
PSG : «Quand la meilleure équipe du monde vous appelle, difficile de dire non», les premiers mots de Lucas Chevalier
«Immense joie», «exceptionnel», «fierté»… Lucas Chevalier ne lésine pas sur les marques de respect envers son nouveau club, le Paris Saint-Germain. Logique. Après un long feuilleton, le portier de 23 ans s'est engagé en faveur des champions de France et d'Europe pour les cinq prochaines années. La nouvelle a été officialisée samedi. Le début d'une nouvelle vie pour le natif de Calais, formé à Lille et brièvement passé par Valenciennes et la Ligue 2, en prêt. «C'est clairement un nouveau cap dans ma carrière. Je passe à une étape supérieure, et c'était important pour moi de le faire maintenant. Je sentais que c'était le bon moment», savoure celui qui est déjà le numéro 2 chez les Bleus, derrière un autre ancien gardien du Losc, Mike Maignan, formé… à Paris.
Interrogé par les médias du club, Chevalier, transféré pour 40 M€ hors bonus selon diverses sources, 55 bonus compris, assure que «quand la meilleure équipe de l'année, peut-être même la meilleure équipe du monde à l'heure actuelle, vous appelle, c'est difficile de dire non. Il y a tout ici. C'est un club qui voulait la Ligue des champions et qui l'a gagnée la saison dernière, parce qu'il l'a méritée. Le staff, les conditions d'entraînement, la direction... Tout est au top du top. Je suis un joueur ambitieux, je sais que je peux accomplir de grandes choses. Et ici, à Paris, en restant en France après trois saisons bien menées à Lille, c'était le moment. Tout était réuni pour que je vienne. Dès que le Club est venu me voir, je savais que je voulais venir ici», promet-il. Si les discussions ont traîné en longueur, ce n'est en effet que parce que les deux clubs ont tenu leur position respective jusqu'au bout avant de s'entendre.
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Quid de Gigio Donnarumma ?
Évidemment, vous ne trouverez pas un mot sur Gianluigi Donnarumma dans cette interview, c'est le jeu. Il faudra attendre de voir le Nordiste questionné par des journalistes pour cela. On a aussi hâte d'entendre Luis Enrique sur le sujet. Lequel Luis Enrique est «peut-être le meilleur entraîneur du monde aujourd'hui», à en croire le meilleur gardien de Ligue 1 sur la saison écoulée.
Une chose est sûre : outre les mots doux attendus, Luis Enrique a plus que validé la venue de Lucas Chevalier. Ce dernier a bien compris que le technicien espagnol a «une façon de jouer bien particulière. Le rôle du gardien est très important dans son système, il attend qu'on soit acteur du jeu, qu'on apporte une vraie plus-value. Le fait qu'il ait vu ça en moi, c'est très flatteur et ça me motive encore plus. À moi de lui rendre la pareille. J'ai aussi pu échanger avec lui, et j'ai senti un vrai intérêt de sa part pour que je vienne ici», se réjouit-il. On imagine que Donnarumma, libre en 2026 et qui n'a pas trouvé d'accord pour prolonger, n'a pas le même ressenti à cet instant...
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Le football est impitoyable, n'est-ce pas ? Gianluigi Donnarumma s'est pourtant montré décisif dans la conquête du titre européen. Toujours est-il que Lucas Chevalier, qui estime que «l'atmosphère du Parc est unique», juge que de poursuivre sa progression à Paris est «symbolique : un gardien français à Paris, c'est toujours positif». «Je pense que c'est bénéfique pour moi, pour le club, et aussi pour la sélection. Ça renforce l'image du championnat, et ça me permettra, je l'espère, de performer au plus haut niveau», assure-t-il encore, lui qui n'a pas encore eu la joie de jouer avec les Bleus jusqu'ici.
Je savais que je pouvais atteindre ce niveau, je ne savais juste pas à quelle vitesse. Lucas Chevalier
Sa progression n'en reste pas moins exceptionnelle depuis ses premiers matchs à Valenciennes. Ligue 2, Ligue 1, Ligue des champions, numéro 2 au sein de l'équipe de France… «C'est vrai qu'en moins de quatre ans, le saut est important. Je savais que je pouvais atteindre ce niveau, je ne savais juste pas à quelle vitesse. À chaque étape, j'ai tout donné. À mon arrivée en Ligue 2, j'étais ultra-motivé, pareil en Ligue 1. J'ai pris les étapes dans l'ordre, et ça m'a permis d'arriver ici. Je n'ai pas de recette magique, mais je travaille beaucoup et j'ai un entourage sain. Ma famille, mes amis… tout est bien structuré autour de moi. Il faut faire les bons choix au bon moment. Je prends tout ça avec sérénité, pour arriver prêt à ce nouveau défi et exprimer mes qualités.»
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Si jeune et si serein
Solide et mature malgré son jeune âge. «Je ne sais pas exactement (d'où ça vient). Je viens d'une famille de militaires et de policiers. Mon père sait très bien s'exprimer en public, mon frère aussi. Peut-être que j'ai hérité de ça», glisse-t-il. Et d'ajouter : «À chaque étape, j'ai pris le cap comme si je jouais avec mes potes. Peut-être que c'est une forme d'inconscience du moment qui me permet d'être relâché. Ça ne veut pas dire que je ne ressens rien : il y a de la pression, du stress, parfois des doutes. C'est normal dans la vie d'un footballeur. Mais j'essaie de prendre les choses simplement, pour être au meilleur niveau possible. Si les gens perçoivent cette sérénité, tant mieux».
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Lucas Chevalier aura vite l'occasion de passer des paroles aux actes. De retour à l'entraînement mercredi dernier, un peu plus de trois semaines après la défaite 0-3 contre Chelsea en finale du Mondial des clubs, les Parisiens affronteront Tottenham, mercredi, à Udine, en Supercoupe d'Europe. Coup d'envoi de la saison 2025-26. «Je vais porter ce maillot avec amour et ambition. Je suis un gamin qui réalise son rêve, celui de jouer pour un très grand club. Et que ce soit Paris, le club de la capitale, ça a encore plus de sens pour moi», promet-il. Après Renato Marin, Chevalier est la deuxième recrue parisienne de l'été. L'Ukrainien Illya Zabarnyi sera la troisième.
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