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« C'est quelque chose de spécial »

« C'est quelque chose de spécial »

La Presse5 days ago
L'entraîneur adjoint des Panthers de la Floride, Sylvain Lefebvre, s'est fait prendre en photo avec les visiteurs.
(Sherbrooke) Le passage de la Coupe Stanley à Sherbrooke a fait bien des heureux samedi. L'entraîneur adjoint des Panthers de la Floride, Sylvain Lefebvre, était fier de présenter la Coupe à des centaines de fans de hockey de la région.
Emmanuelle Vérité-Lapointe
La Tribune
Malgré le temps chaud et ensoleillé, les passionnés de hockey étaient nombreux à faire la file samedi au Complexe Thibault GM pour avoir la chance de voir et toucher la précieuse Coupe Stanley. L'évènement a débuté à 10 h 45, mais plusieurs sont arrivés d'avance pour être certains de pouvoir admirer le trophée.
C'est le cas d'Arnaud, un jeune fan de 10 ans. « On est arrivés 45 minutes d'avance, alors on avait quand même une bonne place. J'ai toujours rêvé de toucher la Coupe Stanley et c'est mon rêve de la gagner. »
Beaucoup de jeunes et de familles faisaient la file pour voir le trophée et prendre des photos. Félix, 9 ans, avait aussi hâte de rencontrer l'entraîneur adjoint des Panthers, Sylvain Lefebvre.
Pour sa part, M. Lefebvre était heureux de pouvoir apporter la Coupe Stanley dans sa région d'origine pour une deuxième année consécutive. « Ramener la Coupe, c'est quelque chose de spécial. Ça n'arrive pas à tout le monde de pouvoir faire ça, alors le partager avec les gens de la région, c'est important. »
PHOTO EMMANUELLE VÉRITÉ-LAPOINTE, LA TRIBUNE
La Coupe Stanley était présentée au Complexe Thibault GM samedi.
L'entraîneur adjoint n'était pas surpris de voir autant de jeunes fans lors de l'évènement.
Ça peut aider les jeunes à être motivés et inspirés à réussir dans le hockey ou ailleurs. Je pense que c'est important de partager nos succès et notre expérience.
Sylvain Lefebvre, entraîneur adjoint des Panthers de la Floride
Sylvain Lefebvre aurait souhaité pouvoir présenter la Coupe Stanley plus longuement aux Sherbrookois, mais les minutes avec le trophée sont comptées. « Ce qui est décevant, c'est qu'on a juste un certain temps, on l'a pour la journée et on essaie de faire le plus de choses possible. »
L'Estrie aura-t-elle la chance de revoir la Coupe Stanley l'an prochain ? C'est le souhait de l'entraîneur adjoint des Panthers bien qu'il n'ait aucune certitude. « À un moment donné, je vais prendre ma retraite, mais d'ici là, c'est le but chaque année de gagner la Coupe, indique-t-il. La compétition est féroce, et même si on a de bonnes équipes, il faut que toutes les pièces du casse-tête tombent à la bonne place. »
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« L'un des matchs les plus fous que j'ai joués »
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La Presse

time10 minutes ago

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« L'un des matchs les plus fous que j'ai joués »

