
Béziers : deux adolescents en mini moto meurent dans une collision avec un camion
Malgré l'intervention des secours, ces enfants de 13 et 15 ans ont succombé à leurs blessures. Aucun d'entre eux ne portait de casque au moment de l'impact, précise Midi Libre.
Si le chauffeur n'a pas été blessé dans l'accident, ce dernier est sous le choc.
[2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition
Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles.
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Le Parisien
39 minutes ago
- Le Parisien
Guerre à Gaza : évacuations, conquête de Gaza-ville… ce que prévoit le plan présenté par Netanyahou
C'est une annonce qui a provoqué l'indignation quasi-unanime de la communauté internationale. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le cabinet de sécurité israélien a approuvé le plan présenté par Benyamin Netanyahou concernant la bande de Gaza. Si le Premier ministre israélien a réfuté toute intention de « gouverner » l'enclave, dans une interview à Fox News, il a confirmé sa volonté d'en prendre le contrôle pour en chasser le Hamas. VidéoNetanyahou redit la volonté d'Israël de prendre le contrôle de la bande Gaza Que va-t-il désormais se passer ? Bien que l'objectif soit le déploiement de l'armée dans l'ensemble de l'enclave palestinienne, les premiers mouvements vont se dérouler dans la seule ville de Gaza. Évacuation d'un million de civils La phase initiale de cette opération prévoit le déplacement de plus d'un million de Gazaouis, avant la date symbolique du 7 octobre 2025 - deux ans après les attaques terroristes du Hamas -, en amont de ses opérations terrestres. Ils seront envoyés vers le Sud, en direction de camps de réfugiés, mais pas seulement. « Lorsqu'une opération majeure débutera dans la ville de Gaza, la population civile se verra offrir la possibilité d'évacuer (…) vers d'autres zones, pas nécessairement seulement vers les camps (du centre de l'enclave) », a ainsi précisé le quotidien israélien Haaretz, citant plusieurs sources gouvernementales. Dans le même temps, le gouvernement israélien compte « inonder Gaza d'aide humanitaire », jusqu'à quatre fois plus que ce qui est actuellement délivré selon I24 News, avec l'appui du gouvernement américain. Mais cette aide humanitaire ne sera délivrée qu'« en dehors des zones de combats », selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien. L'ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a quant à lui annoncé que les Américains prévoyaient d'ouvrir et de financer 16 nouveaux centres d'aide humanitaire, sur le modèle de la controversée Fondation humanitaire pour Gaza (GHF) pilotée par les deux pays. D'autres éléments logistiques comme des hôpitaux temporaires ou des tentes pourraient être intégrés à ce bouquet d'aide. « Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l'intérieur » pour éliminer les « bastions terroristes », indique la radio publique Kan. Conquête « totale » de la bande de Gaza ? Et après ? Benyamin Netanyahou a été plus flou sur la phase qui succède à la conquête de Gaza-ville. Si l'on sait qu'Israël entend désarmer le Hamas et démilitariser la bande de Gaza, on ignore encore comment Tsahal compte procéder. Malgré les réticences d'Eyal Zamir, chef d'état-major de l'armée israélienne, Benyamin Netanyahou a brandi ces derniers jours la menace d'une conquête « totale » de la bande de Gaza. Un objectif répété lors d'une interview diffusée vendredi par la chaîne américaine Fox News. « Oui, c'est notre intention, dans le but d'assurer notre sécurité et d'éliminer le Hamas », a-t-il expliqué. Il a affirmé vouloir ensuite « passer le relais à des forces arabes qui y gouverneront (…) correctement », sans « menacer » Israël et « en offrant une vie agréable aux habitants ». Cette « administration civile » ne sera « ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne », a-t-il insisté. D'après le journal Maariv, Netanyahou prévoit d'y établir une « zone de contrôle sécurisé » afin de prémunir Israël d'une future attaque. La question des otages L'opération devrait durer au total entre quatre et six mois, mobilisant entre quatre et six divisons. Une source avance plus précisément, toujours au journal Maariv, que « Tsahal devra mobiliser au moins six divisions de réserve, chacune comptant environ 250 000 soldats ». Ces déploiements supplémentaires impliquent que les réservistes vont être mobilisés plus de 74 jours par an, le seuil maximal que Zamir avait promis de ne pas franchir.


