
PSG : que risque Luis Enrique après son altercation avec un joueur de Chelsea ?
La défaite contre Chelsea dimanche en finale de Coupe du monde des clubs (3-0) risque de laisser des traces au Paris Saint-Germain. Et pas seulement sur le volet sportif à proprement parler. Son entraîneur Luis Enrique s'est fait remarquer après la rencontre en s'en prenant physiquement à l'attaquant londonien João Pedro.
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L'Espagnol de 55 ans s'expose logiquement à une sanction par la Fifa, l'instance mondiale qui organisait la compétition. Comme le rappelle l'article 56.2 alinéa A, sa commission de discipline «est notamment compétente pour sanctionner les infractions graves qui auraient échappé aux officiels de match».
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Selon l'article 14.1 alinéa I, la sanction peut être d'«au moins trois matches ou une durée appropriée pour une agression, notamment coup de poing, coup de coude, coup de tête, coup de pied, morsure ou crachat à l'encontre d'un adversaire ou de toute personne autre qu'un officiel de match». Une description qui correspond au geste d'Enrique.
Sauf que, dans le cas d'une sanction légère, cette dernière pourrait ne s'appliquer qu'à la compétition concernée. Auquel cas Enrique serait suspendu pour la prochaine Coupe du monde des clubs en... 2029. Si le PSG est déjà qualifié, rien ne garantit que l'entraîneur espagnol sera toujours en poste dans quatre ans.
Le précédent Luis Suarez en 2014
Il est toutefois trop tôt pour exclure une punition nettement plus grave selon Eduardo Iturralde Gonzalez. Invité sur les ondes de la Cadena SER, l'ex-arbitre espagnol met en garde quant à la possible ouverture d'un dossier disciplinaire par la Fifa, surtout si l'arbitre du match a mentionné l'échauffourée dans son rapport après la rencontre.
«Si Luis Enrique est suspendu un mois, il manquera tous les matches pendant ce mois. En fait, il ne pourrait même pas diriger les entraînements», prévient Gonzalez. En 2014, l'attaquant Luis Suarez avait écopé de quatre mois de suspension pour avoir mordu Giorgio Chiellini lors d'un match entre l'Uruguay et l'Italie à la Coupe du monde. La sanction avait retardé ses débuts sous le maillot du FC Barcelone, club qu'il avait rejoint à l'intersaison.

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