logo
De la fiction à votre perron ?

De la fiction à votre perron ?

La Presse21-07-2025
De la fiction à votre perron ?
Des drones qui livrent des outils dans des plates-formes pétrolières isolées ou des médicaments essentiels en région éloignée, un scénario de science-fiction ? Plus maintenant. Un changement réglementaire de Transports Canada ouvrira de nouvelles occasions d'affaires dans le milieu des drones dès le mois de novembre.
Les opérateurs de drones pourront désormais suivre leurs appareils avec « d'autres systèmes que leurs yeux », comme des caméras, explique Pascal Chiva-Bernard, président et cofondateur d'Ara Robotique, une entreprise vendant des drones dirigeables à distance.
« Le changement réglementaire ouvre différents modèles d'affaires, et la livraison en fait partie », dit Pascal Chiva-Bernard.
En plus de pouvoir diriger les drones sans les avoir directement dans leur champ de vision, les opérateurs pourront piloter des drones plus lourds, allant jusqu'à 150 kg, pouvant donc transporter des charges plus imposantes.
Ils auront également plus de liberté en dehors des centres urbains. « Plus la densité est faible, plus [la réglementation] sera permissive », lance le président d'Ara Robotique, une entreprise travaillant également dans le domaine de la défense lancée il y a 11 ans par d'anciens étudiants de l'École de technologie supérieure de Montréal.
« Des échantillons de sang, des médicaments, des pièces de réparation » pourront donc être livrés, selon Pascal Chiva-Bernard.
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Pascal Chiva-Bernard, président et cofondateur d'Ara Robotique
Ce sont toutes des choses pour lesquelles la notion du temps, de l'urgence, est très importante.
Pascal Chiva-Bernard, président et cofondateur d'Ara Robotique
Le directeur général du centre d'excellence sur les drones d'Alma, William De Keiser, croit aussi qu'il faut prioriser certains produits, car « la logistique, l'achat de matériel lié à ce genre de services là, ça peut coûter très cher ».
Des priorités à définir
La situation au Canada est à des années-lumière de ce qui prévaut actuellement aux États-Unis. Les résidants de Tampa, Charlotte, Orlando et Houston, parmi d'autres, peuvent désormais commander leur épicerie chez Walmart par drone, a annoncé le géant américain en juin en collaboration avec le fournisseur de drones Wing.
PHOTO MICHAEL SHROYER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Un drone du fournisseur Wing réalisant une livraison de desserts glacés lors d'une démonstration en Virginie, en août 2018
« Nous avons conçu nos appareils pour la livraison rapide de produits légers en région urbaine ou périurbaine – le souper du soir, les ingrédients manquants ou les médicaments pour combattre un rhume », dit Wing, propriété d'Alphabet, société mère de Google, par courriel.
« Les régions urbaines et périurbaines souffrent le plus de la congestion routière et des émissions qui en découlent. Des livraisons sans émissions, rapides et efficaces peuvent réduire les bouchons et les livraisons par moto ou par camion. »
Wing ne prévoit pas d'expansion prochaine au Canada.
Une telle expansion au pays serait-elle souhaitable ? « La pizza que vous commandez le soir ou le gugusse que vous allez acheter sur Amazon, est-ce que vous êtes prêt à payer le prix que ça coûte de vous l'envoyer par les airs ? Moi, je n'ai pas la réponse », lance William De Keiser, du centre d'excellence.
Le professeur titulaire au département de génie électrique de Polytechnique Montréal David Saussié risque une réponse : il juge qu'il faut limiter la livraison par drone à une « utilisation raisonnée ».
Il faut hiérarchiser les besoins. On n'aurait pas envie d'avoir ce bourdonnement sempiternel [causé par les drones].
David Saussié, de Polytechnique Montréal
Selon M. Saussié, il faudrait éviter la livraison de masse en ville par les drones à cause de l'important volume et de la difficulté d'établir des corridors aériens pour les engins.
Le président d'Ara Robotique, Pascal Chiva-Bernard, juge que la livraison en ville est « beaucoup plus difficile » qu'ailleurs, en raison de l'important trafic aérien et terrestre.
PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE
Derniers ajustements sur un drone d'Ara Robotique avant le décollage
Il espère toutefois y arriver, voyant un important potentiel d'affaires à la livraison par drones en ville, mais aussi dans l'information, la surveillance et la sécurité.
« On pourrait remplacer beaucoup de choses qui sont faites actuellement par des hélicoptères », explique-t-il.
Sécurité d'abord
Mais pour qu'on puisse les piloter en ville, les drones devront garantir leur fiabilité, ce qui risque, à terme, d'augmenter leur prix.
Le secteur des drones s'est développé en n'étant « absolument pas certifié et régi », lui permettant de développer des produits à bas coût, explique Pascal Chiva-Bernard.
Les entreprises de drones pourraient donc devoir changer leur chaîne d'approvisionnement pour garantir la fiabilité de leurs appareils, qui seraient donc vendus à plus fort coût.
« Un avion, ça se chiffre en millions de dollars, un drone, en milliers, dit-il. Une grande partie des millions de dollars du coût des hélicoptères vient de la certification. »
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Un ciel ukrainien sécurisé stoppera la Russie
Un ciel ukrainien sécurisé stoppera la Russie