(Montréal) Il restait deux minutes et 43 secondes au match entre les Alouettes de Montréal et les Argonauts de Toronto, jeudi soir. Les Montréalais tiraient de l'arrière par cinq points. Les locaux, dominés pendant l'entièreté de la rencontre, montraient enfin un signe de vie. Deux minutes et 17 secondes à jouer. Embourbés dans le fond de leur territoire, les Argonauts souhaitaient remonter le terrain pour au moins effectuer un placement question de mettre le match hors de portée des Alouettes. Pendant que les feux d'artifice décoraient le ciel au-dessus du pont Jacques-Cartier, Lwal Uguak a renversé le quart Nick Arbuckle, lui faisant du même coup perdre le contrôle du ballon. Le géant Shawn Oakman en a pris possession. Le stade a explosé. Une minute et 46 secondes à compléter. À la ligne de 10 verges des Argos, le quart-arrière Davis Alexander a pris ses jambes à son coup pour inscrire le touché donnant les devants aux Alouettes pour la première fois du match. 26-25 pour les locaux. Spieker a ensuite raté un attrapé facile pour la transformation de deux points. 53 secondes au cadran. Dans une ultime chance de remontée, les Argonauts ont tenté une longue passe. Marc-Antoine Dequoy s'est faufilé entre les joueurs de ligne offensive de Toronto pour aller frapper violemment Arbuckle. Dans l'urgence, il a décoché une passe imprécise interceptée par Kabion Ento. Si bien qu'un déficit de 18 points s'est transformé en une victoire in extremis de 26 à 25 des Alouettes. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Marc-Antoine Dequoy et Tyrell Richards Le sifflet final s'est fait entendre et le secondeur Geoffrey Cantin-Arku a fait le tour du terrain, près des partisans, les bras dans les airs, à la manière de Jean Béliveau au Forum après avoir remporté une énième coupe Stanley. « C'est l'un des matchs les plus fous que j'ai joués », a lancé Marc-Antoine Dequoy, encore essoufflé quelques instants après la fin de cette joute aux mille rebondissements. C'est hallucinant. De revenir dans le match, de ne jamais baisser les bras, de continuer à jouer notre football. C'est notre identité. C'est dans les moments difficiles que tu vois l'identité d'une équipe », a ajouté le demi défensif. De peine et de misère PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Les Argonauts n'ont rien donné aux Alouettes. Et ce, dans toutes les phases du jeu. Cette quatrième victoire s'est méritée au pic et à la pelle. « Nous sommes des battants. Nous sommes une bande de gagnants. Je me suis levé ce matin et je sentais quelque chose de différent. Il y avait quelque chose dans l'air », a expliqué Alexander. Toutefois, en début de rencontre, rien ne fonctionnait pour son équipe. Pourtant, toutes les conditions étaient réunies pour que les Montréalais sortent des blocs avec la fureur de vaincre. Alexander effectuait son retour au jeu après avoir raté les deux dernières rencontres. Même chose pour le receveur Austin Mack. L'équipe revenait d'une semaine de congé. Puis, elle affrontait une équipe ayant perdu quatre de ses cinq matchs. Cependant, les champions en titre de la coupe Grey ont entamé la rencontre comme les champions qu'ils sont. Ils n'ont rien donné aux Alouettes. Et ce, dans toutes les phases du jeu. Offensivement, les Alouettes n'ont rien montré de concluant. À la fin de la première demie, Montréal n'avait inscrit aucun touché. Alexander avait récolté seulement 107 verges aériennes à la demie. Il avait également lancé une interception. Et l'équipe avait converti uniquement quatre de ses 10 jeux en situation de deuxième essai. