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11 hours ago
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Jamais deux sans trois pour Tobie Paquette-Bisson
Tobie Paquette-Bisson a quitté le marché des joueurs autonomes deux fois, le 1er juillet dernier. En l'espace d'une heure, il a apposé son nom au bas d'un contrat d'un an avec le Rocket de Laval, mais aussi de ses documents de mariage. Paquette-Bisson et sa future femme étaient réunis à la maison, avec parents et amis. Le couple avait opté pour une cérémonie à la bonne franquette. Lors des heures précédentes, le contrat d'un an du costaud défenseur avec le Lightning de Tampa Bay avait expiré. Une offre inattendue du Rocket est alors survenue. Inattendue, parce que le Rocket lui offrait de rejoindre l'organisation pour la troisième fois en cinq ans. « Quand on a eu l'offre du Rocket, on a hésité un peu, mais clairement, c'était la meilleure décision pour nous. On a tout de suite pu l'annoncer à la famille, tout le monde était super content », raconte Paquette-Bisson. C'est justement pour des raisons familiales que le Rosemèrois a choisi Laval. Sa conjointe a donné naissance à leur premier enfant il y a un mois. « Il y avait de l'intérêt en Europe, mais j'avais un deal avec ma femme : on ne voulait pas partir tout de suite. J'ai parlé avec d'autres joueurs en Europe, qui ne voient pas leur bébé pendant des semaines. Je ne voulais pas vivre ça », justifie le joueur de 28 ans. Départ sur désaccord Lorsqu'il a plié bagage pour Syracuse, l'été dernier, Paquette-Bisson croyait bien ne jamais retrouver le vestiaire du Rocket. Surtout parce qu'il l'avait quitté à deux reprises, de son plein gré, pour l'organisation des Kings de Los Angeles, puis du Lightning. Mais aussi en raison du dénouement de son dernier passage lavallois. En pleine course aux séries éliminatoires, en 2024, le Rocket avait placé de jeunes joueurs dans son alignement au détriment de vétérans. Paquette-Bisson avait publiquement critiqué la décision et, de son propre aveu, s'était ensuite fait « taper sur les doigts ». « Ça avait fait mal de manquer les séries », se rappelle-t-il. « Surtout qu'on les avait vécues dans les années d'avant. Même si un jeune est dans les gradins, il peut apprendre en séries, en voyant comment se comportent les gars et leur camaraderie », estime-t-il. Le plus récent parcours du Rocket en séries a convaincu Paquette-Bisson de rentrer au bercail. Le principal intéressé a assisté au premier match de la finale de l'Association de l'Est, opposant les Lavallois aux Checkers de Charlotte. Rapidement, il a compris que le Rocket ne serait pas de taille. La filiale du Canadien a finalement été balayée. L'un des enjeux a clairement été le manque de robustesse de l'équipe. Paquette-Bisson, du haut de ses 6 pi 3 po et 207 lb, compte bien y remédier. « J'aurais aimé ça être là, l'an dernier, pour amener cet aspect-là, avoue-t-il. Ramener la Coupe à Laval, ça serait fun en tabarouette. » Le Rocket a clairement expliqué à Paquette-Bisson qu'il prendrait la place occupée par Tyler Wotherspoon lors de la dernière saison. Concrètement, on s'attend de lui qu'il joue « de grosses minutes » et qu'il encadre les jeunes. Bonheur de jouer À Laval, Paquette-Bisson renouera avec celui qui a été son entraîneur des défenseurs au sein de l'Armada de Blainville-Boisbriand et du Rocket : Daniel Jacob. L'an dernier, il pensait bien jouer sous ses ordres, en signant un contrat avec l'organisation du Lightning. C'était avant que Jacob ne fasse le chemin inverse, pour accepter de devenir l'adjoint de Pascal Vincent. La déception allait venir accompagnée. Paquette-Bisson a entamé la saison avec de sévères maux de dos. « Je suis arrivé au camp à Tampa Bay avec tellement d'inflammation au bassin que j'avais de la misère à marcher. Ç'a été dur en première moitié de saison. La blessure a eu un impact sur mon jeu et, surtout, sur ma confiance », confie-t-il. Après avoir consulté un spécialiste à New York et reçu des traitements spécialisés, Paquette-Bisson assure aujourd'hui être « top shape ». Même s'il estime avoir connu une saison difficile, le Lightning a tenté de conserver ses services. On lui aurait offert une prolongation de contrat à deux volets, qui lui aurait permis d'être rappelé dans la LNH. Cette éventualité sera impossible avec le Rocket, puisque son entente se limite à la Ligue américaine. Même si Paquette-Bisson croit encore à la LNH, il accepte de mettre temporairement son rêve sur pause. Je me suis dit que tant qu'à courir après les contrats de la LNH et être déçu [de ne pas être rappelé], il valait mieux signer un contrat qui me garantirait d'être heureux. Tobie Paquette-Bisson Et ce bonheur, semble-t-il, se trouve à Laval. Cela a de quoi surprendre. Pas parce que l'on sous-estime les attraits du Centropolis, et encore moins du Colossus, mais surtout parce qu'au moment de quitter l'organisation, en 2024, Paquette-Bisson avait affirmé publiquement qu'il serait « ridicule d'y retourner ». « Comme on dit, il y a juste les fous qui ne changent pas d'idée », conclut-il, en riant.


