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L'économie canadienne se contracte encore en mai, signes de rebond en juin

L'économie canadienne se contracte encore en mai, signes de rebond en juin

La Pressea day ago
L'économie canadienne se contracte encore en mai, signes de rebond en juin
(Ottawa) Statistique Canada indique que l'économie s'est contractée pour un deuxième mois consécutif en mai, mais que des signes de rebond ont été observés en juin.
La Presse Canadienne
L'organisme fédéral indique que le produit intérieur brut (PIB) réel a reculé de 0,1 % en mai, soit la même baisse qu'en avril.
Statistique Canada explique le recul au mois de mai par la situation dans les industries productrices de biens, notamment celles des mines, des carrières et du pétrole et du gaz.
Le secteur de la fabrication a progressé de 0,7 % en mai, compensant partiellement une baisse de 1,8 % en avril, lorsque les droits de douane américains sont entrés en vigueur.
Statistique Canada indique que, selon ses premières estimations, le PIB réel devrait croître de 0,1 % en juin grâce à la vigueur du commerce de détail et de gros, mais que le secteur de la fabrication devrait de nouveau reculer.
Dans l'ensemble, l'organisme indique que les données préliminaires pour le deuxième trimestre de l'année montrent que l'économie est restée essentiellement inchangée.
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Le pire évité pour l'économie canadienne, mais l'incertitude fait mal
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La Presse

time34 minutes ago

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Le pire évité pour l'économie canadienne, mais l'incertitude fait mal

Les droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits canadiens ont été portés à 35 % vendredi, mais les produits conformes à l'accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM) sont exemptés. (Montréal) Malgré le décret du président américain, Donald Trump, le Canada est l'un des pays les moins frappés par ses visées protectionnistes. L'incertitude fait tout de même mal aux entreprises, prévient le milieu des affaires québécois. Stéphane Rolland La Presse Canadienne Les droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits canadiens ont été portés à 35 % vendredi, mais les produits conformes à l'accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM) sont exemptés. « Les conséquences des annonces actuelles sont gérables pour l'économie canadienne, a analysé l'économiste Sébastien McMahon, d'iA Groupe financier, en entrevue. Pour le moment, on s'en tire relativement bien. » M. McMahon a souligné, en entrevue, que près de 90 % des exportations canadiennes sont exemptées des droits de douane, car elles sont conformes à l'ACEUM. Même si le gouvernement Carney n'est pas parvenu à une entente commerciale avant l'échéance du 1er août, le Canada a un avantage concurrentiel par rapport aux autres partenaires commerciaux, même ceux qui ont signé une entente. Aujourd'hui, en tenant compte des exemptions de l'ACEUM, on se retrouve le deuxième pays avec le tarif le plus faible vers les États-Unis. Donc, le Mexique est en premier. Après ça, c'est nous avec un tarif moyen d'environ 5 %. Sébastien McMahon, économiste d'iA Groupe financier Certaines industries sont toutefois touchées plus durement, notamment l'aluminium, le cuivre, le bois d'œuvre et le secteur automobile, qui sont frappés d'autres droits de douane. Une incertitude qui fait mal Les entreprises souffrent toutefois de l'incertitude économique, a nuancé la présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Véronique Proulx, en entrevue. « C'est l'incertitude qui fait le plus mal à nos entreprises et à nos régions », a-t-elle déploré. La voix du milieu des affaires québécois est préoccupée par la baisse des investissements des entreprises, tandis que l'économie est « sur pause ». « Ça va avoir un impact sur le moyen et long terme par rapport à notre capacité, en fait, de garder nos entreprises, notamment industrielles, dans les différentes régions du Québec », a prévenu Mme Proulx. PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE La PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Véronique Proulx Dans le secteur manufacturier québécois, les investissements ont reculé de 318 millions par rapport à l'an dernier, selon un bilan tracé par la FCCQ à partir des données de Statistique Canada. L'effet sur l'économie du Québec s'est aussi fait sentir sur les emplois. Il s'est perdu 15 000 emplois dans le secteur manufacturier au cours des six premiers mois de l'année, toujours selon le bilan de la FCCQ. Ce chiffre est de 25 000 emplois pour le secteur de la construction et de 4000 emplois dans le secteur primaire. « Nos entreprises ont réduit la production et laissent aller des travailleurs, malheureusement », a déploré Mme Proulx. L'incertitude ne se dissipera pas complètement, mais les choses pourraient s'améliorer, croit M. McMahon. « Il va demeurer un sentiment d'incertitude, mais peut-être que l'incertitude pourrait réduire parce qu'on se rend compte que ce n'est peut-être pas un scénario catastrophe qu'on est en train de vivre. » La priorité sera de préserver le libre-échange entre les États-Unis et le Canada afin de limiter les dégâts, a ajouté l'économiste. « L'important c'est que l'accord de libre-échange tienne la route à long terme. Maintenant, quand on regarde vers 2026, ça nous amène à un nouveau risque. Est-ce que Donald Trump va s'opposer au renouvellement de cet accord-là ? Va-t-il vouloir le renégocier ? » Cette négociation est critique pour l'économie, a abondé Mme Proulx, mais, devant un président imprévisible, le gouvernement Carney doit aussi agir sur ce qu'il peut contrôler, a-t-elle plaidé. Elle a donné en exemple les politiques d'achat local des gouvernements. Elle est aussi revenue à la charge contre les restrictions du nombre de travailleurs étrangers temporaires. « C'est maintenant qu'ils doivent agir pour aider les entreprises qui vont être contraintes de réduire leur production parce que le gouvernement fédéral ne renouvelle pas les permis de travail », a-t-elle ajouté.

