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Le pétrole se renforce, soutenu par les stocks hebdomadaires américains

Le pétrole se renforce, soutenu par les stocks hebdomadaires américains

Le Figaro7 hours ago
Les cours du pétrole ont progressé mercredi, encouragés par la publication d'une baisse nettement plus marquée qu'attendu des réserves américaines de brut, les opérateurs surveillant toujours les éventuels développements concernant l'Ukraine. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a pris 1,60% à 66,84 dollars, effaçant ses pertes de la veille. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en septembre, dont c'est le dernier jour de cotation, a gagné 1,38% à 63,21 dollars.
Le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine sur l'énergie (EIA) sur l'état des stocks commerciaux de pétrole aux États-Unis publié en milieu de séance «est très haussier», juge auprès de l'AFP John Kilduff, d'Again Capital. Selon l'EIA, les réserves ont baissé de 6 millions de barils durant la semaine achevée le 15 août, alors que les analystes s'attendaient à une diminution d'environ 850.000 barils, d'après la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg.
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«Il y a une forte demande intérieure américaine», les raffineries ayant utilisé leurs capacités à 96,6%, souligne John Kilduff. «Nous avons également constaté un beau rebond des exportations, ce qui était préoccupant après plusieurs semaines vraiment inférieures à la tendance», ajoute l'analyste. Face à ces exportations très contenues, «tout le monde commençait à y voir une tendance potentielle et peut-être un recul en raison des divers droits de douane et sanctions, mais cette préoccupation s'est quelque peu dissipée aujourd'hui», estime John Kilduff. Le rapport de l'EIA fait suite à celui de la fédération des professionnels américains du secteur, l'American Petroleum Institute (API), qui a estimé mardi soir que les stocks de brut avaient chuté d'environ 2,4 millions de barils la semaine dernière, soit plus qu'anticipé.
En parallèle, les discussions concernant «la Russie et l'Ukraine sont toujours clairement en toile de fond», selon M. Kilduff. Donald Trump s'est dit prêt mardi à ce que les États-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garantie de sécurité à Kiev en cas d'accord de paix. Un apaisement de ce conflit lancé en 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie - avec une éventuelle prochaine rencontre entre les chefs d'État respectifs - pourrait entraîner un assouplissement des sanctions sur le secteur pétrolier russe. Le président américain a cependant menacé la Russie de «conséquences très graves» si elle n'acceptait pas de mettre fin à la guerre, et d'imposer des droits de douane «secondaires» sur les importations indiennes en rétorsion aux achats de pétrole russe par New Delhi.
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time7 hours ago

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Les cours du pétrole ont progressé mercredi, encouragés par la publication d'une baisse nettement plus marquée qu'attendu des réserves américaines de brut, les opérateurs surveillant toujours les éventuels développements concernant l'Ukraine. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a pris 1,60% à 66,84 dollars, effaçant ses pertes de la veille. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en septembre, dont c'est le dernier jour de cotation, a gagné 1,38% à 63,21 dollars. Le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine sur l'énergie (EIA) sur l'état des stocks commerciaux de pétrole aux États-Unis publié en milieu de séance «est très haussier», juge auprès de l'AFP John Kilduff, d'Again Capital. Selon l'EIA, les réserves ont baissé de 6 millions de barils durant la semaine achevée le 15 août, alors que les analystes s'attendaient à une diminution d'environ 850.000 barils, d'après la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg. Publicité «Il y a une forte demande intérieure américaine», les raffineries ayant utilisé leurs capacités à 96,6%, souligne John Kilduff. «Nous avons également constaté un beau rebond des exportations, ce qui était préoccupant après plusieurs semaines vraiment inférieures à la tendance», ajoute l'analyste. Face à ces exportations très contenues, «tout le monde commençait à y voir une tendance potentielle et peut-être un recul en raison des divers droits de douane et sanctions, mais cette préoccupation s'est quelque peu dissipée aujourd'hui», estime John Kilduff. Le rapport de l'EIA fait suite à celui de la fédération des professionnels américains du secteur, l'American Petroleum Institute (API), qui a estimé mardi soir que les stocks de brut avaient chuté d'environ 2,4 millions de barils la semaine dernière, soit plus qu'anticipé. En parallèle, les discussions concernant «la Russie et l'Ukraine sont toujours clairement en toile de fond», selon M. Kilduff. Donald Trump s'est dit prêt mardi à ce que les États-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garantie de sécurité à Kiev en cas d'accord de paix. Un apaisement de ce conflit lancé en 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie - avec une éventuelle prochaine rencontre entre les chefs d'État respectifs - pourrait entraîner un assouplissement des sanctions sur le secteur pétrolier russe. Le président américain a cependant menacé la Russie de «conséquences très graves» si elle n'acceptait pas de mettre fin à la guerre, et d'imposer des droits de douane «secondaires» sur les importations indiennes en rétorsion aux achats de pétrole russe par New Delhi.

