
«Plus de peur que de mal» : comment les Français ont vécu l'alerte tsunami aux quatre coins du Pacifique
TÉMOIGNAGES - Après un séisme au large de la Russie, une vaste alerte au tsunami a été déclenchée dans le Pacifique. Si la stupeur a d'abord gagné les populations, elle a vite laissé place au calme, les dégâts se révélant limités. Les Français présents sur place racontent au Figaro leur gestion de la crise.
Marie s'apprêtait à monter à bord d'un ferry pour rejoindre l'île de Naoshima, au sud du Japon, quand tous les téléphones autour d'elle se sont mis à vibrer et sonner. «Nous n'avons pas réalisé tout de suite ce qu'il se passait», raconte la Niçoise de 24 ans, en voyage dans le pays du Soleil Levant avec sa mère et sa sœur depuis près de deux semaines. Ce n'est qu'après avoir traduit le message d'alerte leur recommandant d'«évacuer la zone» et de rejoindre un «endroit élevé» que les trois Françaises ont compris qu'un tsunami se dirigeait vers elles.
Une vive angoisse les a saisies mais elles ont rapidement été apaisées par l'environnement serein. Autour d'elles, «les gens étaient bizarrement très calmes et sont retournés à leurs occupations, cela paraissait très banal», décrit l'étudiante en médecine. Marie et sa famille ont malgré tout décidé de retourner à Kyoto - situé dans les terres - et ont fait une croix sur la visite de Naoshima. «Comme c'est une petite île on a préféré ne pas prendre…

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