La Presse

time11 hours ago

  • La Presse

Un ciel ukrainien sécurisé stoppera la Russie

Une attaque de drones a endommagé cet immeuble de logements à Kyiv lundi. Pour mettre fin à la guerre, il faut donner les moyens à l'Ukraine de sécuriser son espace aérien, plaide l'auteur. Eugène Czolij Président de l'ONG Ukraine-2050, consul honoraire d'Ukraine à Montréal et président du Congrès mondial ukrainien (2008-2018) Largement inférieurs en nombre et en armes, les Ukrainiens ont résisté à l'invasion russe pendant plus de dix ans, dont plus de trois ans de guerre génocidaire menée par la Russie contre l'Ukraine⁠1. Au cours de cette lutte épique, les Ukrainiens ont été tués, grièvement blessés, torturés, violés et terrorisés ; ils ont été soumis à des traitements inhumains, à la violence, à des substances toxiques, au froid, à l'obscurité et aux sirènes des raids aériens nocturnes ; leurs enfants ont été enlevés et déportés de force en Russie ; et nombre de leurs églises, hôpitaux, écoles, sites culturels et immeubles résidentiels ont été détruits. Néanmoins, les Ukrainiens continuent de se battre héroïquement, pour eux-mêmes et pour nous. Le fait que l'Ukraine sécurise effectivement la région euroatlantique a été souligné le 25 juin 2025 dans la Déclaration du Sommet de La Haye des chefs d'État de l'OTAN, qui ont reconnu « la menace que la Russie fait peser pour le long terme sur la sécurité euroatlantique » et que « la sécurité de l'Ukraine contribue à leur propre sécurité ». Il convient également de rappeler que l'Ukraine a fait tout ce que le président américain Donald Trump lui avait demandé pour mettre fin à la guerre génocidaire menée par la Russie, notamment en signant un accord sur les minéraux rares et en acceptant un cessez-le-feu inconditionnel afin de négocier un accord de paix juste. Parallèlement, percevant des signaux contradictoires concernant l'aide militaire américaine à l'Ukraine et bénéficiant du soutien ferme et indéfectible de la Chine, de l'Iran et de la Corée du Nord, la Russie a non seulement rejeté avec défiance l'appel du président américain à un cessez-le-feu inconditionnel, mais a également considérablement intensifié ses attaques aériennes quotidiennes dévastatrices contre la population civile et les infrastructures ukrainiennes. Selon l'Associated Press, en juin 2025, la Russie a attaqué l'Ukraine avec 5438 drones, ce qui constitue à la fois un nouveau record mensuel et une augmentation de 500 % des attaques par rapport au début de l'année, selon l'Institute for the Study of War. Dans une entrevue publiée le 5 juillet 2025 par le New York Times, le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte a déclaré : « On prend de plus en plus conscience, et ne soyons pas naïfs à ce sujet : Si Xi Jinping attaquait Taïwan, il commencerait par appeler son partenaire de second plan, Vladimir Vladimirovitch Poutine, résidant à Moscou, pour lui dire : « Hey, je vais le faire, et j'ai besoin que tu les occupes en Europe en attaquant le territoire de l'OTAN ». C'est probablement ainsi que les choses évolueront » ⁠2. De plus, même si la plupart des chefs d'État de l'OTAN comprennent que si la Russie parvenait à prendre le contrôle de l'Ukraine, le Kremlin irait au-delà des frontières ukrainiennes, ce qui déclencherait la Troisième Guerre mondiale, les pays membres de l'OTAN hésitent