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L'heure du départ et le parcours de l'UTMB Mont-Blanc modifiés

L'heure du départ et le parcours de l'UTMB Mont-Blanc modifiés

L'Équipe9 hours ago
Des modifications ont été apportées sur le 100 miles de l'UTMB Mont-Blanc, qui débutera le 29 août à Chamonix. L'heure du départ et le parcours ont été modifiés.
25 jours avant le départ du 100 miles de l'UTMB Mont-Blanc, plus célèbre ultra-trail du monde, des changements viennent d'être annoncés. Déjà, l'heure de départ des coureurs a été avancée d'un quart d'heure. Ceux-ci s'élanceront donc place du Triangle de l'Amitié, à Chamonix, non pas à 18 heures, comme de tradition, mais à 17h45.
D'autre part, la section entre Chamonix et Les Houches, soit du km 0 au km 25, a été modifiée. Le tracé a été changé en raison d'éboulements. Il passera par une nouvelle route. « Après plusieurs études de terrain, une variante a été choisie pour garantir votre sécurité tout en préservant l'esprit du tracé original », a fait savoir l'UTMB sur son site.
Walmsley presque sûr de manquer l'UTMB
4 kilomètres de plus que l'an dernier
L'UTMB annonce également que le ravitaillement de La Balme (40e km) a été supprimé, afin de préserver le site et limiter l'impact écologique sur la réserve naturelle Contamines-Montjoie. La course, qui fait une boucle autour du massif du Mont-Blanc, se déroulera cette année sur une distance de 174 km (170 km l'an dernier) et un dénivelé positif de 9 900 mètres.
Une publication partagée par HOKA UTMB® Mont-Blanc (@utmbmontblanc)
Les barrières horaires n'ont, elles, pas changé entre chaque ravitaillement. Il faudra mettre maximum 46 heures pour boucler la boucle et faire partie du classement des finishers.
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Une école de surf à la pointe de la Torche rend le sport accessible à tous les amateurs de vagues
Une école de surf à la pointe de la Torche rend le sport accessible à tous les amateurs de vagues

Le Parisien

time18 minutes ago

  • Le Parisien

Une école de surf à la pointe de la Torche rend le sport accessible à tous les amateurs de vagues

