Football: Noë Dussenne quitte le Lausanne-Sport
Noë Dussenne va laisser un vide dans l'arrière-garde lausannoise.
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Ce départ était pressenti depuis plusieurs jours. Arrivé au Lausanne-Sport il y a deux ans, Noë Dussenne s'est imposé comme un cadre incontournable, contribuant d'abord au maintien en Super League avant de participer au retour du LS sur la scène européenne.
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Auteur de 15 buts et 4 passes décisives en 82 rencontres, il s'est encore distingué en ce début de saison, notamment lors du 5-0 renversant face à Vardar Skopje.
Courtisé par Oud-Heverlee Louvain, le Belge a choisi de relever un nouveau défi dans son pays natal. Dans son communiqué, le LS salue son professionnalisme et son leadership.
À lire sur le Lausanne-Sport Clément Bonard est un journaliste web et réalise la série vidéo «C'est Bonard». Après un bachelor en science politique à Lausanne, il a obtenu son master à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel. Il a travaillé pour Le Matin, Le Matin Dimanche, et la radio neuchâteloise RTN. Plus d'infos @ClementBnrd
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À un mois des Mondiaux de Tokyo, les têtes d'affiche ne se contenteront pas d'un tour de chauffe: la Pontaise deviendra leur laboratoire de vitesse et de puissance. Devant des gradins pleins à craquer, quatre épreuves s'imposent comme les incontournables de la soirée: le 100 m hommes, avec le fantasque champion olympique Noah Lyles; la hauteur féminine, où l'Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh devra contenir la charge des Australiennes; le 800 m femmes, où se dessine un duel entre la Britannique Keely Hodgkinson et la Fribourgeoise Audrey Werro; enfin, le 100 m haies, où la Bernoise Ditaji Kambundji est appelée à briller. Au total, une bonne vingtaine de médaillés olympiques des derniers JO de Paris seront présents à la Pontaise . À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. 100 m hommes: Noah Lyles seul contre tous Le sprint, c'est l'adrénaline pure: un peu moins de dix secondes d'apnée et une clameur qui explose comme une décharge électrique. À Lausanne, le 100 m gardera toute son intensité malgré le forfait de dernière minute du numéro un de la saison et favori au titre mondial, le Jamaïcain Kishane Thompson, vainqueur face à Lyles samedi dernier en Diamond League à Chorzow (Pologne). Il s'agissait de leur première confrontation depuis les JO de Paris, où Thompson avait été privé de l'or olympique par Lyles pour cinq millièmes de seconde. Son absence bouleverse l'affiche, mais pas le suspense sur la ligne droite de la Pontaise. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Noah Lyles, roi du show, se retrouve propulsé en favori naturel. Le fantasque Américain, qui revient d'un début de saison contrarié par les blessures, veut frapper fort et rappeler à tous qu'il est bien le patron du sprint mondial. Mais la concurrence ne manque pas d'appétit. Oblique Seville, l'autre flèche jamaïcaine (9''82), rêve de s'affirmer comme l'héritier désigné. Derrière, le Sud-Africain Akani Simbine (record à 9''83), vétéran des grandes joutes, est toujours prêt à troubler l'ordre établi. La Pontaise, réputée pour sa piste rapide, pourrait transformer cette confrontation en feu d'artifice, même sans le duel tant attendu entre Lyles et Thompson: les sprinters cherchent aussi à remporter des points en vue de la finale de la Diamond League, le 28 août à Zurich. 100 m haies femmes: Ditaji Kambundji en embuscade Le 100 m haies, c'est la course où rien n'est acquis. Dix obstacles, une poignée de secondes: le moindre faux pas peut tout anéantir. À Lausanne, le plateau est en or massif. La championne olympique de Paris, l'Américaine Masai Russell, a frappé les esprits le week-end dernier en Pologne avec un 12''19 qui l'a placée à un souffle du record du monde de Tobi Amusan (12''12). La Nigériane sera là, revancharde, et la confrontation promet déjà des étincelles. Mais mercredi soir, la Pontaise aura un regard particulier, tourné vers Ditaji Kambundji. Huitième l'an dernier à Lausanne, la sœur cadette de la reine du sprint suisse, Mujinga Kambundji, n'est plus une outsider timide. Elle a gagné en régularité, en vitesse, en confiance. À 22 ans, la Bernoise a désormais les épaules pour s'inviter dans la cour des grandes. Et devant un stade acquis à sa cause, chaque haie franchie sera portée par une clameur prête à l'emmener encore plus loin. La densité du plateau est redoutable. Ackera Nugent, Jamaïcaine explosive