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« C'est un lieu mythique » : Montmorency fête son parc historique et l'abandon de la voie rapide

« C'est un lieu mythique » : Montmorency fête son parc historique et l'abandon de la voie rapide

Le Parisien2 days ago
Des arbres séculaires à la place du bitume et des voitures, près de quatre hectares de fraîcheur préservés au cœur de
Montmorency
plutôt qu'une voie rapide. Les habitants de la commune et des alentours avaient de multiples raisons de se réjouir de l'inauguration
du parc historique du château de Dino
samedi midi.
Montmorency a ouvert au public son plus grand parc et renoue ainsi avec son histoire qui avait vu
Sarah Bernhardt
ou Edmond Rostand fréquenter les lieux, et surtout Jean-Jacques Rousseau y demeurer avant de devoir prendre la fuite après la publication de « Émile ou de l'éducation », le 9 juin 1762, pour échapper à son arrestation.
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En ciblant les retraités, François Bayrou brise l'un des plus puissants tabous politiques
En ciblant les retraités, François Bayrou brise l'un des plus puissants tabous politiques

Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

En ciblant les retraités, François Bayrou brise l'un des plus puissants tabous politiques

POLITIQUE - La fin de la retraite fiscale, au sens propre. En dévoilant les pistes du budget 2026 ce mardi 15 juillet, le Premier ministre François Bayrou a annoncé une année blanche dans les dépenses de l'État. Avec dans son baluchon deux mesures qui touchent directement les retraités, une tranche de la population jusqu'à présent épargnée par la classe politique. Dans son plan d'économie de 43,8 milliards d'euros en 2026, François Bayrou a annoncé une année blanche, qui exclut de fait toute revalorisation des pensions de retraite sur l'inflation. La seconde disposition porte sur la révision de l'abattement de 10 % sur le calcul de l'impôt sur les revenus pour « frais professionnels » dont bénéficiaient jusqu'à présent toutes les classes de retraités. En conférence de presse, François Bayrou a insisté sur la nécessité de « partager » l'effort général, difficilement acceptable sinon. Avant de tenter de minimiser l'annonce, en assurant que l'abattement ne sera pas purement supprimé mais « sera revu et transformé en forfait annuel, ce qui permettra de protéger davantage les petites retraites, de garantir un pouvoir d'achat inchangé aux retraites moyennes et de remettre dans le droit commun les retraites importantes ». Déjà fragilisé à Matignon, le chef du gouvernement a senti le besoin de justifier cette mesure qui, il le sait, va coincer. Car toucher au niveau de vie des retraités était jusqu'alors un tabou, pour tous les camps. « Toujours les mêmes » qui trinquent Avant François Bayrou, Michel Barnier avait lui aussi tenté de faire contribuer davantage cette catégorie de population. En octobre 2024, l'éphémère chef du gouvernement envisageait de « demander un effort à tout le monde » en décalant au 1er juillet l'indexation des pensions sur l'inflation. Que n'avait-il pas dit ? De l'extrême droite au Parti socialiste, tous les ténors s'étaient élevés contre une mesure « mesquine » (Marine Le Pen) ou « injuste » pour la gauche. Le gouvernement Barnier censuré, l'idée resurgit en janvier 2025 par la voix de la ministre chargée du Travail et de l'Emploi Astrid Panosyan-Bouvet. Elle évoque alors une contribution de « peut-être 40 % des retraités » à la protection sociale. Et provoque immédiatement un tollé, sans renoncer pour autant. Trois jours avant la présentation du budget, elle persiste et signe dans une interview au Nouvel Obs: « Il faut arrêter de voir les retraités comme un bloc homogène. L'effort ne sera juste que s'il est partagé par tous. » Voilà la mesure confirmée. François Bayrou a bien pris soin d'y mettre les formes, en soulignant que tous ne seraient pas concernés. Mais la classe politique reste arc-boutée. « La rigueur promise par François Bayrou franchit toutes les lignes rouges : non-remboursement des médicaments, hausse des impôts, désindexation des retraites », s'insurge sur X l'allié du RN Éric Ciotti, quand le socialiste Arthur Delaporte dénonce « des milliards d'économies, toujours pour les mêmes : demandeurs d'emploi, retraités, fonctionnaires, patients ». Des élections et des chiffres Si l'opposition est vent debout, ce n'est pas parce que tous les partis plébiscitent de concert une autre méthode d'économie : la gauche veut taxer les plus aisés, l'extrême droite et la droite ciblent les immigrés et les prestations sociales. En revanche, tous partagent une analyse commune, bien que difficilement avouable : s'attaquer aux portefeuilles des retraités et les mécontenter représente un vrai risque électoral. Surtout à un an des élections municipales, quand cette part de l'électorat ne cesse d'augmenter et qu'ils sont toujours nombreux à se rendre aux urnes. « Sur les 54 millions de Français en âge de voter, à peu près la moitié a plus de 50 ans. Et d'ici à dix ans, le nombre de personnes ayant entre 75 et 85 ans va passer de 4 à 6 millions. C'est en quelque sorte un électorat d'avenir ! », observait en octobre dans La Croix Luc Rouban, directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Preuve de la sensibilité du dossier ? Dans les partis du socle gouvernemental, aucun député n'a soutenu spécifiquement les efforts demandés aux retraités. Pas même au sein du MoDem, où on se contente de vanter un discours « de vérité, de crédibilité et de justice » sans faire explicitement mention de ces deux mesures. Il n'empêche, une fois sorti des considérations politiques (et électoralistes), les chiffres vont dans le sens de François Bayrou. Car selon plusieurs économistes, cette tranche d'âge est loin d'être la plus à plaindre financièrement – même si d'importantes disparités peuvent exister. En parallèle, la seule suppression de l'abattement fiscal pour les « frais professionnels » pourrait faire économiser « 4 milliards et demi d'euros par an », chiffrait en janvier le président du Medef Patrick Martin qui y est favorable. François Bayrou n'a pas repris cette donnée lors de sa conférence de presse et se fixe un objectif global de 9,9 milliards d'économies dans son volet « mesures de justice sociales et fiscales ». Mais s'il venait à rétropédaler, le Premier ministre devrait faire une croix sur près de la moitié des économies voulues. Pour un gain politique dont il n'est pas sûr de profiter, vu l' épée de la censure brandie à peine les pistes présentées.