Depuis son lancement en 2021, l'école de surf La Torche Surf Coaching est une référence chez les jeunes et, depuis plus récemment, chez les seniors, qui découvrent ou redécouvrent les joies de la déferlante avec plus ou moins de talent et de grâce face aux vagues. Si l'une des participantes au cours prodigué par Dominique Maudet et Adam Dorotte soutient que, « le plus dur est d'enfiler la combinaison », au final, les surfeurs de cette session d'apprentissage estivale sont unanimes : « On s'est éclatés, et peu importe le reste. » Le sport peut sembler inaccessible aux néophytes, avec un équipement spécifique et un risque d'accident qui en repoussera certains, mais les deux moniteurs de l'école sont là pour rassurer. Et ils fournissent par ailleurs tout le matériel nécessaire, dont les fameuses combinaisons, à enfiler avant de se rendre sur la plage. Avant même de voir la mer, les choses peuvent donc se compliquer, surtout en cas de forte chaleur. « Pas de souci, tu verras, une fois dans l'eau, il n'y aura plus de plis et tu pourras la remonter », souffle l'une des participantes expérimentée à une novice qui peine visiblement à enfiler la combinaison sèche, n'ayant pas réussi à passer le stade des genoux. Une fois le groupe bien habillé, il est temps de cheminer sur le sable doux et fin de la Torche, la planche sous le bras, pour atteindre la superbe plage et découvrir les vagues… Pendant le trajet, le novice pas très sportif pourra se demander avec inquiétude comment il réussira à se lever sur la planche, pas forcément en mode Slater, mais au moins pour avoir le temps d'immortaliser en photo ce moment inédit. Mais il pourra compter sur la bonne humeur et la solidarité sans faille des autres participants. Certains se connaissent déjà et rassurent les novices, les aidant dans toutes leurs démarches préalables. Et pour toutes les questions qui restent sans réponse, les deux moniteurs viennent à la rescousse. « Je reviendrai ! » Après un petit échauffement et un premier passage dans l'eau pour se mouiller, et surtout estomper ces maudits plis de la combinaison qui entravent quand même les mouvements des jambes, place aux choses sérieuses. L'une des participantes, quinquagénaire qui n'a pas honte d'avouer qu'elle n'a surfé qu'une fois ou deux dans sa jeunesse est immédiatement prise en charge par Adam, qui va montrer une patience d'ange et décomposer sur le sable les différents mouvements à faire sur l'eau. « Ça paraît facile ainsi, mais je ne suis pas sûre que, dans l'eau, je parvienne à lever jambes et bassin », murmure une autre des quinquagénaires novices. Les plus aguerris partent avec enthousiasme dans l'eau et rapidement, prennent les vagues avec élégance et aisance, sous la houlette de Dominique et Adam. D'autres sont déjà ravis de pouvoir rester sur la planche sans passer dessous. On ne se décourage pas et on remonte, suivant les conseils avisés du moniteur. L'esprit du cours est bien loin de la compétition, surtout marqué par de grands éclats de rire et la convivialité, tandis que le professionnalisme des deux moniteurs permet de progresser très rapidement. Aucun participant ne rencontre ainsi de difficulté pour ôter sa combinaison. « Je ne suis vraiment pas douée, mais je suis ravie de passer un moment dans l'eau, à m'amuser et surtout décompresser », sourit l'une des débutantes. « C'était le but et c'est réussi. Je m'étais lancé le défi de faire une séance de surf et je suis fière d'être allée jusqu'au bout. Je reviendrai ! » Pratique : pendant l'été, La Torche Surf Coaching propose des cours particuliers d'une ou deux heures (80 ou 140 euros la session, respectivement), mais aussi des cours en duo (140 ou 240 euros) ou en famille, avec des séances d'une heure et demie (240 euros, plus 30 euros par personne dans la limite de 6).

Le jour où... Jean-Pierre Rivère : « Tu vas perdre ton argent, tu vas te faire laminer »
Le jour où... Jean-Pierre Rivère : « Tu vas perdre ton argent, tu vas te faire laminer »

L'Équipe

time41 minutes ago

  • L'Équipe

Le jour où... Jean-Pierre Rivère : « Tu vas perdre ton argent, tu vas te faire laminer »

