Iran : Téhéran dénonce des sanctions américaines «malveillantes» sur le commerce du pétrole

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Le Parisien

3 hours ago

• Le Parisien

Kamala Harris sort un livre sur sa campagne contre Donald Trump et ne veut « plus faire partie du système »

Une première interview depuis sa défaite face à Donald Trump. Invitée ce jeudi soir, dans une émission américaine, l'ancienne candidate à la Maison Blanche a affirmé « ne plus vouloir faire partie du système ». Quelques jours auparavant, Kamala Harris avait annoncé ne pas vouloir se présenter au poste de gouverneur de Californie . Une nouvelle candidature à la Maison Blanche en 2028 n'est cependant pas exclue, selon la presse américaine. « Récemment, j'ai pris la décision de ne pas retourner dans le système, du moins pour l'instant », a-t-elle déclaré jeudi soir dans le « Late Show » du présentateur Stephen Colbert . « Je pense qu'il est défaillant » assure Kamala Harris, âgée de 60 ans. Elle qui a toujours « cru » que « nos systèmes seraient suffisamment solides pour défendre nos principes les plus fondamentaux », estime « qu'à l'heure actuelle, ils ne sont pas aussi solides qu'ils devraient l'être », a affirmé l'ex-sénatrice et procureure générale de Californie . Vice-présidente de Joe Biden entre 2021 et 2025, Kamala Harris souhaite désormais parcourir les États-Unis en échangeant avec les Américains sans qu'il y ait un cadre « transactionnel, où je leur demande leur vote » a-t-elle expliqué jeudi soir. Un peu plus tôt dans la journée, elle a annoncé, sur les réseaux sociaux, publier un livre en septembre intitulé « 107 Days » qui raconte « les coulisses » de sa campagne présidentielle « la plus courte de l'histoire moderne » en 2024. La participation de la démocrate dans l'émission phare de Steven Colbert intervient alors que la chaîne américaine CBS a annoncé, dimanche 17 juillet, mettre fin au programme en mai 2026 . Il s'agit de la fin de la franchise « Late Show » lancée sur CBS en 1993. « Je ne suis pas remplacé. Tout cela est en train de disparaître », a souligné l'animateur de 61 ans, en froid avec la chaîne à propos d'un accord à 16 millions de dollars conclu avec Donald Trump .

Le Figaro

3 hours ago

• Le Figaro

Iran : les accusations occidentales de tentatives «d'assassinats» à l'étranger sont «sans fondement» selon Téhéran

L'Iran a contesté les accusations portées par les États-Unis et d'une dizaine d'Etats occidentaux sur les «tentatives d'assassinats et d'enlèvements» réalisés par le régime iranien. L'Iran a rejeté vendredi 1er août les accusations de tentatives «d'assassinats et d'enlèvements» à l'étranger portées par les États-Unis et plus d'une douzaine d'alliés occidentaux, estimant que celles-ci étaient «sans fondement». Dans un communiqué, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a ajouté que ces accusations étaient une «tentative visant à détourner l'attention du public de la question la plus urgente du moment, à savoir le génocide en Palestine occupée», a-t-il dit en référence à la guerre dans la bande de Gaza. Publicité Le porte-parole iranien a dénoncé les accusations occidentales comme «des mensonges éhontés (...) relevant d'une campagne malveillante d'iranophobie destinée à faire pression sur la grande nation iranienne». Dans une déclaration commune, plusieurs pays occidentaux avaient accusé jeudi les services de renseignement iraniens de «tentatives» visant «à tuer, kidnapper et harceler des personnes en Europe et en Amérique du Nord». Outre les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Albanie, l'Autriche, la Belgique, le Canada, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Espagne et la Suède sont signataires de cette déclaration. «Nous nous engageons à travailler ensemble pour empêcher que de tels actes ne se produisent et nous appelons les autorités iraniennes à mettre immédiatement fin à ces activités illégales sur nos territoires respectifs», ont-ils dit. Aucune précision n'a été donnée sur la nature de ces attaques ni où elles auraient eu lieu.

Le Parisien

5 hours ago

• Le Parisien

Guerre en Ukraine : la dernière vague de frappes russes sur Kiev est « écœurante », juge Donald Trump

Au lendemain des bombardements sur Kiev, qui ont fait au moins 26 morts dont trois enfants, jeudi, Donald Trump a réagi, qualifiant d'« écœurante » cette dernière vague d'attaques russes sur l'Ukraine. Le président américain a confirmé qu'il allait bien prendre des sanctions contre la Russie, déclarant : « Je ne sais pas si cela va avoir un impact, mais nous allons le faire ». Son émissaire spécial, Steve Witkoff, en déplacement en Israël en ce moment, se rendra ensuite en Russie, a-t-il fait savoir. Steve Witkoff a déjà rencontré à plusieurs reprises le président russe Vladimir Poutine. « Nous allons imposer des sanctions. Je ne sais pas si les sanctions le dérangent », a encore dit Donald Trump jeudi. Il a donné jusqu'à la fin de la semaine prochaine à la Russie pour cesser les hostilités en Ukraine, sous peine de dures sanctions économiques. Le président américain envisage en particulier des sanctions dites « secondaires », c'est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe. Donald Trump a en particulier critiqué l'Inde pour ses achats d'hydrocarbures et d'armement russes. Le républicain de 79 ans avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine, persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d'arrêter rapidement la guerre en Ukraine , déclenchée par l'invasion russe de février 2022. Cette promesse a fait long feu et laissé place à une frustration grandissante envers le maître du Kremlin.