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Match des Alouettes de Montreal contre les les Argonauts de Toronto au stade Percival-Molson le 17 Juillet 2025. Sur cette photo: Davis Alexander Tactiquement, difficile d'expliquer les décisions des entraîneurs. Avant la rencontre, Toronto entretenait le pire rendement de la LCF contre la course. L'équipe allouait en moyenne 124,8 verges au sol par match. Or, les Alouettes ont couru à peine six fois en première demie. Et seulement lors de la dernière séquence du deuxième quart. Dans un contexte où le jeu par la passe, qui plus est, n'avait aucun rythme. En défense, ce n'était guère mieux. « On ne jouait pas selon notre standard, a avoué Cantin-Arku. Il faut commencer les matchs en étant physique. » Chaque fois que Arbuckle complétait une passe, les couvreurs se trouvaient toujours trop loin des receveurs. Très souvent, les Torontois avaient le temps et l'espace pour capter le ballon, se retourner, faire quelques pas et tenter une feinte avant de se faire frapper. Cette manière de jouer n'avait rien à voir avec ce à quoi la meilleure défense la Ligue canadienne nous a habitués. « Il ne faut jamais abandonner. Ça reste du football. Et on n'a jamais abandonné. Dans les trois dernières minutes, c'est là que ça se joue », a rappelé Dequoy. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Nick Arbuckle À 25-7 en faveur des visiteurs, au troisième quart, le match semblait déjà hors de portée. Mais Spieker a ramené son équipe dans la rencontre avec un touché réalisé sur la pointe des pieds, dans la zone des buts, grâce à une passe précise d'Alexander sur 10 verges en situation de troisième essai et quatre verges. Un sac du quart de Cantin-Arku a assommé Arbuckle au début du dernier quart. Un attrapé de 38 verges de Spieker a ensuite mis les Alouettes en bonne position pour marquer. Et le demi-offensif Sean Thomas Erlington a enfilé l'aiguille sur une course de trois verges. L'écart n'était plus que de cinq points. Et la suite fait presque partie de l'histoire. « C'est certainement dans le top 3 de mes matchs avec les Alouettes, a dit en rigolant Cantin-Arku. La foule était en délire. C'était fou. C'est pour ça qu'on joue au football. » Alexander et la suite des choses Déjà fragile, Alexander a été rudoyé au quatrième quart. Il a été sonné sur une courte course. Il a même failli mettre un genou au sol. Il a retraité momentanément au vestiaire avant de revenir. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Alexander a terminé la soirée avec 26 passes complétées en 39 tentatives, 303 verges, un touché et une interception. Puis, sur son touché décisif, il a arrêté sa course immédiatement après avoir franchi la ligne des buts pour se prendre le derrière de la cuisse. Il a admis après le match s'être à nouveau blessé aux ischiojambiers qui l'avaient fait rater les deux dernières rencontres. Il a terminé la joute avec ses coéquipiers, mais en boitant. Devant les membres des médias, il avait du mal à tenir debout. « Ça ressemble à la première fois où je me suis blessé », a confirmé le quart-arrière, émotif. Alexander a terminé la soirée avec 26 passes complétées en 39 tentatives, 303 verges, un touché et une interception. Selon lui, il serait surprenant de le voir en uniforme contre les Stampeders de Calgary la semaine prochaine. « Je suppose que je ne jouerai pas. Mais je vais voir demain. » Malgré tout, c'était la fête dans le vestiaire de l'équipe gagnante. Même le grand Robert Charlebois était de la partie pour festoyer. Il félicitait les joueurs Québécois un par un. Après tout, qui de mieux que Garou pour célébrer cette victoire loin d'être ordinaire ? En hausse Cole Spieker PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Cole Spieker (17) Tyson Philpot, blessé, n'a pas disputé la rencontre. Spieker a donc pris sa place dans les différents schémas offensifs. Et il a joué comme un receveur numéro un. Neuf attrapés en 13 tentatives, 129 verges et un touché. Cette remontée n'aurait jamais eu lieu sans son apport.