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18 hours ago
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Jakub Dobeš signe une prolongation de contrat de deux ans
Après avoir fait écarquiller les yeux de nombreux observateurs en deuxième portion de calendrier, le gardien du Canadien Jakub Dobeš a obtenu une prolongation de contrat de deux ans. Dobeš empochera 965 000 $ par campagne. Le CH lui a accordé un contrat à un volet, ce qui signifie que son salaire demeurera le même s'il devait être cédé au Rocket de Laval. À la fin de cette entente, le gardien de 6 pi 4 po et 201 lb sera toujours joueur autonome avec compensation. À ce stade-ci, il semble y avoir de minces chances que le cerbère de 24 ans soit délogé de son poste d'auxiliaire de Samuel Montembeault. Comme il demeure exempt du ballottage, en cas de rétrogradation, l'équipe pourrait toujours décider de lui permettre de parfaire son art avec le Rocket de Laval, s'il advenait qu'il connaisse un mauvais camp d'entraînement. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Jakub Dobeš D'autant plus que le Canadien a embauché, en date du 1er juillet, le réserviste Kaapo Kähkönen. Le vétéran de 28 ans a passé le plus clair de son temps dans la Ligue américaine depuis le début de la saison 2024-2025. Il n'en demeure pas moins qu'il connaît le tabac de la LNH : il compte sur 140 parties d'expérience dans le circuit, avec le Wild du Minnesota, les Sharks de San Jose, les Devils du New Jersey et l'Avalanche du Colorado. Dobeš a participé à 16 matchs l'an dernier avec le Tricolore, présentant une fiche de 7-4-3. Ses débuts ont été particulièrement marquants. À sa première sortie, le 28 décembre, le Tchèque a blanchi les Panthers de la Floride, qui allaient devenir les champions de la Coupe Stanley. Il a ensuite remporté ses quatre départs suivants. Les choses se sont ensuite gâtées pour Dobeš, qui est tout de même parvenu à maintenir un taux d'efficacité de ,909 et une moyenne de buts accordés de 2,74. La recrue a aussi été appelée en renfort, en séries éliminatoires, après la blessure à l'aine subie par Montembeault lors du troisième match. Dobeš est parvenu à gagner ce match, avant de s'incliner lors des deux suivants, menant à l'élimination du Canadien en cinq matchs contre les Capitals de Washington. Dobeš est un choix de cinquième tour du Canadien en 2020. Il a connu deux saisons dominantes au sein de l'Université d'État de l'Ohio avant de faire ses débuts chez les pros, avec le Rocket de Laval, en 2023. Il a disputé 65 parties dans la Ligue américaine avant de grimper dans la LNH.


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a day ago
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Quelle a été la pire gaffe commise par un(e) athlète ?