encore à prendre des mesures décisives en temps opportun pour aider l'Ukraine à mettre fin à la guerre génocidaire menée par la Russie. Pire encore, la BBC a récemment dévoilé une réalité très crue : entre février 2022 et février 2025, les pays membres de l'OTAN ont alloué 236 milliards de dollars américains d'aide à l'Ukraine, tout en soutenant l'effort de guerre de la Russie en lui versant 335 milliards de dollars américains de revenus issus des combustibles fossiles. Avec un soutien efficace de l'Occident, l'Ukraine peut arrêter la Russie et réduire considérablement sa menace sur la sécurité euroatlantique. L'opération Toile d'araignée menée par l'Ukraine le 1er juin 2025 en est une parfaite illustration : elle a simultanément détruit un tiers des porte-missiles de croisière stratégiques russes sur quatre bases aériennes russes, puis évacué avec succès le personnel militaire ukrainien responsable de ces attaques. Pour que l'Ukraine réussisse et que l'Occident soit épargné des horreurs des attaques russes, les pays membres de l'OTAN doivent fournir sans délai à l'Ukraine les armes défensives et offensives nécessaires pour lui permettre de protéger efficacement son espace aérien. Sécuriser le ciel ukrainien forcera la Russie à arrêter la guerre, car la Russie a démontré, à maintes reprises, son incapacité flagrante à vaincre les forces armées ukrainiennes sans recourir à des actes de génocide, principalement par voie aérienne. Le 14 juillet 2025, le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte a rencontré le président américain Donald Trump et a ensuite « salué la décision cruciale du président Trump d'assurer que l'Ukraine reçoive les ressources militaires essentielles, l'OTAN coordonnant cet effort avec le financement des Alliés européens et du Canada ». De plus, le président Trump a annoncé que les États-Unis imposeraient, dans 50 jours, des tarifs de douane secondaires aux partenaires commerciaux restants de la Russie, à un taux de 100 %, en l'absence d'un accord pour mettre fin à la guerre contre l'Ukraine. Ces annonces sont indéniablement importantes. Cependant, la Bourse de Moscou a progressé de 2,7 % dès l'ouverture le lendemain, car les investisseurs russes ont davantage mis l'accent sur le long délai de 50 jours, qu'ils ont interprété comme un délai de grâce pouvant être prolongé (ou la menace du président Trump annulée d'ici là), plutôt que sur la gravité des tarifs de douane annoncés. Ainsi, la population civile ukrainienne continue de vivre un véritable enfer, la Russie cherchant à se positionner de la manière la plus avantageuse possible avant d'éventuels pourparlers de paix. Le temps presse et les pays membres de l'OTAN, y compris les États-Unis, doivent œuvrer très diligemment pour armer convenablement l'Ukraine, l'aider à sécuriser son espace aérien et contraindre ainsi la Russie à un cessez-le-feu inconditionnel, puis à un accord de paix juste et durable. Cela servira sans aucun doute les intérêts de tous les pays membres de l'OTAN. 1. Lisez le texte d'opinion « L'appui à une guerre génocidaire est un acte criminel au Canada » 2. Lisez l'entrevue de Mark Rutte accordée au New York Times (en anglais, abonnement requis) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Le petit poucet canadien face aux superpuissances
Le petit poucet canadien face aux superpuissances