Pétrole : aux États-Unis, les stocks de brut en baisse depuis la semaine dernière
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Le Figaro

time12 hours ago

  • Le Figaro

Pétrole : aux États-Unis, les stocks de brut en baisse depuis la semaine dernière

Les stocks commerciaux de pétrole aux États-Unis ont connu un recul plus important que prévu la semaine dernière, selon des informations publiées mercredi par l'Agence américaine sur l'énergie (EIA), dû notamment à une hausse des exportations. Durant la semaine achevée le 15 août, ces réserves ont baissé de 6 millions de barils, alors que les analystes s'attendaient à une diminution d'environ 850.000 barils, d'après la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg. Au total et hors réserve stratégique, les stocks se sont établis à 420,7 millions de barils, au plus bas depuis un mois. La réserve stratégique a, elle, légèrement gonflé, à 403,4 millions de barils. À lire aussi Donald Trump, roi du pétrole, produit deux fois plus que l'Arabie saoudite : un choc stratégique Publicité Hausse des exportations Cette baisse plus marquée qu'attendu peut être attribuable à une nette hausse des exportations (+22% par rapport à la période précédente), au plus haut depuis avril. En parallèle, les importations ont légèrement diminué (-6%). Les raffineries américaines ont aussi utilisé leurs capacités de façon plus marquée que lors de la période précédente, à 96,6% (contre 96,4%), faisant légèrement grimper la quantité de brut utilisé par ces installations. La production américaine de brut a quelque peu augmenté, à 13,38 millions de barils quotidiens (contre 13,33 millions). En théorie, une baisse plus marquée qu'anticipé des réserves de brut est de nature à soutenir les prix de l'or noir. Mais la publication du rapport hebdomadaire de l'EIA a quelque peu ralenti la progression des cours mercredi. Vers 15H00 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,87% à 66,36 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate avançait de 0,82% à 62,86 dollars. La quantité de produits livrés au marché américain, indicateur implicite de la demande, est restée pratiquement stable (+0,7%), mais la demande en essence - catégorie très suivie par les opérateurs - a légèrement diminué (-1,8%). En outre, et comme chaque semaine, l'EIA a une nouvelle fois corrigé les données des périodes précédentes. L'agence a ajouté, cette fois, environ 385.000 barils quotidiens aux volumes arrivés sur le marché américain, au titre de cette correction statistique, qui n'a pas de rapport avec l'activité de la semaine considérée.

Savez-vous dans quels pays les trains sont les plus rapides du monde ?
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Le Figaro

time20 hours ago

  • Le Figaro

Savez-vous dans quels pays les trains sont les plus rapides du monde ?