Avant la réception de Benfica ce mercredi 6 août, lors du 3e tour préliminaire aller de la Ligue des champions, le futur ex-président de Nice, Jean-Pierre Rivère, s'est confié sur ses quatorze années à la tête du club. Jean-Pierre Rivère a racheté l'OGC Nice 12 M€ le 11 juillet 2011. Quatorze ans plus tard, un 11 juillet toujours, il a annoncé son départ de la présidence d'un club qu'il a replacé sur la carte du football français après plusieurs années d'errance. Pourquoi ? Parce qu'il a senti, à 67 ans, que c'était le moment de tourner la page ; parce que la joie de recruter un Mario Balotelli - fin août 2016 - n'était plus possible ; parce qu'il avait moins les mains libres et parce que, surtout, il a envie de découvrir de nouveaux horizons, comme celui du cinéma. Mercredi, dans un salon d'un grand hôtel parisien, le futur ex-patron du Gym - il quittera officiellement ses fonctions le 20 août - s'est replongé dans les moments marquants de cette vie de foot. « Comme ça paraissait impossible, ça m'a donné encore plus de motivation pour réussir », a-t-il résumé à plusieurs reprises. Le jour où... Il a eu l'idée de racheter l'OGC Nice « Je connaissais deux personnes dans le football : Éric Roy et Olivier Echouafni. Ils me répétaient régulièrement : "Pourquoi tu ne reprendrais pas le club ?" J'avais vendu mon entreprise trois ans plus tôt. La grande majorité des gens me disaient : "Tu vas perdre ton argent, tu vas te faire laminer." Mais comme ça me paraissait impossible, ça m'a donné encore plus de motivation pour réussir. La seule chose qui me freinait était la notoriété. Personne ne me connaissait, j'étais très bien dans mon coin. La force de ce club, c'est qu'il s'appelle Nice. La Côte d'Azur est le lieu où tous les gens qui ont de l'argent viennent passer l'été. J'ai toujours pensé qu'un jour, un gros investisseur poserait son jet à Nice et rachèterait le club. Ma fierté, c'est d'avoir réussi cet objectif (en juin 2016, des investisseurs chinois et américains rachètent, à hauteur de 80 % du capital, l'OGC Nice. Depuis août 2019, le club appartient à Ineos, propriété du milliardaire britannique Jim Ratcliffe). J'ai même eu la chance de gagner de l'argent, même si j'aurais pu faire beaucoup mieux financièrement. J'ai eu la possibilité de racheter des actionnaires minoritaires, mais je ne l'ai pas fait, parce que dans ma tête, j'avais pris l'engagement moral de ne jamais remettre un euro dans le football. » Il a pensé à jeter l'éponge « À chaque fois qu'il y a eu des incidents dans le stade (il évoque notamment les incidents en tribunes en marge de la rencontre entre Nice et Saint-Etienne en novembre 2013, lorsque des supporters des Verts avaient arraché et jeté des sièges de l'Allianz-Arena, faisant neuf blessés), je me suis demandé ce que je faisais là. Vous mettez des années à faire venir des familles et des enfants, et d'un seul coup, vous avez l'impression de repartir de zéro. Je n'ai jamais pensé à partir quand ça allait mal. J'ai toujours pris cette vie dans le football avec beaucoup de recul. Au final, je ne retiens que les bons moments. » « On va jusqu'à un compromis de vente, mais fort heureusement, j'avais pris la précaution de faire en sorte qu'il ne soit valide que lorsque l'argent était déposé » A propos de la tentative de rachat, en 2016 Il a failli revendre le club à un prince saoudien « Je suis approché par un ancien haut responsable de l'État français (Éric Besson). Ce dernier me propose un rendez-vous avec Jean-Marie Messier (PDG de Vivendi entre 1996 et 2002), qui a des clients saoudiens. Je me retrouve à Paris, à l'aéroport, dans une réunion, où on me dit : "Jean-Pierre, vous ne pouvez pas louper cette opportunité, vous avez toujours le souci de faire grandir le club, et là vous avez l'opportunité de le faire." Je rencontre un Anglais (l'homme d'affaires Edward Blackmore), qui sert d'interface et qui me conduit en Arabie saoudite pour rencontrer un prince (le prince Mohammed Ben Abdulrhamann Ben Abdullah Al-Faiçal). Je sors de cette réunion assez perplexe. Malgré cela, on va jusqu'à un compromis de vente, mais fort heureusement, j'avais pris la précaution de faire en sorte qu'il ne soit valide que lorsque l'argent était déposé. On fait tout de même une conférence de presse de présentation (le 29 janvier 2016) durant laquelle je prends la précaution de dire que le rachat sera finalisé quand l'argent sera versé. Mon avocat me dit : "Jean-Pierre, c'est quand même embêtant parce que s'ils veulent faire durer