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Comment Carlos Alcaraz est devenu redoutable au service

Comment Carlos Alcaraz est devenu redoutable au service

L'Équipe3 days ago
Redoutable sur ses mises en jeu, l'Espagnol récolte les fruits d'ajustements techniques et compte bien secouer la relance de Sinner.
Il ne veut pas trop y songer. Mais à un match d'un sixième Grand Chelem, les images du dernier grand bonheur sur terre colorent forcément ses pensées. Carlos Alcaraz va clore le dernier dimanche au All England pour la troisième fois d'affilée, cinq semaines après l'apothéose grandiose à Roland-Garros. S'il ne veut pas encore s'y voir, il a poli ses armes tout au long d'une deuxième semaine londonienne quasi parfaite.
En tous points. Au-delà de la magie soyeuse et des coups fracassants, Alcaraz apparaît depuis une semaine en maîtrise totale dans un domaine que tout le monde a pointé du doigt depuis le début de sa vertigineuse histoire. Puisque, quand on a 20 ans, il y a toujours des cailloux sur le chemin, « Carlitos » et son staff ont très vite identifié le service comme le secteur malin, celui qu'il fallait prioritairement travailler, améliorer, voire réinventer.
Corps droit, prise souple, raquette lestée
À Wimbledon, il semble bien qu'enfin tout s'éclaire. L'Espagnol récolte les fruits d'une nouvelle mécanique et il s'en régale chaque jour. Les changements ne datent pas d'hier, mais de la pré-saison, en décembre dernier, en amont de l'Open d'Australie. Des petits pas d'ajustement, bien plus qu'une révolution gestuelle, mais qui prennent tout leur sens sur une surface comme le gazon, où le service donne très souvent le tempo. « C'est un travail constant », reconnaît son coach, Juan Carlos Ferrero. « Le service dépend d'un certain nombre de choses : l'entraînement, le fait de se sentir détendu dans le nouveau mouvement, de se sentir à l'aise. Sur le gazon, on se concentre davantage sur le service parce que si on le frappe au bon endroit, on peut faire beaucoup de dégâts. Carlos l'a amélioré chaque jour. »
À la base, les menues modifications s'inscrivent sur trois plans : un corps un peu plus droit à la frappe, une prise de raquette plus souple et une tête de raquette plus basse à la libération de la balle. Le tout avec une raquette lestée au manche de cinq grammes supplémentaires depuis le début de l'année, pour générer plus de puissance et d'équilibre. Si sur terre battue, le numéro 2 mondial n'avait pas fait de l'efficacité du service un enjeu majeur, sur gazon, l'histoire est tout autre.
Depuis une semaine, le jeune homme pianote. Puissance, zones diverses, utilisation du slice court : Alcaraz se fait plaisir et s'offre une foultitude de points gratuits ou presque. Après trois tours initiaux d'adaptation, il est désormais dans des standards « sinneriens » à l'engagement. Si l'Italien demeure le plus grand protecteur de sa mise en jeu sur le tournoi (82 % de points derrière sa première balle et... 4 services concédés seulement, contre 11 à Alcaraz), l'Espagnol affiche des chiffres détonants sur ses trois derniers matches, avec 48 aces et 86,3 % de points derrière sa première balle !
Du service-volée, comme une régalade
Mais le plus redoutable dans l'efficacité du service d'Alcaraz, c'est l'éventail des possibilités tactiques que cela lui ouvre désormais. À commencer par le service-volée, que l'Espagnol a reproduit 55 fois lors de ses trois dernières parties (contre 22 sur les trois premières), pour un remarquable 47/55 (85,4 % de points). Un enchaînement dans lequel le Murcien peut exprimer sa formidable qualité de main. « Je me sens vraiment à l'aise, dans le rythme, au service et ça me permet de suivre à la volée, de ne pas laisser l'adversaire entrer dans le point. Le gazon est une surface qui nous permet de le faire plus souvent », raconte Alcaraz. Sinner est prévenu. Son plus grand rival vient encore d'élargir le champ des possibles.
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À trois jours de son quart de finale contre l'Espagne à l'Euro féminin (vendredi, 21 heures), la Suisse a dû annuler son entraînement ce mardi. Plusieurs joueuses du groupe présenteraient des symptômes d'un rhume. Les Suissesses ne se sont pas entraînées ce mardi, trois jours avant leur quart de finale contre l'Espagne à l'Euro féminin (vendredi, 21 heures). « La session d'entraînement d'aujourd'hui (mardi) a été reportée à demain (mercredi). Le contexte : ces derniers jours, plusieurs joueuses ont ressenti les symptômes d'un rhume », a précisé la Fédération suisse dans un message envoyé aux médias sur WhatsApp. Les joueuses ont ainsi droit à un jour de repos, et reprendront l'entraînement mercredi. Pays hôte de cet Euro, la Suisse a terminé deuxième du groupe A et s'est qualifiée en quarts de finale pour la première fois de son histoire. Les coéquipières d'Alisha Lehmann, joueuse et influenceuse, affronteront l'Espagne, championne du monde en titre et parmi les nations favorites pour le titre européen, une équipe qu'elles n'ont pas battu depuis 2012.

