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Le film «Heldin» représentera la Suisse aux Oscars 2025

Le film «Heldin» représentera la Suisse aux Oscars 2025

24 Heures3 days ago
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Le drame de Petra Volpe sur le personnel soignant a été choisi pour concourir à un prix à Los Angeles. Le film devra attendre décembre afin de savoir s'il figure parmi les nominations finales.
Publié aujourd'hui à 17h39
Le drame de Petra Volpe «Heldin» a été désigné pour représenter la Suisse aux Oscars.
AFP
«Heldin» («En première ligne») de Petra Volpe est le film officiel avec lequel la Suisse partira en lice pour le prix du meilleur film international lors de la 98e cérémonie des Oscars à Los Angeles . L'annonce a été faite mardi par l'Office fédéral de la culture (OFC).
La publication de la sélection finale des nominations en décembre permettra de savoir si «Heldin» sera retenue dans le cercle restreint des films candidats à un Oscar, écrit l'OFC dans un communiqué.
Le Jury a donc préféré le film de Petra Volpe à celui du Vaudois Lionel Baier («La cache») et celui de la Tessinoise Denise Fernandes («Hanami»). Le jury a motivé son choix en expliquant que «Heldin» est un drame captivant de bout en bout et que Petra Volpe a su placer son héroïne au «coeur de son récit».
Présenté en première mondiale à la Berlinale, le film rend hommage au personnel soignant. Il suit un service de chirurgie en sous-effectif d'un hôpital suisse.
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ATS
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Ce 26 janvier 2017, Bernard Stamm était entré dans l'histoire, et cette photo capturée par Jean-Guy Python est gravée dans son cœur et sa mémoire. «C'est vrai qu'elle est belle, mais je n'ai rien eu à faire, dit-il. C'est le talent de ceux qui sont de l'autre côté de l'objectif qui fait parfois des miracles.» Il est là, Bernard Stamm, sur ce quai. Mais il est encore en mer. Perdu entre deux mondes. Des instants rares fixés sur une carte numérique puisqu'il faut bien vivre avec son temps. Fabrice Aragno est tombé sous le charme Est-ce cette image forte qui avait sauté aux yeux de Fabrice Aragno , alors en quête de l'homme idéal qui donnerait la réplique à Clotilde Courau sur son premier long métrage? «Il y a dix ans, j'étais membre du jury du Festival du film de Locarno, dit l'ancien collaborateur et assistant de Jean-Luc Godard pendant plus de vingt ans. Et j'avais rencontré Clotilde Courau qui faisait elle aussi partie de ce même jury. L'évidence qu'elle serait LA femme de ce film est venue assez rapidement. Pour L'homme, c'est venu plus tard. Je suis tombé sur une photo de Bernard Stamm qui était parue dans un journal en Suisse, et j'avais été saisi par son visage, son regard.» La suite? C'est un tapis rouge. Des léopards qui s'affichent un peu partout. Des flashes qui crépitent et une marée humaine qui tangue dans la touffeur tessinoise. La Piazza Grande est aussi belle à marée haute qu'à marée basse. Adolescent turbulent faisant les 400 coups sur sa moto, bûcheron de haut vol, matelot dans la marine marchande, puis coureur au large, et désormais hôte dans un ancien moulin dans le Finistère sud, la vie de Bernard Stamm est un roman d'aventures. Il raconte un homme qui a bravé les mers du Sud et traversé bien des tempêtes. Un homme capable d'élever du corail dans son jardin. Un homme qui organise les Fêtes maritimes de Brest. Qui va chercher un bateau à Djibouti pour le ramener en Méditerranée en se jouant des pirates de la mer Rouge. Un homme qui achète avec sa nouvelle compagne, Odile, un moulin du XVIe siècle et ses dépendances «dans leur jus» pour les transformer en un petit paradis perdu dans les Abers. Comment cet homme-là, de 62 ans – qui ne les fait, mais alors pas du tout – se retrouve-t-il à l'affiche d'un petit chef-d'œuvre esthétique? Bernard Stamm avait l'habitude des objectifs «Cela a pris du temps, dit-il. Je suis de nature curieuse et lorsqu'ils m'ont appelé, j'ai dit pourquoi pas? Après tout, dans le métier de marin, on est un peu habitué à la caméra et aux appareils photos. Ce n'est pas quelque chose qui me fait peur ou qui me met mal à l'aise. Après, entre ça et tourner un film, c'est un autre monde que j'ai découvert.» Et de relancer: «Je n'avais strictement aucune idée de ce monde-là, de ses contraintes, de ses spécificités. Lorsque Fabrice est venu pour la première fois en Bretagne pour faire des premiers essais, ça s'est très bien passé. Clotilde a été dès le début d'un incroyable soutien pour me mettre à l'aise et m'aider. On a fait quelques bouts de scènes improvisées et ça s'est super bien passé. Puis est venu le temps du tournage. Quand tu crois que c'est bon après qu'il a dit «coupez», et qu'il te dit: «OK, c'était top, mais on la refait!», c'est pas la même chose d'y retourner et de se remettre dans le truc.» Quand il embarque sur «Le lac», le plus breton des marins suisse ne sait pas encore que cette aventure au long cours le mènera jusque sous les feux des projecteurs de Locarno où il a découvert le film comme tout le monde. «Que dire si ce n'est que je suis scotché? Tous ces gens qui sont là aujourd'hui, cette belle équipe, ce sont des artistes, des peintres. Et ce film, c'est un tableau sublime. Quand tu tournes une scène, un plan, tu ne peux pas t'imaginer ce que ça va donner dans le film. Et eux, ils savent.» Cette vision du réalisateur confrontée aux réalités pratiques des scènes tournées sur l'eau a provoqué quelques malentendus. «Parce que parfois, on me disait d'aller dans telle direction, mais que ce n'était pas possible, à cause du vent et des contraintes de la navigation. J'ai donc dû apprendre à naviguer autrement, parfois. De façon plus poétique. Souvent, l'élément à prendre en compte prioritairement, c'était la lumière et pas forcément le vent. Malgré ça, je trouve que les scènes de navigation pure sont très réalistes et crédibles. Il faut vraiment être un grand spécialiste de la voile pour trouver des détails qui clochent.» De nombreuses captations ont été réalisées lors des Cinq jours du Léman, course à laquelle participe éperdument le couple. Sur ce lac, théâtre sublime, on se frôle, se touche. Peu de mots. 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