La rubrique où les journalistes de l'équipe des Sports de La Presse répondent à une question dans le plaisir. Richard Labbé Ça fait presque 40 ans et puis pourtant, c'est encore tout frais à ma mémoire : Steve Smith, depuis l'arrière de son filet, qui tente un jeu qu'on apprend à ne pas faire à l'âge de 6 ou 7 ans, et qui envoie la rondelle vers le centre de la glace… mais la rondelle dévie sur la jambe gauche du gardien Grant Fuhr et se retrouve dans son propre but. Au chapitre des grosses gaffes, c'est dur de faire pire, encore plus si on comprend le contexte : en pleine finale de division, et en plein septième match. Les Oilers d'Edmonton ne s'en remettront pas, et seront du coup éliminés par les Flames de Calgary. Le but gagnant sera crédité à Perry Berezan, un gars d'Edmonton, incidemment, qui marquera 61 buts en carrière, mais aucun aussi beau que celui-ci. Cette gaffe freinera la course des Oilers en direction d'une troisième Coupe Stanley de suite et, surtout, elle ouvrira tout grand la porte au Canadien et à son improbable triomphe de 1986. Simon-Olivier Lorange PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Paul Byron (41) lors de son combat contre MacKenzie Weegar (52) Ce n'est pas quelque chose que je garde secret : je ne crois pas que les bagarres ont leur place au hockey. À mes yeux, jeter les gants est toujours une mauvaise décision, surtout lorsque le combat est planifié. Je retiens deux évènements comme des gaffes majeures de porte-couleurs du Canadien : Mike Komisarek contre Milan Lucic en 2008 et Paul Byron contre MacKenzie Weegar en 2019. Les deux se sont fait rosser et n'ont plus été le même joueur par la suite. Le jeu de Komisarek a dégringolé, et malgré un lucratif contrat, en moins de deux ans, il est devenu un défenseur marginal chez les Maple Leafs de Toronto. Quant à Byron, ce sont d'autres ennuis de santé qui l'ont forcé à la retraite en 2023, mais ses statistiques ont lourdement chuté après le combat de 2019, au terme duquel il était entré au banc en titubant. Alexandre Pratt La fois où Larry Walker, alors avec les Expos, avait attrapé une chandelle de Mike Piazza près de la clôture du champ droit. Croyant que la manche était terminée, il avait remis la balle à un enfant de 6 ans qui tendait son gant. Or, ce n'était que le deuxième retrait… Et il y avait un joueur sur les buts. Le temps que Walker aille reprendre la balle des mains du garçon, le coureur des Dodgers de Los Angeles était rendu au troisième but ! Simon Drouin PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE Lance Armstrong Le retour de Lance Armstrong en 2009, quatre ans après sa première retraite. Sa présence au Tour de France (3e) l'a remis au cœur de l'actualité et dans le collimateur des instances antidopage. Surtout, il a fermé la porte au nez de son meilleur ennemi Floyd Landis, qui souhaitait lui aussi revenir dans le peloton après son contrôle positif de 2006 quelques jours après sa victoire au Tour. Frustré et se sentant trahi, ce dernier a alerté USA Cycling et l'Union cycliste internationale dans des courriels où il a détaillé le système de dopage organisé chez US Postal et balancé tout le monde. Son témoignage devant l'Agence américaine antidopage a été un élément central du rapport accablant publié en 2012 et qui a mené à la chute d'Armstrong. Il a été dépouillé de ses sept titres du Tour de France et a perdu des dizaines de millions de dollars. Dans sa célèbre entrevue avec Oprah Winfrey en 2013, Armstrong avait admis regretter sa sortie de retraite. « On ne serait pas assis ici si je n'étais pas revenu », avait soutenu celui qui s'est bien refait depuis.


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2 days ago
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Dmitri Voronkov s'entend pour deux ans avec les Blue Jackets
(Seattle) Les Blue Jackets de Columbus ont fait signer une prolongation de contrat de deux ans à l'attaquant Dmitri Voronkov, samedi. Associated Press Le Russe de 24 ans touchera en moyenne 4,175 millions US par saison. « Nous sommes ravis d'avoir conclu cet accord avec Dmitri, car il est un élément important de notre noyau de jeunes joueurs, a déclaré le directeur général des Blue Jackets, Don Waddell, par voie de communiqué. « Il est imposant, il est fort, il a d'excellentes mains et il a toutes les chances de devenir un joueur exceptionnel. Nous sommes impatients de le voir progresser et se développer au sein des Blue Jackets. » Voronkov a obtenu des sommets en carrière la saison dernière avec 23 buts, 24 mentions d'aide et 47 points en 73 affrontements. En 148 matchs dans la Ligue nationale de hockey, il a récolté 81 points, dont 41 buts. Voronkov a été sélectionné au quatrième tour (114e rang) du repêchage amateur de 2019 par les Blue Jackets. Tye Kartye accepte un contrat de 2 ans avec le Kraken PHOTO LINDSEY WASSON, ASSOCIATED PRESS Tye Kartye (à gauche) L'attaquant Tye Kartye a accepté une prolongation de contrat de deux ans avec le Kraken de Seattle, samedi. Le joueur de 24 ans touchera en moyenne 1,25 million US par saison. Kartye a marqué six buts et a ajouté sept mentions d'aide pour 13 points en 63 matchs lors de la dernière saison. Il a ajouté deux filets et autant d'aide en trois parties avec les Firebirds de Coachella Valley, dans la Ligue américaine. « Nous sommes heureux de garder Tye au sein de l'organisation pour deux années supplémentaires, a déclaré le directeur général du Kraken, Jason Botterill, dans un communiqué. Tye a travaillé dur pour développer son jeu avec nous ces dernières saisons, et nous sommes impatients de le voir poursuivre cette croissance. » Kartye a marqué 11 buts et a amassé 20 points en 77 matchs en tant que recrue en 2023-24 après avoir marqué trois fois et totalisé cinq points en 10 matchs éliminatoires en 2022-23.


