
L'allongement de la rétention des étrangers «présentant de forts risques de récidive», censuré par le Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi la loi visant à élargir aux étrangers «condamnés pour des faits d'une particulière gravité et présentant de forts risques de récidive» l'allongement de la durée de maintien en centre de rétention administrative (CRA) à 210 jours.
Le Conseil rappelle dans sa décision que «le placement en rétention d'un étranger qui ne peut quitter immédiatement le territoire doit respecter le principe (...) selon lequel la liberté individuelle ne saurait être entravée par une rigueur qui ne soit pas nécessaire».
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Le Parisien
7 minutes ago
- Le Parisien
Nantes : cinq individus suspectés d'être à la tête d'un important réseau de trafic de stupéfiants interpellés
C'est le résultat d'un an d'enquête pour les policiers nantais. Cinq individus suspectés de faire partie « d'un important réseau d'approvisionnement » en stupéfiants de la cité de la Bottière, à Nantes, ont été interpellés et sont actuellement déférés ce jeudi, indique le parquet de Nantes au Parisien, confirmant une information de Ouest-France. Tout est parti d'un « renseignement confidentiel » qui a entraîné, en octobre dernier, le lancement d'une enquête visant deux frères de 23 et 26 ans, originaires du quartier prioritaire de la Bottière, dans le nord-est de Nantes. Suspectés d'être à la tête d'un réseau important de narcotrafic, les deux jeunes hommes ont été vus, au cours de plusieurs nuits, « au volant de puissants véhicules », roulant en « go fast », sur des aires d'autoroutes ou des sorties de péages dans toute la France. « D'importantes » quantités de drogue Aperçus à Agen, Brest, Toulouse, Poitiers ou encore en région parisienne, les deux hommes ont été vus en train de récupérer des chargements de résine de cannabis « en quantité importante », avant de revenir dans la région de Nantes, toujours dans la nuit. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Un dernier convoi avait même été repéré dans la nuit du 10 au 11 août, « avec deux véhicules », entre Marcoussis (78) et Nantes. Après ces déplacements, les produits ont été déchargés « au domicile familial des deux frères à Basse-Goulaine », une commune à la périphérie de Nantes, rapporte le parquet local. C'est là que des interpellations et des perquisitions ont été déclenchées par des policiers. Trois mis en cause ont alors été interpellés. Parmi eux, un des frères suspectés de gérer le réseau de narcotrafic. À son domicile, dix valises ont été découvertes, abritant un total de 350 kg de résine de cannabis, 12 600 euros et trois armes à feu. Des perquisitions chez ses deux autres complices ont permis de retrouver 6 kg d'herbe de cannabis à leur domicile. Cinq suspects déférés Un appartement « nourrice », en lien avec la filière gérée par les deux frères, a aussi été perquisitionné au cœur de la Bottière, non loin d'un point de deal « majeur » de la cité, précise le parquet de Nantes. Deux autres personnes ont été interpellées dans ce logement. Quatre kilos de résine de cannabis, plusieurs dizaines de doses de cocaïne prêtes à la vente « ainsi que tout le matériel de conditionnement des produits stupéfiants » ont également été découverts. Par ailleurs, cinq véhicules ont été saisis dans cette affaire. « Les 5 personnes mises en cause sont actuellement déférées devant le juge d'instruction en charge du dossier, contre lesquels le parquet de Nantes a requis leur placement en détention provisoire », indique le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, qui salue « le remarquable travail d'enquête des services de la police judiciaire nantaise, réalisé sous l'autorité du juge d'instruction saisi de ces faits ». Les enquêteurs de l'Office Anti Stupéfiants de Nantes (OFAST) « ont ainsi pu démanteler un réseau important de trafic de produits stupéfiants, procédant à des investigations sur le terrain particulièrement difficiles et en déjouant, avec persévérance et un grand professionnalisme, tout ce qu'avaient pu mettre en œuvre les personnes mises en cause pour alimenter en produits stupéfiants un quartier de la ville de Nantes », poursuit le communiqué du procureur.


