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« J'ai rarement vu une arrivée aussi chaotique »

« J'ai rarement vu une arrivée aussi chaotique »

La Presse07-07-2025
Le maillot vert à l'hôpital, des chutes à la pelle, un coureur en pleurs, une victoire par une épaisseur de pneus : la troisième étape du Tour de France a ressemblé à ce qui pouvait être attendu d'un festin pour sprinteurs, lundi, entre Valenciennes et Dunkerque.
Et même un peu plus, avait envie d'ajouter Guillaume Boivin, au cœur de la bataille jusqu'à 1,6 km de l'arrivée. Une heure après le succès du champion européen Tim Merlier (Soudal Quick-Step), qui a sauté Jonathan Milan (Lidl-Trek) sur la ligne par la plus infime des marges, le Québécois d'Israel-Premier Tech (IPT) était toujours sur le coup de l'adrénaline.
« C'est un des finals les plus fous que j'ai faits dans ma vie », a-t-il affirmé au téléphone, « encore sous le choc émotionnellement ».
À 3 km, Boivin l'a échappé belle. Alors qu'il frottait des coudes et des épaules dans l'avant-garde du peloton, une chute est survenue juste derrière lui après une réaction en chaîne dans laquelle il a dû lui-même fournir un effort pour reprendre l'équilibre.
PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE
Guillaume Boivin
Coincé, Jordi Meeus (Red Bull-Bora) a touché la roue du Néerlandais Dylan Groenewegen (Jayco). Le cycliste belge a plongé au sol, accident qui a coupé le peloton en deux. Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) et Geraint Thomas (Ineos-Grenadiers), entre autres, ont visité le bitume, mais se sont relevés. Pascal Ackermann, le sprinteur protégé chez IPT, a lui aussi frôlé la catastrophe.
« Il y a eu cette chute et on s'est tous perdus », a décrit Boivin, l'un des lanceurs désignés de l'Allemand. « J'avais peur que Pascal soit tombé. On a réussi à se retrouver un peu les trois sur la gauche, avec Jake [Stewart]. En tout cas, dans mes souvenirs ! C'est sûr que je ne me rappelle pas de ce qui s'est passé mètre par mètre. C'était le bordel honnêtement. J'ai rarement vu une arrivée aussi chaotique. »
Après un virage critique à 1,6 km, Ackermann a trouvé la roue de l'Italien Milan, le seul qui avait encore deux coéquipiers devant lui passé la flamme rouge du kilomètre. C'est à ce moment que Merlier est revenu de l'arrière pour surgir à la droite d'Ackermann, qui a vainement tenté de conserver sa position. Ce dernier s'est finalement classé 9e.
PHOTO ANNE-CHRISTINE POUJOULAT, AGENCE FRANCE-PRESSE
Tim Merlier
Merlier a bien calculé son effort pour voler la victoire à Milan grâce à un lancer de vélo parfaitement synchronisé à 66,4 km/h. Le Belge a ainsi remporté une deuxième étape après une première réussite en 2021.
Cette arrivée massive a été marquée par une autre chute violente provoquée par Cees Bol et le Français Paul Penhoët, qui se sont touchés, entraînant le pauvre Émilien Jeannière dans les barrières. Victime d'un « traumatisme facial », ce dernier a néanmoins réussi à traverser la ligne sur sa monture, un véhicule médical derrière lui.
Le Français Bryan Coquard a fait une culbute complète sur la même séquence. Le coureur de Cofidis s'était « remobilisé » après avoir fauché le porteur du maillot vert Jasper Philipsen (Alpecin) pour le compte sur un sprint intermédiaire à 60 km du fil. Touché à une épaule et râpé sur tout le haut du dos, le Belge, vainqueur de la première étape et maillot jaune d'un jour, n'est jamais reparti. Il devait être opéré rapidement.
PHOTO MARCO BERTORELLO, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Bryan Coquard
Très ému, Coquard a fait face aux journalistes, s'excusant à Philipsen et à sa formation en dépit de sa manœuvre involontaire. « Même si je ne suis pas un mauvais bougre, ce n'est toujours pas agréable », a plaidé le sprinteur de poche, qui a conclu la courte mêlée de presse en pleurs.
Le plus gros problème, c'était le vent de face pratiquement toute la journée. Dans les roues, c'est vraiment facile, et devant, c'est vraiment difficile. La différence de dépense d'énergie est énorme. Tout le monde peut donc prendre des risques [pour remonter dans le peloton] et tout le monde des frais.
Guillaume Boivin
Une arrivée à plus grande vitesse tend à réduire le nombre de dépassements et à créer davantage d'espace, a expliqué le triple champion canadien. Avec un vent de face, le groupe de tête est beaucoup plus dense.
« Il faut essayer de rester calme. C'est beaucoup une question de protéger ses angles pour ne pas ouvrir la porte à gauche ou à droite. Si tu ouvres d'un millimètre, quelqu'un va tenter de se faufiler dans le trou. […] C'est sûr que c'est très stressant. Je pense que personne n'a vraiment apprécié ce qui est arrivé aujourd'hui. »
Ou comme l'a résumé l'Érythréen Biniam Girmay (Intermarché), sixième, à des journalistes à Dunkerque : « On a couru en enfer aujourd'hui ».
Déçu de s'être « un peu fait avoir pour la bordure » lors de la première étape, où il a choisi le mauvais côté d'un ilot directionnel, Boivin sent que ses « jambes sont très bonnes » en ce début de cinquième Tour de France.
Avec cinq montées répertoriées dans les 50 km derniers kilomètres, la quatrième étape de mardi entre Amiens et Rouen (174,2 km) est taillée sur mesure pour Mathieu van der Poel, bien triste dans son maillot jaune après le malheur qui a frappé son coéquipier Philipsen. Boivin s'attend à ce que le jeune Britannique Joe Blackmore, vainqueur sortant du Tour de l'Avenir, soit l'homme à surveiller chez IPT.
Avec des informations de l'Agence France-Presse
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Alors, remporter une étape et porter le maillot jaune… c'est juste incroyable, presque irréel. » Avec trois représentants dans la fugue initiale, Israel-Premier Tech n'a pas connu cette euphorie, mais pouvait se réjouir de la sixième place du Britannique Joe Blackmore, qui a coupé la ligne près de 4 minutes après Healy. Le gagnant du dernier Tour de l'Avenir a été le premier à réagir à une accélération d'O'Connor, à 31 km. Son coéquipier Michael Woods a alors laissé filer, mais son groupe n'est jamais revenu sur la tête de course. Le cycliste d'Ottawa, qui avait levé les bras au Puy-de-Dôme, à quelques kilomètres de là, en 2023, devra donc attendre une autre étape de montagne pour tenter de s'imposer. Il a néanmoins accumulé 10 points dans le classement pour le maillot à pois, où il pointe désormais à la troisième place. 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