au départ de feu, peut tout bouleverser. La Néerlandaise Nadine Visser reste une valeur sûre, toujours capable de se glisser dans les bons coups. Mais ce mercredi, c'est bien Ditaji Kambundji qui incarnera l'attente et l'espoir de la Pontaise. L'histoire s'écrira-t-elle en rouge et blanc? Hauteur femmes: Mahuchikh veut s'emparer de la Pontaise Un stade figé, des milliers de regards levés: le saut en hauteur a cette capacité unique de suspendre le temps. Yaroslava Mahuchikh le sait mieux que quiconque. À seulement 23 ans, l'Ukrainienne a déjà tout raflé – l'or olympique, l'or mondial, et un record du monde majuscule à 2,10 m. Mais la reine vacille: trois concours de Diamond League de suite sans victoire, une anomalie qui nourrit l'appétit de ses rivales. Les Australiennes Nicola Olyslagers et Eleanor Patterson incarnent cette menace grandissante. Deux sauteuses capables de franchir 2 mètres comme on exécute une routine matinale, deux athlètes redoutables par leur régularité. Mahuchikh garde pour elle la meilleure performance mondiale de l'année (2,02 m), mais les chiffres ne protègent pas d'un soir où tout peut basculer. Lausanne pourrait devenir le théâtre d'une confrontation à haute tension: la championne contestée face à deux prétendantes affûtées. Dans le silence qui précède chaque envol, le public retiendra son souffle, suspendu à ces gestes d'apesanteur. Et chaque barre franchie résonnera comme un pas de plus vers la victoire. 800 m femmes: Werro l'étincelle de la Pontaise Le 800 m, c'est la distance de l'équilibre fragile: trop lent et tout s'échappe, trop rapide et l'on s'écroule. Un savant mélange de stratégie, d'endurance et de vitesse pure. Mercredi soir, la course féminine aura tout d'un duel au sommet. Keely Hodgkinson, impératrice britannique de la discipline, revient auréolée de son titre olympique et d'un chrono éblouissant signé en Diamond League au meeting de Chorzow, en Pologne (1'54'74). La patronne est de retour, déterminée à rappeler qui règne avant les Mondiaux de Tokyo, au mois de septembre. Mais la Pontaise vibrera surtout pour Audrey Werro. Vingt ans, la fraîcheur insolente et la pointe de vitesse d'une sprinteuse, comme en atteste son phénoménal chrono de 51''03 sur 400 m, réalisé à Fribourg – record de Suisse M23 à la clé – la semaine passée. Devant son public, l'ambassadrice du meeting n'a rien à défendre, mais tout à conquérir. Un temps sous les 1'56' suffirait à cimenter sa place parmi l'élite mondiale. Ce face-à-face s'annonce incandescent: la maîtrise glaciale de Hodgkinson contre l'audace flamboyante d'Audrey Werro. Entre elles, une meute d'adversaires prêtes à en découdre et à se battre pour les centièmes. Mais dans les tribunes, un seul scénario fait déjà rêver: voir la Suissesse tenir tête à la reine britannique. Un City Event sans Armand Duplantis, retenu en Suède Mardi soir, la magie d'Athletissima commencera déjà à opérer, loin des lignes droites et des virages de la Pontaise. Le City Event prend ses quartiers à Ouchy, transformant la place de la Navigation en véritable théâtre à ciel ouvert. Au programme: le saut à la perche masculin, discipline toujours spectaculaire, qui attire les foules par son mélange unique de puissance et de grâce. L'absence du roi incontesté Armand Duplantis, exceptionnellement retenu en Suède après avoir pulvérisé, la semaine passée, à Budapest, le record du monde pour la treizième fois de sa carrière (6,29 m), laisse cette année le champ libre au Grec Emmanouil Karalis. En état de grâce depuis le début de l'été, Karalis a franchi 6,08 m chez lui à Athènes, une performance qui l'a propulsé au 4e rang de l'histoire mondiale. Samedi encore, en Pologne, il a survolé la barre des 6 m avec une aisance impressionnante, rappelant par son relâchement et son autorité le style de «Mondo» Duplantis. Dans son sillage, la concurrence ne manque pas. L'Américain Sam Kendricks, double champion du monde et habitué des rendez-vous lausannois, n'a rien perdu de son flair pour les concours urbains. Le Français Renaud Lavillenie, figure historique de la discipline, revient à un niveau qui force le respect. Un rendez-vous gratuit (dès 18 h) qui incarne l'esprit d' Athletissima : amener l'athlétisme au plus près du public. Athletissima: Cyrill Pasche est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, La Tribune de Genève et Le Matin Dimanche. Il couvre en particulier l'actualité du hockey sur glace suisse et international, l'athlétisme ainsi que les Jeux olympiques d'été et d'hiver. Plus d'infos @c9pasche Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
