
« On espère que la fête ne va pas s'arrêter » : Dembélé et le PSG ne veulent pas redescendre de leur nuage
Une petite semaine, à peine, de préparation, deux buts de retard à cinq minutes de la fin du temps réglementaire et voilà que ce Paris au profil de victime se transforme en deux coups de génie, de patte et de tête, en incroyable et inattendu redresseur de sort.
Un casse à la Arsène Lupin, classe mais discutable, mais surtout une production à la David Copperfield, explosive et tape à l'œil, voilà le tour de magie qu'ont une fois encore réalisé les troupes de Luis Enrique, décidément façonnées pour emmener leurs supporters et les autres voyageurs faire des tours en ascenseurs émotionnels.
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Promis à être corrigé et privé de cette Supercoupe d'Europe par des Spurs de Tottenham plus en jambes, portés par leurs quarante-deux jours d'entraînement et leurs six matchs amicaux, le PSG n'a cette fois pas écrasé son adversaire de sa supériorité balle au pied.
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Mais, et c'est là que ce groupe rend aussi dingue qu'admiratif, avec rien ou presque dans le réservoir si ce n'est de l'orgueil et de la hargne, il est parvenu à défier les lois de la physique, du physique, à enterrer son adversaire et à propulser ses 6000 supporters qui avaient fait le déplacement dans les étoiles au terme d'une séance de tirs au but favorable.
« C'est la force de caractère de l'équipe qui nous a permis de revenir »
Épuisé par la tournure des événements, à deux doigts d'en perdre son français, Luis Enrique est pourtant resté très mesuré face à la performance de ses troupes. « Le match de ce soir était très bizarre, a-t-il concédé. C'est normal qu'il y ait cette différence entre les deux équipes. Pour faire un bon match, tu dois avoir la condition physique mais aussi la condition technique. Aujourd'hui on a vu le manque de technique qui était le nôtre. Ça me rappelle quand j'étais joueur et que je rentrais de vacances, je me demandais comment faire. Tottenham méritait beaucoup plus que nous de l'emporter. »
Jamais rassasiés, toujours morts de faim, les Parisiens ont tout de même savouré ce nouveau trophée à sa juste valeur, un mois après avoir terminé la précédente saison sur une note amère avec une claque reçue en finale de la Coupe du monde des clubs contre Chelsea (3-0). Un moment d'égarement, une anomalie, presque, chez ces insatiables compétiteurs drogués à la victoire et au bonheur.
« C'était un match difficile après une semaine d'entraînement. Physiquement, on n'est pas encore prêts mais on est restés concentrés, raconte Ousmane Dembélé, élu homme du match. C'est la force de caractère de l'équipe qui nous a permis de revenir. On avait fait le plus dur et quand on a égalisé à 2-2, on avait le sentiment qu'on allait gagner le match. »
« Les équipes vont nous attendre »
Cette abnégation s'est fait sentir, notamment, chez les remplaçants qui ont su apporter un supplément d'âme au moment où l'on pensait les champions d'Europe incapables de renverser la situation, au pied du mur. Mais à l'image de Kang-in Lee, qui avait réduit l'écart, et de Gonçalo Ramos, auteur du but égalisateur, ils ont uni leurs forces pour arracher une deuxième Coupe d'Europe en l'espace de deux mois.
« C'est un jour magnifique, on a gagné un trophée spécial car on ne sait pas si on aura l'occasion de jouer une autre fois cette compétition, savoure l'attaquant portugais. Cette abnégation, c'est le fruit de tout le travail réalisé depuis la saison dernière. On a beaucoup de confiance en tous les joueurs, on travaille toujours jusqu'à la fin du match. On ne lâche jamais, non ! On est ici pour gagner, pas seulement pour jouer. »
Si cette Supercoupe d'Europe lance ce nouvel opus sur des bases incroyables, les hommes de Luis Enrique ne voulaient pas verser dans l'euphorie la plus totale et comptent bien garder les pieds sur terre. Chacun était conscient du travail qui reste à accomplir avant que la machine rouge et bleu ne retrouve son rythme infernal lui ayant permis de rouler sur l'Europe entière. Un statut aussi prestigieux que lourd à porter.
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