logo
À 12 ans, le phénomène Yu Zidi sous les (difficiles) feux de la rampe

À 12 ans, le phénomène Yu Zidi sous les (difficiles) feux de la rampe

Le Figaro3 days ago
Réservé aux abonnés
RÉCIT - La jeune Chinoise est devenue, malgré elle, le centre d'attraction et de nombreuses discussions lors des Mondiaux de Singapour.
Retour en enfance. Tel pourrait être le thème principal des Championnats du monde de Singapour depuis que la Chinoise Yu Zidi, seulement âgée de 12 ans et 9 mois, a éclaboussé de tout son talent, mais aussi de toute sa jeunesse, le bassin de l'OCBC Arena. Ce qui poussait tout le monde à se plonger, souvent avec humour, dans sa boîte à souvenirs personnelle. « À 12 ans, je ne nageais qu'une fois par jour, et encore », s'amusait ainsi le consultant de France Télévisions - et accessoirement quintuple champion du monde - Camille Lacourt, tandis que le tout récent champion du monde du 200 m nage libre ici même, David Popivici, esquissait un sourire : « Si je me rappelle bien, à 12 ans, je passais sans doute plus de temps à faire des dessins qu'à nager. » Pourtant, niveau précocité, le Roumain en connaît un rayon, lui qui a fini au pied du podium olympique sur la même distance à Tokyo en 2021, alors qu'il avait 17 ans.
Mais ce qu'a réalisé Yu Zidi depuis le début de la semaine - en…
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Le relais 4x100m mixte français, qualifié en finale des Mondiaux, pourrait viser une médaille avec le renfort de Maxime Grousset
Le relais 4x100m mixte français, qualifié en finale des Mondiaux, pourrait viser une médaille avec le renfort de Maxime Grousset

L'Équipe

time29 minutes ago

  • L'Équipe

Le relais 4x100m mixte français, qualifié en finale des Mondiaux, pourrait viser une médaille avec le renfort de Maxime Grousset