Le Figaro
7 minutes ago
- Le Figaro
Sécurité routière : un mois de juillet particulièrement meurtrier sur les routes de France
Selon les estimations de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, 338 personnes sont décédées le mois dernier contre 275 en juillet 2024, une augmentation de 23%. La mortalité routière a fortement augmenté (+23%) en juillet en France métropolitaine par rapport au même mois l'an dernier, a annoncé jeudi la Sécurité routière. Selon les estimations de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, 338 personnes sont décédées le mois dernier sur les routes de l'Hexagone, contre 275 en juillet 2024. Cette hausse concerne l'ensemble des réseaux routiers, aussi bien en agglomération qu'à la campagne ou sur les autoroutes, précise la Sécurité routière dans un communiqué. Publicité «Très préoccupant» Ce bilan est jugé «très préoccupant» par François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, qui dénonce «un relâchement inacceptable des comportements au volant». «Dans les jours qui viennent, j'adresserai aux préfets une instruction visant à renforcer les opérations de contrôle, en ciblant particulièrement les comportements à risque», a-t-il indiqué, appelant à «redoubler de vigilance» lors du week-end du 15 août. Le nombre de blessés graves (1.644 personnes) a tout de même reculé de 5% en juillet sur un an en métropole. Sur les routes d'Outre-mer, le nombre d'accidents corporels a augmenté de 25%, avec 28 décès, soit 13 de plus qu'à la même période l'an passé.


Le Figaro
7 minutes ago
- Le Figaro
Agressions sexuelles sur des bébés à Montreuil : l'infirmière maintenue sous contrôle judiciaire
L'infirmière est suspectée d'avoir agressé sexuellement des nourrissons et d'avoir filmé les attouchements à la demande de son compagnon. Le parquet de Bobigny avait fait appel de leur placement sous contrôle judiciaire. C'est un dossier particulièrement sensible qui a été traité ce jeudi matin par la chambre de l'instruction de la cour d'Appel de Paris. Celui d'une affaire de violences sexuelles sur des nourrissons du service de néonatologie de l'hôpital de Montreuil, commises en décembre 2024 et janvier 2025. Deux suspects, une infirmière de l'établissement et son compagnon, avaient été mis en examen le 2 août pour «agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans», «complicité d'agressions sexuelles» et «captation et diffusion d'images à caractère pédopornographiques» et placés sous contrôle judiciaire. Une décision dont le parquet de Bobigny avait interjeté appel. L'infirmière Juliette S., absente à l'audience devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, a été laissée sous contrôle judiciaire. Elle est actuellement hospitalisée en raison de « son état de détresse extrême » selon son avocate Me Claire Heimendinger. Les identités des suspects dévoilées L'annonce de leur placement sous contrôle judiciaire avait provoqué une vague d'indignation, notamment sur les réseaux sociaux où l'affaire a été révélée. Sur TikTok, plusieurs vidéos ont en effet mis au jour «un scandale dans un hôpital du 93». Dans cet emballement, les identités des suspects ont été dévoilées ainsi que des extraits des vidéos des agressions. Une femme, Juliette S., acculée par l'ampleur des révélations, a fini par se rendre au commissariat de Clichy-sous-Bois pour avouer être l'infirmière ayant agressé sexuellement des bébés dans le service où elle exerçait. Elle a affirmé avoir été sous l'emprise de Redouane E., son amant, qui est par ailleurs marié et attend un enfant. L'homme l'aurait contrainte à réaliser ces films sordides. Deux victimes ont pour l'heure été identifiées dans l'exploitation des vidéos. Dans un communiqué de presse, la direction du groupement hospitalier de territoire Grand Paris Nord-Est a indiqué que «cette infirmière exerçait exclusivement dans le service de réanimation néonatale de l'hôpital de Montreuil», qui prend en chargé les bébés nés prématurément, et ne travaillait pas à la maternité. «Les agissements de cette infirmière, s'ils sont confirmés par l'enquête de police actuellement en cours, sont une grave dérive personnelle que l'hôpital condamne fermement. Ils ne sont en aucun cas une pratique collective de service», a ajouté la direction du GHT GPNE. L'infirmière mise en cause «a été suspendue à titre conservatoire en attendant les conclusions de l'enquête de police».