ce compromis, ça peut durer longtemps, même s'il n'y a pas l'argent." « Le prince saoudien, c'était du vent » C'était un dimanche, j'étais en train de laver ma voiture. J'appelle Blackmore et lui lance : "Je ne crois absolument pas à ton histoire. Tu travailles au Moyen-Orient, et moi, je connais une famille extrêmement puissante au Moyen-Orient. Tu n'as pas le choix : soit avant demain 18 heures, tu casses le contrat, soit tu ne mets plus un pied au Moyen-Orient. Ne me prends pas à la légère, je suis extrêmement sérieux dans mes propos, et c'est ce qu'il va arriver, parce que ce que tu as fait, c'est de l'escroquerie." C'était un coup de poker. Je connaissais effectivement une famille saoudienne, mais elle n'aurait rien pu faire. Le lendemain, le contrat était résilié. Le prince saoudien, c'était du vent, et depuis, Blackmore a mal fini (l'homme d'affaires britannique a été condamné en février à six ans et huit mois de prison après avoir falsifié un contrat avec le Paris-SG pour escroquer de 3,4 millions de livres [3,9 M€] sa belle-famille ainsi qu'une société financière). » « Au départ, cela a fait sourire beaucoup de monde au club. Je pense à Mario parce que je sais que ça ne va pas à Liverpool » A propos du recrutement de Mario Balotelli Il a pensé à recruter Mario Balotelli « Au départ, cela a fait sourire beaucoup de monde au club. Je pense à Mario parce que je sais que ça ne va pas à Liverpool. Sur internet, je ne vois que des mauvaises choses sur Mario. Mais je trouve quelque chose qui attire mon attention : cette fameuse histoire où il croise un gamin qui lui demande un autographe. Il lui demande ce qu'il fait là, le gamin lui dit qu'à l'école, on l'embête. Il prend le petit dans sa voiture, il l'amène à l'école et il va parler au directeur pour dire qu'il ne veut plus que le petit soit embêté. Celui qui agit de la sorte est forcément une bonne personne, c'était le cas de Mario. » Il a réussi à convaincre Favre de recruter Balotelli « Je contacte Mino (Raiola, l'agent de Balotelli) qui refuse pendant plusieurs semaines de me présenter Mario. Finalement, on parvient à se voir. Le coach (Lucien Favre), lui, ne voulait pas en entendre parler. Mais Mario vient chez moi. Lors de ce rendez-vous, Mino m'explique devant le joueur pourquoi il ne faut pas le prendre, à cause de ses frasques, ses sorties et de la proximité avec Monaco. Je discute trois heures avec Mario, il est d'accord pour venir mais il veut parler au coach. J'en parle à Lucien (Favre), qui me répétait qu'il n'avait pas le temps. J'insiste, on se retrouve un jour d'été à Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes), un petit village de l'arrière-pays où Lucien habitait. J'arrive avec Mino et Mario qui portait un sarouel. Mino me lance : "Tu te fous de moi, tu vois où tu m'amènes ?" J'arrive dans un bar que je ne connais pas, des cyclistes me saluent. Niveau confidentialité, c'était la catastrophe. Coup de bol, les cyclistes s'en vont. Je me souviens du regard du coach qui me dit que ce n'est pas un joueur de football quand il le voit habillé de la sorte. Ils parlent finalement une heure de football, Lucien me dit que c'était agréable, mais il n'est toujours pas très chaud. Le dernier obstacle, c'est que Liverpool voulait 26 M€ mais nous, on avait zéro. Finalement il est sorti pour zéro. C'est le transfert où je me suis le plus amusé. » Balotelli-Nice, deux ans de haut et de (quelques) bas Il a été au clash avec les propriétaires « Les promesses n'ont jamais été tenues. On est champions d'automne (lors de la saison 2016-2017), mais on comprend à la trêve que ces gens-là (Chien Lee, Alex Zhang, Paul Conway) ne nous feront pas grandir. On doit recruter Memphis Depay au mercato hivernal. Julien (Fournier, le DG) avait négocié dans des conditions incroyables. Mais il va finalement à Lyon. Si on fait Depay, je ne pense pas qu'on termine champions (Monaco en 2017), mais deuxièmes oui. C'est là qu'on comprend que les Chinois sont juste là pour gagner de l'argent. Dans le même temps, j'apprends que Chien Lee avait contracté un prêt, qu'il veut que je signe. Si ce prêt avait été signé, je ne sais pas où l'OGC Nice serait aujourd'hui. C'était un prêt très toxique. Dans ma tête, c'était : "Si je les laisse là (les actionnaires), le club est mort." » Il a convaincu Ineos de racheter le club « Un jour de janvier 2019 (le 10), je dis à Julien : "La seule façon de les sortir, c'est de partir. Demain matin, on fait une conférence de presse pour dire qu'on s'en