Grâce à une remontée spectaculaire, les Alouettes battent les Argonauts 26-25
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La Presse

time2 hours ago

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Grâce à une remontée spectaculaire, les Alouettes battent les Argonauts 26-25

Grâce à une remontée spectaculaire, les Alouettes battent les Argonauts 26-25 (Montréal) Davis Alexander a marqué le touché de la victoire avec moins de deux minutes à jouer au quatrième quart, et les Alouettes de Montréal ont arraché un gain de 26-25 contre les Argonauts de Toronto devant 19 354 spectateurs jeudi soir au stade Percival-Molson. Michel Lamarche La Presse Canadienne Le touché d'Alexander est venu couronner une poussée de 12 points sans riposte au quatrième quart, et lui a permis d'égaler un record de la Ligue canadienne de football en gagnant ses huit premiers départs en carrière. Jose Maltos a réussi deux placements, sur des distances de 37 et 28 verges, et une transformation. Joseph Zema a ajouté un simple sur un botté de dégagement. Cole Spieker et Sean Thomas Erlington ont également marqué des touchés pour les Alouettes (4-2), qui tiraient de l'arrière 25-7 au troisième quart, en deuxième demie. Dans la défaite des Argonauts (1-5), Damonte Coxie, Deonta McMahon et Dave Ungerer ont réussi les touchés. Les Alouettes subiront possiblement leur plus important test de la jeune saison, jeudi prochain, alors qu'ils rendront visite aux Stampeders de Calgary, les meneurs dans la section Ouest avec une fiche de quatre gains et un revers. Arbuckle supplante Alexander Les partisans des Alouettes qui attendaient le retour au jeu d'Alexander ont dû se contenter d'une performance en demi-teinte du meneur de jeu de la formation montréalaise en première demie, au point d'être surpassé par Arbuckle. Les visiteurs ont été particulièrement efficaces au deuxième quart, inscrivant 15 points grâce à un simple sur un botté de dégagement de 68 verges de Haggerty et deux touchés consécutifs inscrits en moins de trois minutes vers la fin de la demie. Le premier, sur une passe de cinq verges de Arbuckle à Coxie, est venu couronné une poussée de 10 jeux et 70 verges en un peu plus de cinq minutes, avec 5 : 16 à écouler au deuxième quart. Le second a eu pour origine une interception de Tarvarus McFadden sur une passe risquée d'Alexander, que le demi défensif des Argonauts a retournée jusqu'à la ligne de 15 des Alouettes. Trois jeux plus tard, McMahon portait le score 18-4 à la suite d'une course de deux verges. Les Alouettes ont eu le temps de réduire l'avance des Argonauts avant la fin de la deuxième demie, grâce au deuxième placement de Maltos sur une distance de 28 verges. Cette poussée offensive de 44 verges a été aidée par six courses, les six premières du match par les Alouettes, qui leur ont procuré 35 verges. Les Argonauts ont largement dominé la première demie avec des gains de 221 verges et 17 premiers essais, comparativement à 142 verges et huit premiers essais. Le début du troisième quart a ressemblé aux dernières minutes de la première demie, ce qui ne pouvait pas être une bonne nouvelle pour les partisans des Alouettes. Arrêtée après deux jeux et aucune verge de gains, la formation montréalaise a vu les Argonauts ajouter un troisième touché, celui de Ungerer, sur une passe de 14 verges de Arbuckle. Ce majeur est venu couronner une efficace poussée de 84 verges en huit jeux lors de laquelle Arbuckle a complété les sept passes qu'il a tentées. Les Alouettes ont finalement franchi la ligne des buts avec 7,4 secondes à jouer au troisième quart. Lors d'un troisième essai et quatre verges à franchir de la ligne de 10 verges des Argonauts, Alexander a repéré Spieker dans la zone payante, au terme d'une séquence de neuf jeux et 59 verges. Ce touché a semblé redonner leurs ailes aux Alouettes, des deux côtés du ballon. Leur défensive est devenue plus coriace et l'attaque, plus incisive. Avec l'aide de seulement trois jeux, couvrant une distance de 54 verges, les hommes de Jason Maas ont porté la marque 25-20 grâce au touché de Thomas Erlington sur une course de trois verges avec un peu moins de neuf minutes à écouler au quatrième quart. Les Alouettes ont cependant raté la transformation de deux points, ce qui allait les forcer à inscrire un autre touché pour renverser les Argonauts. Ils pensaient avoir réussi l'exploit quand Spieker a capté une passe de 48 verges d'Alexander avant d'échapper le ballon à la porte de la zone des buts avec un peu moins de trois minutes à jouer. Qu'à cela ne tienne, ce touché est venu lorsque Alexander a exploité une brèche pour filer jusque dans la zone des buts sur une distance de 10 verges après que les Alouettes eurent recouvré un échappé d'Arbuckle profondément dans sa zone. Alors en avance 26-25, les Alouettes ont raté une autre tentative de transformation de deux points. Toutefois, la défensive a freiné les visiteurs lorsque Kabian Ento a intercepté une passe de Arbuckle, qui venait de se faire frapper par Marc-Antoine Dequoy.

« C'est important d'avoir cinq bons gardiens de but dans une organisation »
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La Presse

time7 hours ago

  • La Presse

« C'est important d'avoir cinq bons gardiens de but dans une organisation »

