
L'Union européenne dégaine de nouvelles sanctions contre la Russie ciblées sur le pétrole
DÉCRYPTAGE - Un plafond plus bas est imposé au prix du baril de brut commercialisé par Moscou.
C'est le 18e paquet de sanctions décidées par l'Union européenne contre la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022. Et « l'un des plus sévères à ce jour », a assuré la chef de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, tandis que la France saluait des mesures « sans précédent » contre la Russie et ses soutiens.
Ce énième plan cible essentiellement les revenus que Moscou tire du pétrole. Il s'articule autour d'un plafond de prix plus bas qu'auparavant pour le brut russe, une mesure destinée à réduire les recettes du Kremlin sans couper complètement l'approvisionnement en pétrole russe, indispensable au bon fonctionnement du marché mondial. Depuis décembre 2022, le G7 (ou groupe des 7 grandes économies), tentait d'imposer un prix maximum de 60 dollars au brut russe, en interdisant aux compagnies pétrolières de dépasser ce tarif. Mais à 60 dollars le baril, Moscou bénéficiait parfois des mêmes prix que les autres producteurs mondiaux.
À lire aussi Guerre en Ukraine : ce que cherche Donald Trump en menaçant de sanctionner les alliés de la Russie
Un prix maximum de 47,60 dollars pour le baril russe
Désormais, le prix maximum autorisé pour le brut…

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Avec près de 1,3 milliard de bouteilles en caves, la Champagne va vendanger moins pour réduire son stock
Les années se suivent et ne se ressemblent pas en Champagne. Tous les ans, au cœur de l'été, le bureau exécutif du Comité Champagne, à Épernay (Marne) qui représente les 16 000 vignerons, les 390 maisons et les 125 coopératives, se réunit pour décider de la quantité maximale de raisin autorisée à être vendangée. Un modèle unique au monde, fruit d'une négociation entre les vignerons et le négoce qui permet de conserver un équilibre en fonction de l'état des raisins, des ventes et des perspectives. Pour 2025, le rendement a été fixé à 9 000 kg par hectare, ce qui correspond à une production de 259 millions de bouteilles. Soit 1 000 kg de moins que l'an dernier, une année déjà marquée par une baisse des expéditions (271,4 millions de bouteilles, -9,2 % par rapport à 2023). « On anticipe une progression modeste des expéditions, mais on reste prudent étant donné le contexte géopolitique, diplomatique et économique », explique David Chatillon, coprésident du Comité Champagne et président de l'Union des maisons de champagne (UMC). En 2020, un rendement exceptionnellement bas avait été fixé à 8 000 kg/ha pour répondre à un marché touché de plein fouet par la crise. Celui-ci avait été remonté à 12 000 kg, en 2022, pour accompagner la formidable croissance des ventes post-covid. Depuis, ce chiffre n'a fait que plonger. « C'est une décision qui amorce une réduction du stock de bouteilles pour retrouver un niveau équivalent à 4,2 années d'expéditions, détaille David Chatillon qui précise que celui-ci se situe à 1,285 milliard de cols. Quand la conjoncture est en forte croissance, il faut rentrer du raisin pour la demande future. Quand les expéditions sont en décroissance, il faut réduire ce stock. C'est un impératif absolu pour préserver nos équilibres. » Le contexte incertain, notamment de l'autre côté de l'Atlantique, incite à la prudence. La filière reste suspendue à la menace, brandie par Donald Trump, de surtaxes de 30 % sur toutes les importations des États-Unis venant de l'Union européenne. En 2024, 27,4 millions de bouteilles ont été exportées vers les États-Unis, selon l'Union des maisons de champagne, pour une valeur de 820 M€. « On garde espoir que la négociation puisse aboutir, estime David Chatillon. Mais si une décision venait à frapper les produits européens, on ne pourra pas faire autrement que d'en tenir compte. » Quels que soient les soubresauts internationaux, les 34 300 ha de l'appellation seront vendangés d'ici à quelques semaines. Autour du 20 août pour les secteurs les plus précoces et cinq jours plus tard pour la majorité des crus.


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