Le Figaro
39 minutes ago
- Le Figaro
La Loire à Vélo : deux décennies sur la plus belle piste de France
LES MARQUES DE NOS VACANCES (3/5) - Cette année, La Loire à Vélo, itinéraire cyclable emblématique de 900 kilomètres, célèbre ses 20 ans. Devenu le symbole du cyclotourisme en France, il s'apprécie pour sa nature et son patrimoine. Retour sur son histoire. Avancer au rythme des roues, suivre le fil de l'eau et, au détour d'une boucle, l'apercevoir enfin : le château de Chambord. C'est l'un des monuments qu'on aperçoit en empruntant les bords de la Loire. Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, le plus long fleuve de France se découvre depuis 20 ans à bicyclette. Avec plus de 900 kilomètres d'itinéraire balisé reliant le Cher à la Loire-Atlantique, le parcours de la Loire à Vélo traverse six départements et longe de nombreux sites historiques. L'axe représente la partie française de l'EuroVelo 6, l'une des principales véloroutes européennes, reliant la France à la Roumanie en suivant les fleuves d'Europe. La première véloroute française, découpée en 8 tronçons et 41 étapes, attire deux millions de cyclistes chaque année, presque deux fois plus qu'en 2015. Mais comment ce projet est-il devenu un tel succès ? Publicité «Au début, beaucoup étaient sceptiques» Bien que les premiers tronçons n'ouvrent qu'en 2005, l'idée d'un itinéraire cyclable structurant le long de la Loire prend forme dès le début des années 1990. C'est Régis Réguigne, alors conseiller régional du Centre-Val de Loire, qui en est à l'origine. Sa proposition suscite d'abord peu d'enthousiasme. «Beaucoup étaient sceptiques, personne ne prenait vraiment ce projet au sérieux car les élus pensaient que les touristes ne voyageaient qu'en voiture», raconte François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire, où s'étendent les deux tiers de la véloroute. L'argument décisif est finalement, et contre toute attente, venu d'Autriche. «Le Danube avait été pris comme exemple concluant de ce type d'infrastructure, car il était déjà équipé d'un itinéraire cyclable qui attirait de nombreux visiteurs», poursuit François Bonneau. Victoire ! Fin 1995, une étude exploratoire La Loire à Vélo est menée, engageant les régions Centre et Pays de la Loire comme copilotes de cette nouvelle route. Les premières bases et étapes de l'itinéraire sont posées. Les touristes peuvent découvrir les alentours du château de Chambord en vélo. David Darrault Le parcours devient officiellement une marque en 1998. Techniciens, élus locaux et professionnels du tourisme coordonnent ensemble les travaux, encouragés par le classement de la Loire à l'Unesco. Valoriser ses abords devient alors une priorité. «L'idée était de révéler l'essence même de la Loire : ses paysages, sa nature et son patrimoine», résume le président de la région. En 2001, un premier tronçon voit le jour à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), avant que le reste du parcours ne soit complété en 2012. Non sans quelques défis. «Il a fallu mettre en place des services adaptés aux cyclistes : réparation, location ou hébergement, mais aussi créer des boucles locales pour permettre aux visiteurs de s'orienter et de découvrir les environs», détaille François Bonneau. En quittant les rives du fleuve, les cyclistes peuvent s'aventurer vers des petits villages, édifices religieux ou domaines viticoles. L'expansion du succès D'abord fréquentée par des passionnés de cyclotourisme, la véloroute a peu à peu séduit un public plus large. Tous les départements n'ont pas rejoint le projet immédiatement, certains manquant de moyens. «Cinq ans après l'ouverture, on a ressenti un premier réel engouement, avec des centaines de milliers de cyclistes sur nos pistes», note François Bonneau. Comment l'expliquer ? Le «jardin de la France» possède plusieurs atouts. «Le terrain se prête parfaitement au vélo, il n'y a pas de pente et le rythme de la bicyclette est idéal pour redécouvrir ce territoire, loin de la frénésie du quotidien», souligne-t-il. D'autant plus que la majeure partie des voies sont interdites aux voitures. Publicité Le développement de l'écotourisme, en plein essor, a aussi favorisé cette montée en puissance. François Bonneau se rappelle notamment d'un moment marquant : «En 2015, j'ai rencontré des touristes américains sur l'itinéraire. C'est ce jour-là que j'ai compris que notre projet avait franchi les frontières». Mais l'année décisive reste 2019. À l'occasion des 500 ans de la mort de Léonard de Vinci, de nombreuses festivités ont eu lieu autour du Clos Lucé et dans la région. Résultat : cette année-là, le réseau enregistre une hausse de fréquentation de 30%, qui n'a pas baissé depuis. Une référence du cyclotourisme Les rives de la commune de Bréhémont. David Darrault Aujourd'hui, la Loire à Vélo s'impose comme l'un des parcours cyclables le plus populaires de France, et d'Europe. «Ce succès ne bénéficie pas seulement à l'itinéraire, mais à l'ensemble du territoire. Les châteaux, par exemple, proposent davantage d'expositions et de concerts grâce à l'afflux de visiteurs à vélo», observe François Bonneau. Avant d'ajouter : «Il faut continuer à améliorer les services, en matière d'hébergement, de location ou encore de signalétique GPS». Pour l'avenir, les deux régions souhaitent proposer une expérience plus personnalisée en orientant les cyclistes vers des boucles thématiques (gastronomie, vin, histoire). Également au programme, l'installation de bornes électriques dans le réseau regroupant plus de 5000 établissements labellisés Accueil Vélo. «Aujourd'hui, plus de 20 % des usagers roulent à assistance électrique. Il faut s'adapter à cette évolution», affirme François Bonneau. L'enjeu est double : maintenir l'attractivité de l'itinéraire, mais aussi continuer à inspirer d'autres territoires. D'autres voies, comme Cyclo Bohème qui sillonne le département de l'Indre, ont vu le jour, inspirées par le modèle de la première véloroute du pays. L'avenir de la Loire à Vélo s'annonce tout tracé. À écouter - Vélo : tout savoir pour réussir son premier voyage à deux-roues.