Derrière les États-Unis, la France a pris la 2e place des séries du relais 4x100m mixte ce samedi aux Mondiaux de Singapour. Avec l'entrée de Maxime Grousset en finale, ce pourrait être une belle surprise. Béryl Gastaldello (50m) se qualifie pour les demies et Damien Joly (1500m) pour la finale. À 18 ans, Rafael Fente-Damers manque encore d'expérience et lâche sans le vouloir une info : « Maxime va entrer en finale ». Une heure après sa quête d'un 2e titre mondial à Singapour, sur 100m papillon, Maxime Grousset devrait donc intégrer un épatant relais 4x100m mixte, qui a réussi le 2e temps des séries. Loin derrière les États-Unis (3'21''48), mais un dixième de seconde plus vite que les Pays-Bas (3'24''21 contre 3'24''31). « C'était très dur, admettait Fente-Damers, fatigué par un contrôle antidopage qui s'est éternisé jusqu'à 1h30 du matin, dans la foulée de la finale du 4x200m vendredi. Mais il ne faut pas se trouver d'excuse. » Ayant bouclé son aller-retour en un tout petit 48''72, Rafael Fente-Damers pressent qu'il ne nagera pas la finale. D'autant que Yann Le Goff a assuré (48''01 lancé). « Deuxième des séries, on sera bien placé ce (samedi) soir, c'était l'objectif d'essayer de bien nager pour que ça entre en finale. Tout le monde a fait le taf et, mine de rien, on n'est pas dégueu à côté des autres », appréciait le Breton. « C'est mon 4e relais, je ne pensais pas nager autant sur cette compète, souriait Albane Cachot, qui n'a cessé de grappiller des places (53''93). À chaque fois j'ai pu prendre de l'expérience, et améliorer des choses. » À ses côtés, Marie Wattel (53''55) précisait : « On savait que les garçons étaient un peu fatigués avec le 4x200m ; avec Albane, on était un peu plus fraîche, on s'est dit qu'on allait faire le job. Franchement, je me suis dit ce (samedi) matin : il faut qu'on passe les séries, il y a peut-être un truc à tenter ce soir. Si on a notre meilleure équipe, il y a peut-être une chance. Il faudra juste se faire plaisir, j'ai confiance en l'équipe de France. » Gastaldello « dans les bonnes dispositions » Un peu plus tôt et, au lendemain de sa finale sur 100m (6e, 53''30), Béryl Gasteldello a passé le cut en série du 50m. Elle a réussi le 6e temps en 24''53, alors que l'Australienne Meg Harris a été la plus rapide (24''32). « Je me suis sentie vraiment bien, réagissait la Française. Au départ, je pense que je peux être plus explosive sur le plot. Mais j'ai la sensation d'avoir accéléré, c'est cool. La touche n'est pas terrible. On va voir ce qu'il y a à corriger ce soir, et pousser plus, plus rapidement pour aller chercher un meilleur temps et, pourquoi pas un petit record de France (24''34 par Mélanie Henique). En tout cas, je suis dans les bonnes dispositions. L'objectif évidemment, c'est d'aller chercher la finale. Ça va être très serré. » En revanche, ça ne passe pas pour Analia Pigrée, 17e temps en 24''93 : « Ce n'est pas un mauvais chrono. Mais je suis première réserviste, c'est un peu dur, convenait-elle. Tu ne sais pas si tu vas nager ou pas. Mais il peut y avoir un forfait, il faut s'attendre à tout. » Elle va donc vivre sa journée comme si elle pouvait disputer les demi-finales de ce 50m qu'elle nageait pour la première au niveau mondial et entre deux lignes désertées par des adversaires forfait. « Il n'y avait personne, pas grand monde à qui me raccrocher. Je ne savais pas si j'allais vite ou pas », reconnaissait Analia Pigrée. Joly veut « se régaler » Enfin, si David Aubry doit se contenter du 11e temps sur 1500m (15'3''32), le capitaine Damien Joly s'est qualifié pour la finale de dimanche (14'51''06, 8e chrono). « Satisfait d'avoir nagé, d'avoir retranscrit ce que je fais à l'entraînement, soufflait le fondeur de 33 ans. J'étais très fatigué quand on est arrivé (du stage à Jakarta), de jour en jour, je sentais que ça allait mieux. Je regardais tous les jours l'équipe avec des résultats de fou ! Ça motivait, je n'avais qu'une hâte, c'était de plonger pour voir ce que ça donnait. » Pour sa 7e participation à des Mondiaux, Damien Joly a pu effacer certaines 9e ou 10e places au goût amer. « Je pars en contrôle, observait-il. J'essaie d'accélérer mais j'ai du mal à changer de braquet. Quand l'Australien (Samuel Short, 14'46''24, 6e temps) revient fort, j'ai du mal à le suivre. Au moins, j'ai nagé, je me suis senti bien. Maintenant, bien récupéré pour, demain (dimanche), se régaler sur une finale de plus. » À l'écouter, on devine la passion intacte : « Je prends encore beaucoup de plaisir. J'ai rarement vu une équipe aussi... jeune, et ils s'entendent bien tous ensemble. Franchement, tout le monde est là, motivé. Ils ont chacun leur plan, ils font leur meilleur temps, ils savent pourquoi ils sont là, ils ne sont pas perdus comme moi j'ai pu l'être un peu au début. Ça donne beaucoup de fraîcheur, je me nourris un peu de toute cette jeunesse. J'ai encore envie de nager, de m'arracher pour faire mon meilleur temps. On verra ce que ça donne demain. »

Heung-min Son veut quitter Tottenham après dix saisons
Heung-min Son veut quitter Tottenham après dix saisons

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Heung-min Son veut quitter Tottenham après dix saisons