va." On part, mais je ne peux pas rester à Nice, marcher dans la rue en ayant mis le club dans les mains de ces gens (il quitte la présidence entre janvier et août 2019). Ça devient obsessionnel chez moi d'essayer de trouver un repreneur. Juste avant mon départ, j'avais lu un reportage sur Ineos dans la presse économique où la dernière phrase était : "Ils aiment le foot, ils vont s'installer à Monaco." J'envoie un mail pour solliciter un rendez-vous avec Jim Ratcliffe, mais je n'ai pas de réponse. Je relance une fois par mois, et une semaine après mon départ, je reçois un mail de Bob Ratcliffe (le frère de Jim) qui me dit qu'il souhaite me rencontrer. Nous avons deux rendez-vous le même jour avec Julien : le matin à Londres avec le PIF (fonds public d'investissement saoudien), qui voulait des renseignements sur le Gym, l'après-midi avec Ineos. On lance les négociations avec Ratcliffe. Les Chinois ont montré de la réticence à vendre, mais les représentants d'Ineos ont été très tenaces. Cela a pris plus de six mois mais on y est arrivés. » « C'est la seule fois où je me suis laissé influencer. Je ne sais pas pourquoi j'y suis allé. C'était pour défendre le club mais j'y suis allé vraiment à contrecoeur » A propos des incidents lors de la réception de Marseille, en 2021 Il a suscité la polémique après les incidents de Nice-Marseille « Si je pouvais effacer une chose, ce serait bien celle-ci. On mène 1-0 (à l'Allianz Riviera le 22 août 2021), tout va bien et ça dérape (Dimitri Payet touché par un jet de bouteille puis envahissement d'une partie du terrain). Après l'interruption, les réunions avec la préfecture et la sécurité durent très longtemps. C'était un coup de massue derrière la tête. Une fois que les réunions sont terminées et que la décision d'interrompre la rencontre est prise, je me retrouve dans un petit bureau où il y avait deux personnes. On me pousse à aller en conf : "Tu dois défendre le club, tu dois sauver les trois points." Je n'avais absolument pas envie de m'exprimer. C'est la seule fois où je me suis laissé influencer. J'y vais comme un soldat qui sait qu'il va se faire mitrailler. C'était une conférence de presse catastrophique. Je ne sais pas pourquoi j'y suis allé. C'était pour défendre le club mais j'y suis allé vraiment à contrecoeur. Je n'ai pas exprimé ce jour-là mon sentiment personnel (il avait insisté sur la responsabilité des Marseillais). » Jean-Pierre Rivère après l'arrêt de Nice-OM : « Je n'ai pas compris la décision de nos confrères marseillais » Il a été confronté aux tensions entre Fournier et Galtier « J'ai beaucoup de respect pour Julien, on a passé neuf premières années où c'était très agréable. Les suivantes ont été plus complexes. Il y a eu un affrontement d'ego entre les deux hommes, qui a fait que la relation s'est vraiment tendue. Il y avait presque de la provocation d'un côté comme de l'autre. C'était devenu : tu dis rouge, je dis noir. Quand vous êtes au milieu, vous avez une sensation compliquée à gérer. » Qui a fait fuiter le mail de Fournier accusant Galtier ? Il a failli convaincre Cavani de signer à Nice « C'est une piste qu'on a explorée. On va assez loin, je rencontre son frère qui vient au club, je parle avec Edinson en visio qui était à Valence (où l'avant-centre uruguayen a finalement signé libre en août 2022). Si on avait mis 1 million de plus sur la prime, ce qui était ma demande, on aurait pu le faire venir. Mais on m'a dit non, du coup, j'ai arrêté là. On ne peut plus gérer ce type de dossiers si on n'est pas le seul décideur. » Il a joué un rôle de médiateur lors de la réunion entre les présidents de L1 « "Jean-Bière", il me semble que c'était moi. Ça fait longtemps que je suis dans les instances. Ce qui m'a toujours heurté, ce sont les infos qui sortent alors qu'on est encore en réunion. Pour moi, certains servent leurs propres intérêts. Ces sorties médiatiques répétées et systématiques, je trouve ça insupportable. » « Nasser, tu es un tyran ! » ; « John, tu viens de je ne sais où, cow-boy ! » : au coeur de la réunion du 14 juillet 2024 qui a fait basculer l'avenir du football français Il a décidé de partir « C'est un long cheminement. Mais je pars serein car le club est structuré, entre de bonnes mains, avec un actionnaire solide, un super coach (Franck Haise), un très bon directeur sportif (Florian Maurice) et Fabrice (Bocquet) qui est directeur général depuis trois ans, connaît parfaitement le club et saura prendre la suite en tant que président avec succès. »