(Joliette) Rarement le Canadien n'aura affiché autant de profondeur entre les poteaux, depuis l'arrivée d'Éric Raymond à titre d'entraîneur des gardiens, à l'été 2021. Lorsqu'embauché par Marc Bergevin, Raymond espérait compter sur Carey Price. Celui-ci a finalement intégré le programme d'aide de la LNH. Son absence a fait place à un jeune Samuel Montembeault, qui n'avait alors que 25 matchs d'expérience dans la LNH derrière la cravate. Se sont succédé cette année-là Jake Allen, Andrew Hammond et Cayden Primeau. Michael McNiven avait même obtenu ses premières-et seules-minutes dans la LNH. Éric Raymond mise aujourd'hui sur une meilleure profondeur. « C'est important d'avoir cinq bons gardiens de but dans une organisation. Tu ne sais jamais ce qui va arriver : les saisons sont longues, difficiles », a-t-il indiqué, lors de la Classique de Golf Dominique Ducharme. PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Kaapo Kahkonen L'acquisition de Kaapo Kahkonen est à la source de cette profondeur renouvelée. Le vétéran tentera d'arracher le poste d'auxiliaire, qui semble pour l'instant destiné à Jakub Dobes. « Avoir un vétéran comme ça qui vient mature, je pense que c'est une bonne acquisition », a commenté Raymond. « Après ça, Jakub, reste que c'est un gars qu'on aime beaucoup et que c'est un espoir. Puis on était bien contents avec lui l'année passée ». PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Jakub Dobes Embauché à titre de joueur autonome le premier juillet, le vétéran finlandais compte sur 140 matchs d'expérience dans la LNH. Dans l'organisation des Jets, des Panthers et de l'Avalanche, il a surtout joué dans la ligue américaine la saison dernière. Son expérience fait de lui le troisième gardien parfait, assez bon pour dépanner en haut si nécessaire, assez expérimenté pour épauler un jeune en bas à temps plein. Bien qu'il soit trop tôt pour définir son rôle, selon Éric Raymond, on devine que si l'ordre des choses est respecté, c'est à Laval que Kahkonen entamera le calendrier régulier. « D'avoir un vétéran de sa qualité [à Laval], c'est excellent pour l'organisation », a vanté Éric Raymond. « C'est un compétiteur, il va arriver et vouloir compétitionner pour le meilleur poste possible. En même temps, je suis certain qu'il a une ouverture d'esprit. Quand il a signé avec notre organisation, il savait ce qui pourrait arriver », a-t-il ajouté. Sur la bonne voie On peut comprendre que Dobes part avec une longueur d'avance pour un poste à Montréal, notamment en raison de ses éclats de ses illuminations de la dernière saison. Invaincu à ses cinq premières sorties, le Tchèque a donné un élan à l'équipe, la propulsant vers une participation en séries. « J'ai beaucoup aimé sa progression », a partagé Éric Raymond. « C'était une grosse marche pour lui de partir de Laval, et même de devenir pro, à partir de la NCAA. » Mais tu sais, on ne change pas tout en une journée. Son éthique de travail s'est beaucoup améliorée. Je pense qu'il a amélioré beaucoup de choses dans son jeu, qu'il est sur la bonne voie. Éric Raymond au sujet de Jakub Dobes En participant en séries, Jakub Dobes a « cassé la glace », selon lui. Il était entré en action après une blessure subie par Samuel Montembeault, au troisième match. « Il a fait face à une grande pression. Il n'y était pas habitué, puis il a bien fait ça. La prochaine fois que ça lui arrivera, il sera en contrôle, il saura à quoi s'attendre », assure Raymond. Un autre gardien de l'organisation a connu un baptême de feu en séries. Éric Raymond était un spectateur attentif, lorsque Jacob Fowler a fait ses débuts chez le Rocket de Laval. Il a apprécié ce qu'il a vu. PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE Jacob Fowler « C'est un excellent gardien de but, calme, en contrôle. Il n'y a pas grand-chose qui l'énerve. Il lit bien le jeu et les lancers. C'est juste une question d'avoir des matchs, de s'améliorer pour lui », considère-t-il. L'unifolié, encore ? PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Samuel Montembeault Un duel est peut-être à venir pour le poste d'auxiliaire, mais Samuel Montembeault, lui, est assuré du conserver sa place au sommet de la pyramide. Lorsqu'Éric Raymond est arrivé chez le Canadien, Montembeault n'était qu'un espoir quelconque, réclamé au ballottage. Les choses ont depuis changé. Le Bécancourois a même représenté le Canada à la Confrontation des Quatre Nations, une reconnaissance incontestable du chemin parcouru lors des dernières années. « De voir Sam si heureux d'avoir été sélectionné, et la progression qu'il a eue pendant quatre ans pour se rendre là, c'est ce qui m'importe le plus. Il a mis beaucoup d'efforts et nous rend de super services », a félicité Raymond. « Il a fait beaucoup d'améliorations depuis quelques années, mais ce n'est jamais acquis […] Pour lui, ça devient plus facile, quand il a un mauvais match, ou une mauvaise passe. Et elles ne sont pas longues, ses mauvaises passes. Il revient rapidement avec un bon match », a-t-il analysé. Seul le temps dira si cette progression permettra de représenter le Canada à nouveau, cette fois, aux Jeux olympiques de Milan-Cortina, en 2026.

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