Le milieu des affaires ne veut pas d'accord à la hâte
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time2 hours ago

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L'acier, l'aluminium et l'automobile canadiens ont été les principales victimes des premiers droits de douane, mais le président américain a finalement accepté d'explorer un éventuel accord. Le milieu des affaires ne veut pas d'accord à la hâte Des organisations d'entreprises canadiennes qui suivent avec anxiété les négociations commerciales avec les États-Unis ne souhaitent pas que le pays conclue un accord à la hâte, même si l'incertitude pèse sur leurs membres. Tara Deschamps La Presse Canadienne Après que le président américain Donald Trump a appliqué des droits de douane de 35 % sur de nombreux produits canadiens pendant la nuit, les groupes représentant les petites entreprises, les producteurs d'acier et autres acteurs du secteur canadien ont passé la journée de vendredi à marteler un message unifié : « mieux vaut ne pas avoir d'accord qu'un mauvais accord ». « Un peu plus de temps maintenant peut apporter des avantages durables à une économie nord-américaine intégrée, et l'attente en vaut la peine », a expliqué Candace Laing, présidente et cheffe de la direction de la Chambre de commerce du Canada. Le Canada entretient des relations tendues avec son plus proche allié depuis le début de l'année, lorsque Donald Trump a entamé sa deuxième présidence avec un régime tarifaire ciblant son voisin du nord et un vaste groupe d'autres pays. L'acier, l'aluminium et l'automobile canadiens ont été les principales victimes de ses premiers droits de douane, mais le président américain a finalement accepté d'explorer un éventuel accord. Il a fixé au 1er août la date limite pour conclure un accord commercial et a indiqué que, si aucun accord n'était négocié d'ici là, les droits de douane sur les marchandises non conformes à l'Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) augmenteraient immédiatement. Cette exemption signifie qu'une grande partie du commerce transfrontalier du Canada est actuellement exemptée de droits de douane, selon Mme Laing. « Cependant, toutes les entreprises canadiennes ne bénéficient pas de cet avantage, et la hausse des droits de douane à 35 % sur les produits non conformes à l'ACEUM leur impose un fardeau supplémentaire », a-t-elle ajouté. Elle estime que les entreprises canadiennes et américaines ont rapidement besoin de plus de certitude. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) partage cet avis. Elle prévient que l'incertitude actuelle empêche bon nombre de ses 100 000 membres de planifier l'avenir. L'absence de résolution a laissé les entreprises dans l'incertitude quant à la nécessité de réduire leurs activités ou de licencier du personnel. « La FCEI soutient l'idée qu'il vaut mieux ne pas conclure d'accord plutôt que de conclure un accord défavorable, mais l'absence d'un accord signifie que les entreprises ne pourront pas planifier adéquatement l'avenir », a souligné Jasmin Guénette, vice-président des Affaires nationales à la FCEI. La présidente d'Unifor, Lana Payne, a mentionné que l'impact des droits de douane sur les travailleurs et les entreprises ne doit pas être sous-estimé, rappelant les licenciements et les réductions de quarts de travail depuis le début de la guerre commerciale sous Donald Trump. « Il s'agit d'un jeu d'extorsion auquel se livre le président des États-Unis », a avancé Mme Payne, dont le syndicat représente plus de 315 000 travailleurs. « Nous ne pouvons pas permettre que les tactiques qu'il utilise avec nous conduisent à négliger l'industrie automobile, les travailleurs forestiers et les travailleurs de l'acier », a-t-elle précisé. Mme Payne estime que le Canada dispose de leviers, comme l'aluminium, les minéraux critiques, l'électricité, le pétrole ou encore la potasse, et devrait les utiliser pour riposter. Elle a indiqué avoir répété ce message à l'ambassadeur du Canada aux États-Unis et au cabinet du premier ministre. « Nous devons nous battre pour tous les travailleurs, car nous savons que cela ne s'arrêtera pas à eux, a-t-elle soutenu. Il est important, dès maintenant, de fixer des limites et de comprendre que le Canada dispose d'une grande force et d'un important levier, et que nous devrons en utiliser une partie. » Avec des informations d'Alessia Passafiume à Ottawa

