseigneur Patrick Chauvet, curé de La Madeleine, qui a annoncé son intention de porter plainte. Que voulaient-ils ? Que l'Église se fasse le porte-voix des Palestiniens. Des Palestiniens seulement. Pas un mot pour les cinquante otages israéliens encore détenus depuis vingt mois à Gaza, dans des conditions que l'on n'ose imaginer. Pas une larme pour les chrétiens brûlés vifs par centaines au Nigéria dans le même temps et dans l'indifférence générale. Les agitateurs ont choisi leurs damnés, leurs martyrs, et tant pis pour les autres. Ces agitateurs n'entrent pas à La Madeleine pour porter un message de paix, mais pour interrompre une prière et imposer leur obsession érigée en cause suprême En s'imposant par la force et en légitimant toutes les outrances, les activistes propalestiniens les plus exaltés révèlent leur nature totalitaire. Sous les oripeaux du progressisme et les habits du justicier se cache leur dessein : soumettre l'ensemble des institutions — jusqu'à l'Église — à leur dogme. Ces agitateurs n'entrent pas à La Madeleine pour porter un message de paix, mais pour interrompre une prière et imposer leur obsession érigée en cause suprême, supérieure à toutes les autres. Une démonstration de force dont le message est clair : rejoignez notre lutte, hissez notre drapeau, ou nous vous réduirons au silence. C'est une menace à peine voilée qui ne reconnaît pas de frontières : la cause palestinienne instrumentalisée se rêve hégémonique, aspire à supplanter toutes les luttes — sociales, économiques, spirituelles. La France, l'Église, nos institutions religieuses et laïques sont toutes sommées de se faire petites et d'accepter la domination idéologique et culturelle de l'antisionisme. Disons-le : l'agit-prop palestinien n'a rien d'une lubie estudiantine passagère : c'est un levier d'influence, un outil de déstabilisation, une entreprise de colonisation de l'imaginaire dont trop peu mesurent la portée. Il tend à imposer un nouveau mythe fondateur en Occident, comme il l'est depuis longtemps au Proche-Orient. 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