L'attaquant sud-coréen et capitaine des Spurs, Heung-min Son, a fait part de sa volonté de partir cet été après dix saisons et un seul trophée. Fin d'époque à Tottenham : l'attaquant sud-coréen et capitaine du club, Heung-min Son, a annoncé samedi son intention de partir cet été après dix saisons et un seul trophée. « Avant de commencer la conférence de presse, je voulais dire que j'ai décidé de quitter le club cet été », a déclaré l'ailier aux journalistes à Séoul, précisant que Tottenham lui apportait son aide en ce sens. Le Sud-Coréen de 33 ans, arrivé en 2015 du Bayer Leverkusen, comptabilise plus de 450 matches avec Tottenham mais un seul trophée, la dernière Ligue Europa, glanée en mai au terme d'une saison très loin de ses standards, parasitée par les blessures. Auteur de 173 buts avec les Spurs, il n'a pas révélé sa prochaine destination et s'est montré très ému samedi. « Je quitte ce club comme un homme, un homme vraiment fier » Heung-min Son « C'était la décision la plus difficile de ma carrière. Des souvenirs tellement incroyables », a-t-il raconté au côté de Thomas Frank, le nouvel entraîneur de Tottenham, qui prépare sa saison avec une étape en Corée du Sud. « J'ai besoin d'un nouvel environnement pour me dépasser. J'ai besoin d'un peu de changement, dix ans c'est long. Je suis venu dans le nord de Londres alors que j'étais un gamin, 23 ans, tellement jeune. Je quitte ce club comme un homme, un homme vraiment fier », a expliqué Son. « Personnellement, j'aurais adoré travailler avec cette personne et ce joueur fantastiques », a dit Thomas Frank samedi, à l'intention de celui qui ne devrait donc jamais évoluer sous ses ordres.

« C'est une pression qui est différente » : en attendant le 400m 4 nages, Léon Marchand trouve du plaisir à partager sur les relais
« C'est une pression qui est différente » : en attendant le 400m 4 nages, Léon Marchand trouve du plaisir à partager sur les relais

L'Équipe

time2 hours ago

  • L'Équipe

« C'est une pression qui est différente » : en attendant le 400m 4 nages, Léon Marchand trouve du plaisir à partager sur les relais

S'il est une chose qu'apprécie Léon Marchand, c'est de s'inscrire dans les relais. Vendredi, il a ponctué le 4x200m, 6e en 7'3''69. Évidemment, sa présence en dernier relayeur n'a pas suffi à porter le 4x200m français sur le podium mondial. Léon Marchand l'admet bien volontiers, il a même pris un petit bouillon : « Je me suis fait avoir. Je suis carrément parti trop vite, et surtout trop sur les jambes, réagit le sextuple champion du monde individuel. Je me suis laissé emballer, je voulais essayer de rattraper (le retard). Au final, le dernier 50m est un carnage. Fallait aller à fond mais le faire intelligemment. Je pense que je n'ai pas été très intelligent sur cette course. » Avec lui, Roman Fuchs - qui a amélioré son record perso -, Yann Le Goff - qui a peiné dans la ligne voisine du Chinois Pan Zhanle -, et Rafael Fente-Damers - moins fluide qu'en séries -, se sont intercalés à la 6e place en 7'3''69, assez loin des vainqueurs britanniques (6'59''84), mais en allant plus vite qu'en finale des Jeux l'été dernier (5e, sans Marchand, en 7'4''80) et en approchant doucement du record de France qui tient depuis la médaille d'argent olympique de 2012 (7'2''77). Un relais en construction qui doit s'affirmer d'ici les Jeux de 2028 « C'est trop bien, s'exclame Marchand. C'est une pression qui est différente, on ne nage pas seulement pour soi-même. Ce n'était vraiment pas facile, ligne 8, à côté de la Chine (2e). La prochaine fois, on sera peut-être plus au centre, avec un peu moins de vagues. Ce n'est que le début, ça annonce de grandes choses pour L.A. (Los Angeles) » Ce relais est en construction, il doit s'affirmer d'ici les Jeux de 2028. Mais ce qui est déjà évident, c'est le plaisir que tous ressentent d'être ensemble. Et Marchand, peut-être plus que les autres, qui aime tant partager. Vendredi, il n'a pu s'empêcher de rire devant la spontanéité de Fente-Damers résumant le quatuor : « C'est un plaisir de nager, entouré des amis : avec Roman, j'ai joué aux jeux vidéo, avec Yann, on a été bizuté et je vais partir au Texas avec Léon. » Si tout va bien, Marchand se glissera de nouveau dans un collectif dimanche, dans ce 4x100m 4 nages qui a permis aux Bleus de ponctuer leurs Jeux à Paris par une médaille de bronze. Florent Manaudou devrait être remplacé par Rafael Fente-Damers à la conclusion. Reste à savoir dans quel état sera Marchand, alors que la finale du relais est prévue moins d'une demi-heure après celle de son 400m 4 nages. Mais il a déjà prouvé qu'il sait être généreux pour les copains.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store