La Presse

time4 days ago

  • La Presse

Le petit poucet canadien face aux superpuissances

Alors que Chine et États-Unis empruntent des voies divergentes dans le domaine énergétique, le Canada, qui a des atouts en main, doit trouver sa voie de passage stratégique, croit l'auteur. Yvan Cliche Spécialiste en énergie, fellow au Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal (CÉRIUM) La dernière conférence des premiers ministres du Canada, tenue du 21 au 23 juillet en Ontario, marque un tournant important dans notre devenir collectif. Le pays fait désormais face à un environnement international profondément transformé. D'un côté, une guerre commerciale ouverte menée par les États-Unis. De l'autre, une rivalité stratégique croissante avec la Chine, alors que les deux superpuissances, Washington et Pékin, s'affrontent pour l'influence mondiale. Entre ces pôles, l'Union européenne, forte de ses quelque 450 millions d'habitants, tente de préserver sa cohésion. Et au milieu de ce nouvel ordre mondial, le Canada, avec ses 40 millions d'habitants, doit impérativement redéfinir sa place dans un monde où la force rivalise désormais avec la coopération. Le secteur énergétique illustre parfaitement cette dynamique de polarisation. Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, les États-Unis ont adopté une posture résolument favorable à leur industrie pétrolière et gazière. Le One Big Beautiful Bill, adopté début juillet par le Congrès, vise à démanteler plusieurs des principales mesures en faveur des énergies renouvelables instaurées sous la présidence de Joe Biden. Ces industries ont pourtant connu une croissance remarquable ces dernières années. À titre d'exemple, environ 30 000 mégawatts d'énergie solaire ont été ajoutés au réseau américain en 2024, un record. Le seul Texas prévoit d'installer près de 12 000 mégawatts cette année 1. À titre comparatif, la capacité totale d'Hydro-Québec atteint quasiment 40 000 mégawatts. Vents contraires Les secteurs des véhicules électriques, de l'énergie solaire et de l'éolien doivent maintenant faire face à des vents contraires, avec une réduction substantielle des incitatifs fiscaux introduits à l'été 2022 par Washington. Ce recul américain ne peut qu'avantager la Chine qui, depuis les années 1990, a entrepris un vaste virage énergétique, accéléré par son essor manufacturier. Tournée vers l'électrification de son économie, la Chine a investi massivement dans des secteurs stratégiques : véhicules électriques, batteries, énergie solaire, éolienne et nucléaire. Si la transition énergétique mondiale est aujourd'hui techniquement possible, c'est en grande partie grâce aux Chinois, dont les efforts de production à grande échelle ont fait chuter les coûts tout en accélérant l'innovation. À la fin de 2024, la Chine disposait d'une capacité solaire installée de plus de 800 000 mégawatts. Elle a mis sur les routes l'an dernier 10 millions de véhicules électriques et hybrides (soit 60 % des ventes mondiales). Elle a triplé ses investissements en énergies renouvelables depuis 2015. Elle surpasse désormais largement les États-Unis et l'Europe dans ce domaine 2. Et ce virage ne se limite pas à son territoire. Grâce à son initiative Belt and Road (les nouvelles routes de la soie), lancée en 2013 et impliquant environ 150 pays, la Chine a investi 124 milliards US à l'étranger au cours des six premiers mois de l'année, plus que les 122 milliards pour toute l'année précédente, principalement dans des projets énergétiques 3. Pendant ce temps, Washington se retire d'organisations internationales et réduit drastiquement l'aide au développement, abandonnant ainsi un rôle qu'il jouait depuis des décennies. Par ailleurs, la suprématie chinoise s'étend aussi aux minéraux critiques nécessaires aux technologies propres : cobalt, lithium, nickel, terres rares, etc. Pékin a patiemment bâti une position dominante dans leur extraction, mais surtout dans leur raffinage, maillon crucial du processus. Les pays riches, longtemps complaisants face à cette dépendance, ont fini par réagir. Désormais, cette dépendance est perçue comme une menace à la sécurité nationale dans plusieurs capitales occidentales. À preuve, le département de la Défense des États-Unis a récemment investi plusieurs centaines de millions de dollars dans la firme MP Materials, exploitant la seule mine significative de terres rares du pays (à Mountain Pass, en Californie), pour bâtir une chaîne d'approvisionnement nationale en aimants de haute technologie 4. Ces minéraux sont essentiels à des secteurs aussi critiques que la défense, l'aérospatiale ou encore les technologies vertes. Le potentiel canadien Le Canada et le Québec possèdent un potentiel considérable dans ces domaines, tant en ressources naturelles, énergétiques et minières qu'en savoir-faire. Nos gouvernements en sont pleinement conscients. Mais la question demeure : comment le Canada, soucieux de diversifier ses marchés, peut-il tirer son épingle du jeu face à une Amérique qui veut exporter, voire imposer aux autres, par des menaces tarifaires, son pétrole et son gaz, et une Chine qui domine outrancièrement les marchés des énergies renouvelables et des matières premières critiques ? Après avoir longtemps compté sur la stabilité et la bonne foi dans ses relations commerciales et diplomatiques, le Canada se trouve contraint de repenser en profondeur sa politique étrangère et son commerce intérieur. Comme souvent dans des périodes de bouleversement, des opportunités émergent, notamment dans l'exploitation responsable de nos ressources énergétiques et minières. Nos dirigeants politiques semblent l'avoir bien compris : les mois à venir seront déterminants pour notre avenir collectif, soit pour permettre au Canada de jeter les bases d'un nouveau positionnement stratégique. Un positionnement le plus optimal possible entre un allié traditionnel bien moins fiable et une puissance rivale aux ambitions mondiales affirmées. 1. Lisez « Solar, battery storage to lead new U.S. generating capacity additions in 2025 » (en anglais) 2. Lisez « China's energy dominance in three charts » (en anglais) 3. Lisez « China Belt and Road Initiative (BRI) Investment Report 2025 H1 » (en anglais) 4. Lisez « MP Materials Announces Transformational Public-Private Partnership with the Department of Defense to Accelerate U.S. Rare Earth Magnet Independence » (en anglais) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Les trois mineurs piégés sont coincés derrière 30 m de débris
Les trois mineurs piégés sont coincés derrière 30 m de débris

