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Genève: le parvis de l'ONU couvert de pétrole

Genève: le parvis de l'ONU couvert de pétrole

24 Heuresa day ago
Traité sur la plastique

Le parvis de l'ONU couvert de peinture noire par des activistes
Greenpeace a mené ce jeudi matin une action à l'entrée du Palais des Nations. Une traînée de peinture noire a été déversée pour dénoncer la présence des lobbyistes sur le traité sur le plastique.
Sami Frogg
Greenpeace a mené une action éclair ce jeudi 7 août devant l'ONU à Genève.
LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA
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En bref : Des militants de Greenpeace ont déversé de la peinture noire devant l'ONU à Genève.
L'organisation dénonce l'influence croissante des lobbyistes dans les négociations sur le plastique.
Les discussions réunissent 190 pays pour établir un traité sur la pollution.
Environ 300 points restent à négocier avant la date limite du 14 août.
Ce jeudi matin, des militants de Greenpeace sont arrivés dans la plus grande discrétion devant le portail du Palais des Nations. Ils y ont déversé une large flaque de peinture noire, symbolisant le pétrole, tandis que certains d'entre eux escaladaient le portail pour y accrocher des bannières.
Cette opération avait pour but de dénoncer l'arrivée en masse de lobbyistes aux négociations qui se tiennent cette semaine à Genève, où près de 190 pays se retrouvent pour espérer ratifier un traité sur la pollution plastique.
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«Le traité plastique n'est pas à vendre»
Les activistes de Greenpeace ont accroché de larges bannières sur lesquelles étaient inscrits les slogans «Big oil polluting inside» et «Plastics treaty not for sale», faisant référence à l'influence des industriels sur l'accord en cours de négociation. Dans leur communiqué de presse, l'organisation appelle les Nations Unies à ne pas céder à la pression des grands groupes.
«Chaque session de négociations attire davantage de lobbyistes du pétrole et du gaz, indique Joëlle Hérin, experte consommation chez Greenpeace Suisse. Nous appelons l'ONU à les exclure. Les gouvernements ne doivent pas laisser une poignée d'entreprises du secteur des énergies fossiles passer outre l'appel de la société civile qui réclame un accord fort pour réduire la production de plastique.»
Les militants de Greenpeace ont brandi des bannières dénonçant l'influence des lobbyistes sur les négociations sur la pollution plastique.
LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA
Un accord inespéré
Pour rappel, les négociations INC5.2 qui se tiennent du 5 au 14 août 2025 à Genève ont pour but d'obtenir un traité international sur la pollution plastique dans le monde. Lors de la dernière conférence à Busan en Corée du Sud au mois de novembre 2024, les gouvernements n'étaient pas parvenus à se mettre d'accord. Face à l'urgence climatique, de nombreuses organisations, dont Greenpeace, estiment qu'un accord est nécessaire, et cela sans plier l'échine face aux lobbys industriels.
Les avis sur la probabilité d'obtenir un traité divergent, même si la complexité des négociations en laisse certains plutôt pessimistes. Avec plus de 300 points à régler dans un projet de traité d'ici au 14 août, difficile à dire si les dirigeants quitteront Genève bredouilles.
Greenpeace exhorte les dirigeants à ne pas céder à la pression des grands groupes industriels.
LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA
Organisations au pied levé
L'action de Greenpeace intervient le jour où le Center for International Environmental Law (CIEL) publie un rapport sur la présence des lobbyistes lors du dernier cycle des négociations 2024 à Busan. Selon eux, ils étaient plus de 220 représentants de l'industrie pétrochimique.
Le CIEL et Greenpeace avaient par ailleurs signé une lettre commune, exhortant la directrice exécutive de l'UNEP (programme environnement de l'ONU) et secrétaire générale adjointe d'exclure les lobbyistes des énergies fossiles des négociations.
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Helene Budliger, cheffe du SECO, reste à Washington. Elle doit poursuivre le travail sur le terrain: nouer des contacts, continuer les négociations. Guy Parmelin en colère: «Le fiasco, c'est le 39%» De retour à Berne, l'ensemble du Conseil fédéral est informé du voyage. «Nous devons désormais continuer à travailler avec calme et intelligence», déclare plus tard Karin Keller-Sutter lors de la conférence de presse. Les bases d'un nouveau cycle de négociations avec les Américains sont posées. L'offre est sur la table de Marco Rubio ou peut-être déjà sur celle de Donald Trump. Entre-temps, le Département de l'économie observera la situation conjoncturelle et indiquera les éventuelles mesures à prendre. Les deux conseillers fédéraux ont promis d'approuver prochainement la prolongation du chômage partiel à vingt-quatre mois (ndlr: l'affaire est déjà passée au parlement). 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