Paris : 20 000 personnes se sont déjà baignées dans la Seine en dix jours
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timean hour ago

  • Le Parisien

Paris : 20 000 personnes se sont déjà baignées dans la Seine en dix jours

Ils sont près de 20 000 à pouvoir se targuer d'avoir piqué une tête dans l'eau de la Seine . Une première depuis 100 ans permise depuis l'ouverture des trois sites de baignade parisiens le 5 juillet dernier. Un franc succès, selon la Ville, d'autant qu'en raison d'une météo moins clémente et par mesure de précaution, le fleuve a déjà été fermé à la baignade durant quatre jours . Les files d'attente relayées sur les réseaux sociaux n'ont pas découragé les Parisiens qui se sont bousculés le week-end prolongé du 14 juillet pour espérer se mettre à l'eau. Entre samedi et ce lundi, 12 354 personnes ont ainsi profité de la Seine pour se rafraîchir. Soit 6 683 personnes à Bercy, 3 065 au Bras Marie et 2 606 sur le site de Grenelle avec vue sur la tour Eiffel. De quoi réjouir la Ville de Paris qui, par un communiqué de presse publié ce mardi en fin d'après-midi, se félicite de ce « succès populaire » qui « témoigne d'un véritable désir de lieux de vie ouverts, partagés et apaisants, une nouvelle façon d'habiter Paris ». Ces trois sites de baignade gratuits et ouverts jusqu'au 31 août « s'inscrivent dans un projet ambitieux de reconquête des espaces naturels et de mise en valeur du fleuve, symbole de l'identité parisienne et marquent une avancée majeure pour le bien-être des habitantes et des habitants », déclare la ville de Paris.

Prisons : un avocat plaide la levée de de la détention provisoire de son client en exhibant un rat
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Le Parisien

timean hour ago

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Prisons : un avocat plaide la levée de de la détention provisoire de son client en exhibant un rat

Sous les regards éberlués du magistrat et de la procureure de la République, un avocat a apporté un rat mardi lors d'une audience de prolongation de la détention provisoire de son client devant le tribunal de Paris. Une façon de dénoncer une fois de plus les « conditions d'hygiène déplorables » dans lesquelles vivent les détenus dans les prisons françaises, « Je ne suis pas venu tout seul », déclare Me Romain Boulet en s'approchant du juge des libertés et de la détention (JLD). « Voici Marie-Madeleine, que j'ai attrapée ce matin sur le parking de la maison d'arrêt de Nanterre », poursuit l'avocat. C'est un coup d'éclat auquel le tribunal ne s'attendait pas, lors de cette audience visant à décider de la poursuite de la détention provisoire d'Eddy B. ou de sa mise en liberté avant son procès pour trafic de stupéfiants. À la barre, l'avocat explique sa démarche peu orthodoxe par ses nombreuses procédures infructueuses engagées pour dénoncer l'indignité des conditions de détention de ses clients et auxquelles l'administration répond systématiquement qu'il « ne présente pas assez de preuves ». « Je n'ai pas le droit d'entrer en prison avec un appareil photo. Je ne peux pas vous montrer à quoi ressemble une cellule, le mur des douches recouvert d'excréments », poursuit-il. « Alors voilà, je suis venu avec Marie-Madeleine », sourit l'avocat. Au 1er juin 2025, le nombre de détenus dans les prisons françaises était de 84 447 pour 62 566 places opérationnelles, selon les données du ministère de la Justice. La densité carcérale atteint 165,6 % en maison d'arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines. En plus du problème récurrent de surpopulation, les prisons françaises souffrent de vétusté, régulièrement dénoncée par des associations, par la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), ou encore des avocats. La France a été condamnée en 2020 par la Cour européenne des droits de l'Homme ( CEDH) pour traitements inhumains et dégradants en prison. À la barre, Me Boulet continue sa démonstration : « Ce rat est porteur d'au moins quatre maladies : la variole du singe, l'hépatite, la toxoplasmose et la leptospirose. Si j'ouvrais sa boîte ici, on évacuerait immédiatement la salle. Et pourtant les détenus vivent avec et il ne se passe rien» , déplore l'avocat. Au terme des délibérations, le juge des libertés et de la détention n'a pas demandé la prolongation de la détention du client de Me Boulet qui sera soumis à un contrôle judiciaire à sa sortie de la maison d'arrêt de Nanterre à la fin du mois. « Maître, qu'allez-vous faire du rat ?», s'est inquiété le magistrat avant de quitter la salle.

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