Le Figaro
39 minutes ago
- Le Figaro
«Chaque image peut être détournée par des pédocriminels» : la ministre du Numérique alerte les parents qui publient des photos de leurs enfants
Dans La Tribune dimanche, Clara Chappaz cosigne un appel invitant les parents à bien réfléchir avant de poster sur les réseaux sociaux des photos de vacances de leurs enfants : «En aura-t-il honte dans dix ans ? Est-ce que je le protège en l'exposant ?» «Une image sur deux utilisée sur les sites pédocriminels vient des photos d'enfants que nous publions nous-mêmes sur les réseaux sociaux», alerte la ministre déléguée chargée de l'IA et du numérique, Clara Chappaz, dans une tribune publiée par La Tribune dimanche. Dans ce texte qu'elle cosigne avec la directrice de l'Observatoire de lutte contre les violences numériques Véronique Béchu, et l'ancienne cheffe de l'Office mineurs Gabrielle Hazan, la ministre invite les parents à se méfier du «sharenting», mot formé par la contraction de «sharing» et «parenting» pour désigner le fait de partager des moments familiaux avec ses enfants sur les réseaux sociaux. «Ces échanges sont devenus si banals, dans le prolongement du partage de nos propres vies, que nous avons cessé de les interroger» constatent les auteurs du texte, «mais ces publications peuvent ouvrir la porte à une exploitation dont on ignore souvent l'ampleur». En effet, ajoutent-elles, «les réseaux de communication pédocriminels mondialisés sont nourris par notre insouciance numérique», surtout «à l'ère de l'IA générative», et «ce que vous postez aujourd'hui peut ressurgir demain dans un contexte déroutant, douloureux, voire dangereux». Publicité Respect de leur vie privée Et de suggérer quelques questions que les parents doivent se poser avant de publier une photo de leurs enfants sur les réseaux sociaux : «En a-t-il envie ? En a-t-il besoin ? En aura-t-il honte dans dix ans ? Est-ce que je le protège en l'exposant ? Comment cette photo peut être réutilisée ?» Les enfants, rappelle cette tribune, ont aussi le droit au respect de leur vie privée, d'autant que ces images resteront en ligne indéfiniment. Les trois auteurs citent une étude selon laquelle «à 13 ans, un enfant compte en moyenne 1300 publications à son sujet, la plupart mises en ligne par ses parents». Les parents ont aussi la responsabilité d'éduquer les enfants au numérique en transmettant les bons réflexes, surtout dans un contexte où des enfants de plus en plus jeunes sont présents eux-mêmes sur les réseaux sociaux. «Nous avons une responsabilité collective et éducative : leur apprendre ce que sont le consentement et le droit à l'image, et les protéger d'un accès trop précoce aux réseaux sociaux, dont ce phénomène est l'un des maux» estiment les auteurs. À lire aussi Comment les réseaux sociaux formatent nos enfants Celles-ci n'invitent pas les parents à ne plus prendre de photos de famille ni même à ne plus les partager avec leurs proches, mais à «réapprendre à le faire autrement», faisant valoir qu'une «photo envoyée par message privé n'a pas le même impact qu'une mise en ligne publique» et qu'une «image floutée, cadrée à distance protège davantage qu'un portrait».