La Presse

time5 days ago

  • La Presse

Les trois mineurs piégés sont coincés derrière 30 m de débris

(Dease Lake) Une pelle télécommandée a commencé à retirer un tas de débris de 20 à 30 mètres de long et de sept à huit mètres de haut afin d'accéder à trois travailleurs coincés à la mine Red Chris, dans le nord de la Colombie-Britannique, selon un communiqué de l'entreprise. La Presse Canadienne Newmont Corp. indique dans son communiqué publié jeudi que des drones spécialisés ont été envoyés sur place pour évaluer les conditions géotechniques souterraines. « La zone des salles de refuge ne se trouve pas au même endroit que l'éboulement et est considérée comme stable et bien ventilée », assure l'entreprise à propos de l'endroit où les trois travailleurs se trouvent. Les équipes rétablissent le système de communication spécialisé pour tenter de rétablir le contact avec les travailleurs, indique le communiqué. Les travailleurs ont été piégés mardi après deux éboulements. Newmont affirme qu'ils disposent de suffisamment d'air, de nourriture et d'eau pour un séjour prolongé, bien que leurs communications aient été coupées après le deuxième effondrement. « Les travailleurs seraient abrités dans un refuge MineARC conçu pour accueillir 16 personnes. D'autres refuges sont également disponibles à proximité et accessibles en cas de besoin », précise l'entreprise, faisant référence au refuge où ils sont hébergés. La production de la mine d'or et de cuivre a été interrompue pendant la poursuite des opérations de sauvetage. La mine est principalement à ciel ouvert, mais Newmont a expliqué dans un communiqué antérieur que l'exploitation minière souterraine par sous-cavage avait commencé en 2019, quatre ans après la date de début de production de la mine. Les trois travailleurs piégés sont des employés de partenaires commerciaux, deux de Colombie-Britannique et un de l'Ontario, d'après Newmont. Ils travaillaient à plus de 500 mètres au-delà de la zone touchée lorsque les premières pierres sont tombées et ont été exhortés à se mettre à l'abri dans le refuge avant la deuxième chute. « À la suite du premier incident, nous avons pris contact avec les personnes concernées et nous avons eu la confirmation qu'elles s'étaient réfugiées en toute sécurité dans l'un des nombreux refuges autonomes », indique le communiqué de l'entreprise.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store