« La démarche judiciaire sans fin »  : pourquoi Delfim en veut encore à l'OM plus de vingt ans après
« La démarche judiciaire sans fin »  : pourquoi Delfim en veut encore à l'OM plus de vingt ans après

L'Équipe

time41 minutes ago

  • L'Équipe

« La démarche judiciaire sans fin » : pourquoi Delfim en veut encore à l'OM plus de vingt ans après

Depuis plus de vingt ans, l'ancien milieu portugais de l'OM Delfim se livre dans une invraisemblable procédure afin d'obtenir réparation d'une blessure subie à Marseille, d'après lui. Le premier coup de fil remonte au 28 novembre 2022. Depuis le Portugal, sur recommandation d'un ami dirigeant en France, Delfim nous avait narré, ce soir-là, ses dernières aventures, sa peine, surtout, et son combat « pour la vérité » : « Je suis là pour ouvrir un peu mon coeur. » Près de vingt ans après son départ de l'OM, en 2006, l'ex-international portugais (1 sélection) se bat toujours, seul contre tous, et parfois contre lui-même, pour faire reconnaître et indemniser une blessure qui aurait ruiné sa vie. Le lundi 2 juillet 2001, sa photo fait la une du cahier des sports de La Provence. Formé au Boavista, le jeune milieu droitier du Sporting, 24 ans à l'époque, vient d'être recruté par Bernard Tapie contre 20 millions de francs, l'équivalent de 4,5 M€. Un contrat de cinq ans l'attend après une saison tronquée (12 matches) par des soucis à un genou mais qui n'a pas atteint sa bonne réputation. L'OM, lui, sort de deux exercices très délicats, l'instabilité est encore forte cet été-là et le bilan comptable final ne sera guère plus reluisant (9e place). Si Delfim recense 21 apparitions en 2001-2002, il n'en affichera qu'une la saison suivante. Une entrée en jeu d'une quinzaine de minutes face à Nantes (0-2), lors de la première journée, délocalisée à Lyon. Ce 3 août 2002, lors du trajet en car, le joueur se souvient s'être endormi dans une mauvaise position et avoir ressenti des douleurs lombaires au réveil. Puis, au retour à Marseille, il dit avoir été manipulé à deux reprises par le kiné du club, deux et quatre jours après le match, sans effet, la seconde intervention aggravant même la situation, selon ses dires. Dans ses conclusions, un de ses avocats décrit : « Il quitte la pièce dans laquelle il a été brutalement manipulé, courbé, en pleurs : la douleur l'empêche de se redresser. C'est à compter de cette date [...] que le concluant devra cesser la pratique du football à très haut niveau, même s'il a tenté de reprendre cette activité par la suite, mais son élan a été brisé. S'en est suivie une très longue, trop longue, série de mésaventures médicales, psychologiques et juridiques. » Il reprend sa carrière en pointillé Après plusieurs diagnostics et opérations bancals, Delfim se voit poser, à vie, une plaque et des vis dans la colonne vertébrale. Son corps n'est pas fait pour reprendre la compétition. Il ne peut plus tenir ses enfants en bas âge dans ses bras. Dans nos colonnes, Antonio Gaspar, physiothérapeute de la sélection portugaise, parle d'un « état d'invalidité totale » courant 2004. Mais le Portugais reprendra le fil de sa carrière, en prêt d'abord, au Moreirense (Portugal) en 2005, pour sept matches, avant de rejouer 13 matches à Marseille, dont le fameux match des Minots, jusqu'à la fin de son contrat, de partir à Berne puis de rentrer au pays. On a retrouvé les Minots de PSG-OM 2006 Pendant sa convalescence, déjà, en 2003, Delfim s'était attaqué publiquement à la responsabilité du club, qui ne le payait plus, et de son néo-président Christophe Bouchet. Pourtant, à