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« Attaqués, insultés, méprisés » : des policiers « pris à partie » après avoir été percutés lors d'un refus d'obtempérer

« Attaqués, insultés, méprisés » : des policiers « pris à partie » après avoir été percutés lors d'un refus d'obtempérer

Le Parisien2 days ago
Les images du choc sont impressionnantes. Une voiture de police, qui opérait sur un refus d'obtempérer, a été violemment percutée par un autre véhicule, ce lundi à Marseille (
Bouches-du-Rhône
). Mais alors que les policiers « s'extirpaient de leur véhicule renversé par le choc », ils ont été « pris à partie » par plusieurs individus,
a dénoncé la préfecture de police du département dans un message posté sur X.
Selon nos confrères de La Provence,
les faits se sont déroulés aux alentours de 21 heures, dans le quartier de la Busserine, situé dans le XIVe arrondissement de Marseille. Ce jour-là, un équipage de police prend en chasse un deux-roues après un refus d'obtempérer.
Mais en remontant à vive allure une rue à contresens, le véhicule de police, un SUV, est violemment percuté par une autre voiture sur son avant-gauche, comme le montrent les images partagées notamment par Martine Vassal, présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône.
Un choc si important que la voiture de police fait un tonneau quasi-complet, avant de s'immobiliser quelques mètres plus loin sur son flanc gauche. L'autre véhicule, lui, est stoppé net par le choc, l'avant de la voiture ayant été complètement détruit.
Mais c'est la scène d'après qui a suscité l'indignation des autorités. Quelques secondes après l'accident, des cris et des klaxons résonnent. Une dizaine de personnes, debout à quelques dizaines de mètres de l'accident, filment la scène, sans leur porter secours.
« Alors qu'ils s'extirpaient de leur véhicule renversé par le choc une douzaine d'individus les ont pris à partie, notamment par des jets de projectiles », écrit la préfecture de police du département dans un message posté sur X. Les policiers ont alors répondu avec plusieurs grenades de désencerclement et lacrymogènes pour disperser le groupe, selon La Provence.
La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a assuré « son plein soutien, sa profonde reconnaissance et son admiration pour le sang froid, la maîtrise et le courage de ces policiers heureusement légèrement blessés », peut-on lire. « Dans les conditions les plus difficiles et périlleuses, nos policiers travaillent avec acharnement, au péril parfois de leur vie. Ceux qui les insultent et les défient seront punis », ajoute-t-elle.
De son côté, Martine Vassal, la présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, s'est dit, sur X, « choquée par ces images ou des policiers après avoir été accidentés se retrouvent attaqués, insultés, méprisés à défaut d'être secourus ».
« Aucune honte, aucun respect, aucune dignité envers nos forces de l'ordre. Nos policiers non seulement nous protègent mais ce sont aussi des pères, des mères, des frères, des sœurs. J'ai honte ce soir d'être marseillaise. Soutien inconditionnel à nos policiers », a-t-elle ajouté dans son message accompagnant la vidéo.
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États-Unis : quatre morts lors d'une fusillade dans un bar, une chasse à l'homme lancée

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