
Le jour où Crans-Montana a changé la carrière du golfeur Matt Wallace
Matt Wallace exulte et laisse sortir toutes ses émotions: ça lui coûtera sa voix durant quelques jours.
IMAGO/Golffile
Vainqueur extatique en 2024 sur le Haut-Plateau, Matt Wallace (35 ans) revient à Crans-Montana en cette fin d'été pour défendre son titre. Avec déjà un œil sur la Ryder Cup, le grand objectif de sa carrière.
Quelles émotions gardez-vous en tête de votre victoire à l' Omega European Masters l'année dernière?
C'est une victoire dont je me souviendrai toute ma carrière, et c'est le genre de succès qui prend du temps à digérer, mais dans le bon sens du terme. Sur mon dernier coup, j'ai réalisé un excellent drive et une approche parfaite, puis j'ai réussi le putt. J'ai poussé un énorme cri quand la balle est tombée au fond du trou. C'était un mélange énorme de sentiments et tout est sorti.
Vous avez même perdu votre voix à force de crier de joie, juste?
C'est vrai! J'ai tellement hurlé que ma voix s'est cassée, mais j'étais heureux de cette blessure. Je pourrais même m'habituer à en souffrir, sans problème.
Après six ans sans victoire, vous traversiez une crise sans précédent que vous avez réussi à surmonter à Crans-Montana. Étiez-vous au plus bas en termes de confiance?
Je ne dirais pas tout à fait ça. Le sport professionnel peut être extrêmement dur. Avant Crans-Montana, j'avais des difficultés dans certains domaines de mon jeu et, à ce moment-là, on ressent vraiment une sorte de désespoir. Je sais que je ressentirai à nouveau cela et, comme le dit mon psychologue, c'est le prix à payer. Mais peut-être faut-il vivre ces moments difficiles pour vraiment apprécier des moments comme celui de Crans-Montana.
Diriez-vous que ce séjour à Crans-Montana a changé votre vie?
Je n'irais peut-être pas jusque-là, mais c'était une victoire très spéciale, et je m'en rendrai peut-être compte lorsque j'y retournerai cette année. Je reviens avec ma petite amie, mes parents, la mère de ma petite amie et mon équipe. Pour apposer ma plaque de vainqueur dans la rue principale: savoir qu'elle y restera pour toujours, revenir et revivre tout cela, revoir tant d'amis, c'est ça qui compte.
Vous avez également découvert le ski à Crans-Montana quand vous étiez enfant. Le Haut-Plateau est un environnement rassurant pour vous?
C'est vrai! J'ai skié sur le parcours quand j'avais 7 ou 8 ans. J'y reviens depuis 2017 et cet endroit a toujours éveillé en moi quelque chose de magique. Vous marchez depuis l'hôtel, traversez la ville pour rejoindre le parcours, c'est génial de retrouver les mêmes restaurants année après année. C'est toujours un endroit accueillant, avec beaucoup de visages familiers, et j'ai hâte d'y retourner chaque année, et ce, même avant d'y avoir connu le succès en 2024.
De manière plus générale, que représente ce tournoi pour vous?
Ce sont les plaques des vainqueurs dans la rue, Seve (ndlr: Severiano Ballesteros) , tous ces incroyables vainqueurs, les décors splendides, la veste rouge, tant de choses. Tout cela contribue à en faire un tournoi très spécial à avoir sur son CV de golfeur. Aux États-Unis, les gens me posent souvent des questions sur l'Europe, et je leur réponds toujours que l'Omega European Masters est le tournoi auquel ils doivent venir participer ou assister. Il n'y a rien de comparable ailleurs. Les images télévisées sont fabuleuses, mais elles ne rendent pas pleinement justice à l'événement.
La confiance fait-elle toute la différence dans un sport aussi exigeant mentalement que le golf?
C'est le flux et le reflux du sport, oui. Quand vous êtes au meilleur de votre forme, vous ne réfléchissez pas vraiment, vous voyez simplement et vous exécutez. Quand vous êtes en difficulté, tout devient plus dur et chaque coup est un défi. Au départ, il y a 156 joueurs et à la fin qu'un seul vainqueur. C'est la réalité du golf.
Comment avez-vous réussi à éviter de tomber dans une spirale négative?
En posant des objectifs à court et à long terme. Avec mon statisticien, je sais les niveaux que je dois atteindre, ce à quoi je dois aspirer, demain et l'année prochaine, donc c'est une motivation pour m'améliorer constamment. Même si certaines semaines ne se déroulent pas comme vous le souhaiteriez, vous savez que vous devez continuer, tournoi après tournoi, pour faire avancer votre carrière et votre vie.
Au cours de ces six longues années de disette, avez-vous douté de vous-même au point d'envisager de mettre fin à votre carrière?
Non! Pas du tout. Il y a sans aucun doute de nombreux défis et obstacles à surmonter, mais je n'ai jamais songé à abandonner, non. J'ai toujours eu trop de choses à accomplir, et je continue de croire que le meilleur reste à venir.
Vous avez courageusement accepté de parler de vos doutes dans un environnement où le sujet est tabou. Est-ce que cela a été salvateur?
Non, pas vraiment. Je suis quelqu'un d'assez ouvert et j'ai toujours été honnête sur ce que je ressentais. Ce n'était pas facile de prendre la parole, mais cela ne me dérangeait pas que les gens me voient ainsi. Je suis golfeur, mais je suis aussi une personne.
Le golf devrait-il être plus ouvert aux questions de santé mentale?
Nous avons vécu la tragédie du suicide de Grayson Murray lors du PGA Tour l'année dernière. C'est horrible de penser à ce qu'il ressentait avant de commettre l'irréparable et à ce que cela a fait subir à sa famille. On ne sait jamais vraiment ce que quelqu'un pense ou ce qu'il traverse. C'était l'exemple le plus extrême, mais les instances ont désormais pris davantage de mesures pour aider les personnes qui le souhaitent à obtenir de l'aide.
La Ryder Cup approche. Rêvez-vous de participer pour défendre les couleurs de l'équipe européenne?
C'est l'une des principales ambitions de ma carrière, et cela me pousse à travailler aussi dur que possible chaque jour. J'étais proche du but en 2018, mais lors des deux dernières campagnes, je n'étais pas vraiment dans le coup. J'espère avoir ma chance cette année.
Ce serait une belle réussite après tout ce que vous avez traversé, n'est-ce pas?
Participer à la Ryder Cup serait un événement majeur dans ma carrière, c'est vraiment quelque chose que je souhaite accomplir. Je veux marquer des points et défendre les couleurs de l'Europe.
Que représente la Ryder Cup pour vous?
Elle représente tout pour moi. En 2023, j'ai travaillé dans l'équipe de commentateurs de BBC Sport, car je voulais vivre cette expérience et me faire une idée de ce que c'était. Cela a dépassé toutes mes attentes. L'ambiance, le niveau de golf atteint sous la pression, c'est une compétition dont j'ai toujours rêvé et j'espère pouvoir y participer un jour. Je pense pouvoir m'épanouir dans cet environnement d'équipe, et j'espère avoir l'occasion de le prouver.
À lire également Florian Müller est journaliste et chef de la rubrique sports de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Après des études de Lettres à l'Université de Genève, il rejoint les rédactions du groupe Tamedia en 2010. Plus d'infos @FloMul
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