Trump appelle les gouverneurs de la Fed à arracher le pouvoir à Powell
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La Presse

time5 hours ago

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Trump appelle les gouverneurs de la Fed à arracher le pouvoir à Powell

(Washington) Le président américain Donald Trump a appelé le conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale à usurper le pouvoir du président de la Fed, Jerome Powell, critiquant le président de la banque centrale américaine pour ne pas avoir abaissé les taux d'intérêt à court terme. Josh Boak Associated Press Sur sa plateforme Truth Social, vendredi, M. Trump a qualifié M. Powell de « têtu ». Le président de la Fed fait l'objet d'attaques verbales virulentes de la part du président républicain depuis plusieurs mois. La Fed a la responsabilité de stabiliser les prix et de maximiser l'emploi. M. Powell a maintenu le taux directeur, cette année, affirmant que les responsables de la Fed devaient évaluer l'impact des droits de douane massifs imposés par l'administration Trump sur l'inflation. M. Trump a écrit que si M. Powell ne diminuait pas de façon importante les taux, « le conseil devrait assumer le contrôle et faire ce que tout le monde sait qu'il faut faire ». Deux des sept gouverneurs de la Fed, Christopher Waller et Michelle Bowman, ont publié vendredi des déclarations indiquant qu'ils estimaient que les droits de douane n'auraient qu'un impact ponctuel sur les prix et que le marché du travail s'affaiblirait probablement. De ce fait, ils ont exprimé leur désaccord lors de la réunion de la Fed mercredi et ont plaidé pour de légères baisses de taux par rapport à ce que M. Trump souhaitait. Même si le président Trump, qui a nommé M. Waller et Mme Bowman, a affirmé que l'économie américaine était en plein essor, il a salué leurs arguments. Le rapport sur l'emploi de vendredi a montré un ralentissement rapide de l'économie, avec seulement 73 000 emplois créés en juillet et des révisions à la baisse ramenant les totaux de juin et de mai à 19 000 et 14 000 respectivement. Donald Trump estime que les baisses de taux entraîneront une croissance plus forte et une réduction du coût du service de la dette pour le gouvernement fédéral et les acheteurs de maisons. Le président affirme qu'il n'y a pratiquement pas d'inflation, même si la mesure privilégiée par la Fed pour mesurer l'inflation se situe à 2,6 %, ce qui est légèrement supérieur à son objectif de 2 %. M. Trump a appelé à une réduction draconienne du taux directeur de la Fed de 3 points de pourcentage, une baisse importante par rapport à la moyenne actuelle de 4,33 %. Le risque est qu'une baisse de taux aussi importante entraîne une injection de capitaux supérieure à la capacité d'absorption de l'économie, ce qui pourrait accélérer l'inflation. La Cour suprême a suggéré, dans un arrêt rendu en mai, que M. Trump ne pouvait pas révoquer M. Powell pour un désaccord politique. Cela a conduit la Maison-Blanche à enquêter sur la possibilité de destituer le président de la Fed pour un motif valable en raison des dépassements de coûts de ses projets de rénovation de 2,5 milliards US. Le mandat de Jerome Powell à la présidence expire en mai 2026, date à laquelle le président Trump pourra nommer son candidat confirmé par le Sénat.

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