son retour, en 2005, il ne voulait plus parler de son « trou », trop heureux de retoucher le ballon. Mais il n'a jamais vraiment oublié. Alors, en 2012, il a rouvert le dossier et demandé au tribunal de Marseille la désignation d'un expert médical pour évaluer son préjudice. Le rapport d'expertise a été rendu six ans plus tard, début 2018, et a conclu à un état antérieur à sa période marseillaise. L'ex-milieu a donc exigé son annulation et de nouvelles instructions, tout en assignant le kiné, son ancien club et l'assureur et en réclamant respectivement 850 000 et 20 000 euros au premier et au second. Il a encore perdu et a été condamné pour « procédure abusive », le 19 mars 2019. On a retrouvé les Minots de PSG-OM 2006 Le 6 octobre 2021, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a confirmé la décision mais a retiré le caractère abusif, étant donné que ses antécédents concernaient des blessures au genou. Outre une « stratégie judiciaire tardive et placée sous le signe d'une certaine hésitation », la cour retient « l'absence de lien de cause à effet entre les soins prodigués et les douleurs invoquées ». L'OM, dans son argumentaire, assénait : « Cette nouvelle procédure et la remise en cause de la probité de l'expert apparaissent une étape de plus dans la démarche judiciaire, sans fin, de Monsieur Delfim. » Ce qui n'a fait que renforcer le courroux du plaignant. « Ils ont vraiment tué l'athlète rêveur, mais, sans s'en rendre compte, ils ont énormément renforcé... L'HOMME ! » Delfim, dans un courriel En preuve de sa bonne foi, Delfim nous a fait suivre pas moins de 137 pièces. Des coupures de presse, des décisions de justice, des échanges avec ses avocats, l'UNFP et la LFP, des attestations de témoin, son contrat avec l'OM, sa déclaration d'accident du travail, des ordonnances, des radios de ses vertèbres... Dans un courriel, il utilise ces formules : « Mon silence est fini ! La force de ce véritable DRAME met en évidence la faiblesse de l'homme soumis à la force du pouvoir et de l'argent ! [...] Ils ont vraiment tué l'athlète rêveur, mais, sans s'en rendre compte, ils ont énormément renforcé... L'HOMME ! » Delfim a démarché les plus grands cabinets de la place parisienne pour défendre sa cause, celle, écrit-il, d'un « des meilleurs joueurs de sa génération » devenu « un cobaye » au milieu des « tentacules de la loi OM », qui, d'après lui, impressionne la justice française. En plus de dix années de procédure, il a changé d'innombrables fois de conseil, soit par manque de résultat, soit par soupçon de collusion. Il a fini par accepter de nous rencontrer, le 11 mai 2023, lors d'un de ses passages à Paris, même silhouette affûtée, chevelure brune et teint hâlé, mais a toujours repoussé l'idée d'un entretien formel à l'échéance de son pourvoi en cassation. Lequel est tombé le 6 février dernier, rejetant lui aussi sa requête. La crainte d'être « poursuivi, observé et contrôlé par les forces gouvernementales françaises » Avant la décision, fin 2024, Delfim nous indiquait avoir été « poursuivi, observé et contrôlé par les forces gouvernementales françaises à Bordeaux » et en a déduit que « notre communication est logiquement contrôlée ». Depuis, il se fait plus discret, toujours persuadé d'être « surveillé par les autorités françaises ». Dans un message, il annonce s'être désormais tourné vers la Cour européenne des droits de l'Homme, sans vouloir s'exprimer davantage. Avec cette signature erronée mais si évocatrice : « DelfiLm ».

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