Alors que le train le plus rapide des États-Unis sera lancé le 28 août, certaines rames atteignent d'ores et déjà des vitesses de croisière bien plus impressionnantes. Bonne alternative à l'avion en fonction de votre destination, le train à grande vitesse allie confort et modernité. Pionniers de ce mode de transport, la France et le Japon sont talonnés par d'autres pays désormais équipés de train atteignant les 300 km/h sur leurs axes majeurs. Et cette course à la vitesse et à la performance n'est pas prête de s'arrêter. Pour preuve, les États-Unis s'apprêtent à lancer le 28 août leur NextGen Acela, soit le train le plus rapide d'Amérique. Construit par le leader mondial du rail Alstom, il roulera à une vitesse maximale de 257 km/h et utilisera un nouveau système d'inclinaison afin d'offrir un trajet plus fluide et plus silencieux entre Boston, New York et Washington. À bord, les voyageurs bénéficieront d'un Wi-Fi gratuit avec débit 5G et de sièges équipés de nouvelles prises électriques, de ports USB ainsi que des lampes de lecture individuelles. Eurostar e320, Royaume-Uni L'e320 se distingue de la première génération de rames Eurostar par un nombre de places plus important. Figurniy Sergey / Sergii Figurnyi - Vitesse commerciale : 300 km/h. Record de vitesse : 321 km/h. Publicité En service depuis 2015 et permettant de relier Paris à Londres, Bruxelles ou encore Amsterdam, l'Eurostar e320 est composée de 16 voitures pour environ 900 places. Construit par Siemens, il se distingue par son nez jaune arrondi. ICE3, Allemagne Les trains ICE circulent non seulement en Allemagne, mais aussi en Belgique, Suisse et Autriche. Markus Mainka / Markus Mainka - Vitesse commerciale : 300 km/h. Record de vitesse : 368 km/h (lors d'essais). Le train le plus rapide d'Allemagne traverse également les frontières. En circulation depuis 2000, le ICE 3 dessert Bruxelles, Amsterdam mais aussi Bâle, Zurich et Vienne. Les nouveaux modèles ICE 3neo disponibles depuis 2022 disposent de plus de portes dont une plus large pour les fauteuils roulants, de places pour les vélos ainsi que de nouveaux vitrages pour une meilleure réception téléphonique. Trenitalia Frecciarossa 1000, Italie Le Frecciarossa 1000 dispose de 8 voitures pour un total de 202 mètres de long. Markus Mainka / Markus Mainka - Vitesse commerciale : 300 km/h. Record de vitesse : 390 km/h (sur la ligne Turin-Milan en 2019). Plus au sud, le Frecciarossa 1000 de Trenitalia relie les principales villes d'Italie depuis 2014. Chaque train offre 457 places assises comprenant : 10 sièges en classe Executive, 69 en Business, 76 en Premium, 300 sièges en Standard et 2 emplacements PMR. L'avant, caractérisé par son long 'museau', a été pensé afin de réduire la résistance aérodynamique et ainsi assurer le maximum de confort pour les voyageurs. Shanghai Transrapid, Chine Le Shanghai Transrapid relie l'aéroport international de Shanghai-Pudong à la banlieue est de la métropole en sept minutes. Markus Mainka / Markus Mainka - Vitesse commerciale : 431 km/h. Record de vitesse : 501 km/h (lors d'essais en 2023). S'il peut parfois s'avérer compliqué et assez long de rejoindre l'aéroport depuis le centre-ville et inversement, le Shanghai Transrapid permet de déroger à cette règle. En seulement sept minutes, ce train à sustentation magnétique relie l'aéroport international de Shanghai-Pudong à la station de métro Longyang Road. La ligne est composée uniquement de ces deux stations terminus sur un parcours entièrement aérien de 30 kilomètres. KTX, Corée du Sud L'itinéraire le plus emprunté relie Séoul à Busan. Marek SLUSARCZYK / Tupungato - Vitesse commerciale : 305 km/h. Record de vitesse : 421 km/h (lors d'essais en 2013). Après 12 ans de chantier, le réseau de train à grande vitesse KTX a été lancé en 2004. Les lignes ont été construites avec l'assistance technique de la SNCF. Depuis 2010, une deuxième génération de trains, le KTX-Sancheon (ou KTX-II), de conception sud-coréenne, circule sur les 900 km de lignes à grande vitesse. Au départ de la gare de Séoul, le KTX dessert l'aéroport international d'Incheon ainsi que les gares de Busan, de Jinju, de Mokpo et de Gwangju. AVE S-103 / Siemens Velaro, Espagne Les rames de l'AVE S-103 les rames offrent une capacité de 404 places assises réparties en trois classes. Markus Mainka / Markus Mainka - Vitesse commerciale : 310 km/h. Record de vitesse : 403 km/h (sur la ligne Guadalajara-Calatayud en 2006). Publicité Dérivé de l'ICE 3 allemand, le modèle Velaro espagnol signé Siemens s'exporte largement à l'international. On le retrouve sur les rails de Turquie, mais aussi au cœur de la flotte Eurostar (e320), reliant la France, le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas. En Espagne, la Renfe exploite ce train à grande vitesse sur la célèbre liaison Barcelone-Madrid depuis 2008. Al Boraq, Maroc Al Boraq a été la première ligne ferroviaire à grande vitesse d'Afrique. Marcin Kilarski/Wirestock - Vitesse commerciale : 320 km/h. Record de vitesse : 357 km/h (sur la ligne Tanger-Kénitra en 2018). Mis en service en 2018, le train marocain à grande vitesse Al Boraq transporte chaque année plus de 5,5 millions de voyageurs entre Casablanca et Tanger. Chaque train a une capacité de 533 passagers et dispose d'une voiture buffet. TGV, France La France dispose de 2800 km de lignes ferroviaires à grande vitesse. Olivier Rateau / olrat - Vitesse commerciale : 320 km/h. Record de vitesse : 574 km/h (en 2007). Lancé en 1981 sur la liaison Paris-Lyon, le TGV détient toujours à ce jour le record mondial de vitesse sur rail. En avril 2007, une rame spécialement aménagée a ainsi atteint la spectaculaire vitesse de 574,8 km/h sur la LGV Est Européenne. En service régulier, les trains de la SNCF roulent entre 300 et 320 km/h selon les axes. Avec ses 2800 km de lignes à grande vitesse, la France possède le quatrième plus vaste réseau au monde, derrière la Chine, l'Espagne et le Japon. JR East E5, Japon Le réseau ferroviaire JR-East offre des voyages pittoresques à travers les paysages des Alpes japonaises. toshi007 - Vitesse commerciale : 320 km/h. Le JR East E5 est un train à grande vitesse japonais de la famille Shinkansen, exploité principalement sur la ligne Tōhoku-Shinkansen (Tokyo-Aomori) depuis 2011. Doté d'une aérodynamique avancée avec un nez fuselé caractéristique, le E5 réduit le bruit, notamment lors de l'entrée et de la sortie des tunnels. Fuxing Hao, Chine Le Fuxing Hao chinois est le train à grande vitesse le plus rapide au monde. Markus Mainka / Markus Mainka - Vitesse commerciale : 350 km/h. Record de vitesse : 420 km/h (lors d'essais). Le Fuxing Hao chinois est le train à grande vitesse le plus rapide au monde (350 km/h) en vitesse commerciale. Ce qui le différencie de ses concurrents ? Chaque voiture est dotée de sa propre motorisation. Plus de 4000 trains Fuxing Hao circulent dans 32 provinces chinoises, en forme standard 8 voitures ou en version longue composée de 16 voitures.

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