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3 days ago
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Un retour à la maison pour Jonathan Toews
Tout le monde rêve de pouvoir écrire sa propre conclusion, et c'est un peu ce que Jonathan Toews rêve de faire lui aussi. Son dernier match, il l'a disputé en avril 2023, dans le maillot des Blackhawks de Chicago, le seul maillot qu'il n'ait jamais connu. Il en a même profité pour marquer, et réussir du même coup le 372e but de sa belle et longue carrière, amorcée en 2007. Pour bien des joueurs, c'eut été la sortie idéale. Mais pas pour lui. « C'est un honneur que de pouvoir être ici, a-t-il expliqué vendredi après-midi, lors d'un point de presse présenté par les Jets à Winnipeg. Plus on se rapprochait d'une entente, et plus la réalité me frappait. Les souvenirs de ma jeunesse, pourquoi je suis tombé en amour avec le hockey, tout ça a commencé ici, en tant que jeune partisan, et en allant voir des matchs des Jets au Winnipeg Arena. J'ai attrapé la piqure du hockey en vivant ces moments, et c'est surréel que d'être ici en ce moment et de pouvoir porter ce maillot. » Les Jets ont officiellement présenté à leur nouveau joueur un nouveau chandail, frappé du numéro 19, le même numéro qu'il a jadis porté lors de ses belles années à Chicago. On peut probablement avancer que le joueur de 37 ans revient de loin, mais ce n'est pas la première fois. En 2020-21, il a dû faire une croix sur la saison en entier en raison du syndrome chronique de réponse immunitaire qui l'affligeait. À l'hiver 2023, des symptômes de COVID longue l'ont forcé à devoir rater plusieurs matchs, autant de maux qui l'ont forcé à se remettre en question, et aussi à chercher différents moyens pour retrouver la santé. Il a conclu cette saison-là, que l'on croyait être sa dernière à jamais, avec 31 points en 53 matchs, mais à ses yeux, ce n'était pas l'au revoir rêvé. Il a d'ailleurs insisté vendredi pour parler de ce sentiment de nouveau départ, de toute évidence important à ses yeux, surtout après les ennuis de santé que l'on sait. « C'est comme un sentiment de renouveau, a-t-il ajouté. C'est comme si j'étais maintenant un jeune joueur qui est repêché. Je n'ai pas joué depuis quelques années alors je me sens très chanceux que de pouvoir jouer encore. « C'est un rêve que de revenir ici et de pouvoir jouer devant mes amis et ma famille… Je savais qu'il y aurait de l'enthousiasme au moment d'annoncer la nouvelle de mon nouveau contrat, mais quand j'ai vu mon téléphone exploser avec tous ces textos qui entraient sans arrêt, je me suis dit, OK, il y a de la pression et des attentes quand on joue dans un marché canadien… Mais je suis excité d'en faire partie. » Toews, le troisième choix du repêchage de 2006, aura été l'une des grandes vedettes des Blackhawks lors des conquêtes de la Coupe Stanley de 2010, 2013 et 2015. En 1067 matchs à Chicago, il a récolté un total de 883 points. Il a de plus récolté la médaille d'or avec la formation canadienne aux Jeux olympiques de 2010 à Vancouver, ainsi que lors des Jeux de 2014 à Sotchi. Il a récemment accepté un contrat d'une seule saison avec les Jets, au salaire de deux millions de dollars, en plus des bonis potentiels de cinq millions de dollars qui peuvent s'ajouter en fin de saison.