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L'Espagnol Isco, ancienne star déchue du Real Madrid, a retrouvé de sa superbe au Betis Séville. À 33 ans, ce meneur de jeu à l'ancienne carbure à l'amour du jeu et à la liberté. Son poste : « Mes inspirations ? Zidane, Ronaldinho, Iniesta, Xavi » « J'ai commencé à jouer dans mon quartier (Arroyo de la Miel, au sud de Malaga). Dans la rue, on apprend et on vit le foot différemment qu'en centre de formation. J'ai directement commencé comme meneur de jeu. J'aime porter le ballon, dribbler, donc c'est là où je me sens le mieux. Mes inspirations ? Zidane, Ronaldinho, Iniesta, Xavi... Leur football était beau, presque magique. Malheureusement, le numéro 10 est en voie de disparition. Le football d'aujourd'hui est plus physique et les systèmes utilisés par les entraîneurs nous sacrifient peu à peu. Pour moi, le système qui valorise le mieux un numéro 10, c'est le 4-2-3-1. J'ai de la chance, c'est celui du Betis Séville et de l'équipe nationale. Le Barça aussi continue à croire en ce poste, on le voit avec Dani Olmo ou Pedri. Un bon 10, c'est le chef d'orchestre d'une équipe. Pour en être un, il faut sentir le jeu, savoir quand ralentir ou accélérer, où se placer et à quel moment... C'est nous qui dictons le tempo. » Son instinct : « Je ne prépare jamais mes matches » « Numéro 10 est un poste très instinctif. Je ne prépare jamais mes matches, je ne suis pas du genre à étudier mon vis-à-vis. Une fois sur le terrain, j'analyse tout. Je cherche la zone idéale pour ressortir le ballon et faire mal à l'adversaire. En fonction de ce que je remarque, j'ajuste mon placement. L'idée est faire dézoner le numéro 6. Quand je vois qu'il me colle trop, je m'écarte du jeu, je me rapproche de l'aile. S'il me suit, ça laisse un espace libre pour un coéquipier. Le tout, c'est de sentir le jeu et de s'adapter. Même chose avec les dribbles. Je marche à l'instinct. Ma tête sait ce que le jeu demande. Mon geste préféré, c'est la "croqueta" (dribble en double contact, popularisé par Andrés Iniesta). Je tente souvent la roulette à la Zidane, aussi. (Rires.) Ma vision du jeu est en grande partie innée. Le plus important, c'est d'apprendre à anticiper, de savoir ce que tu vas faire avant de recevoir le ballon. Sur le terrain, ça va à une vitesse folle. Si tu réfléchis trop, tu le paies. » Sa polyvalence : « On sous-estime ma capacité à défendre » « Au Real Madrid (de 2013 à 2022), avec des joueurs comme Gareth Bale, Cristiano Ronaldo et Karim Benzema, il était quasi impossible d'installer un meneur. Notre rôle de footballeur est aussi de nous adapter au système, à nos coéquipiers, à ce que l'entraîneur demande. À plusieurs moments de mes années madrilènes, j'ai dû reculer en 8, jouer un peu ailier gauche... Et ça l'a fait. Entre bons joueurs, on est obligés de bien s'entendre ! Lors de mes premières années avec Ancelotti (2013-2015), j'ai montré que j'étais capable de faire de très bons matches ailleurs qu'à mon poste. Pourtant, dans les médias, j'ai entendu que je ne défendais pas assez... Je trouve qu'on me sous-estime sur ce point. Je pense être de ces joueurs qui donnent l'impression de ne pas défendre, mais qui, en réalité, le font. Peu importe où on m'a positionné, j'ai toujours fait de mon mieux. Mais, bien sûr, ça reste en 10 que vous avez vu le meilleur Isco. » Son utilisation par Zidane : « Il a changé le système pour moi » « Zidane a été le seul entraîneur à Madrid qui a misé sur moi à mon poste naturel. Il a changé le système pour me placer meneur, derrière Cristiano Ronaldo et Benzema. J'étais un électron libre, je devais jouer dans les espaces que laissaient les autres milieux (Toni Kroos, Luka Modric et Casemiro). Et ça a très bien marché. J'ai adoré ça. La première saison complète de Zidane, en 2016-2017, a été ma meilleure sur le plan individuel et collectif (13 buts, 10 passes décisives, toutes compétitions confondues). On gagne la Liga et la Ligue des champions. Nous étions une vraie équipe, sur et en dehors du terrain. J'ai été très heureux à Madrid. J'y ai vécu des expériences inoubliables, remporté beaucoup de titres... Même si certains disaient que j'avais un profil "Barça-compatible", aller au Real était la bonne décision. Je serai à jamais reconnaissant envers le club. » Son passage à vide : « Je suis seul responsable de mon échec » « L'entraîneur avec qui j'ai eu le plus de mal, c'était Solari (en 2018-2019). Je revenais du Mondial avec une appendicite et, je ne sais pas, peut-être qu'il préférait un autre joueur ou que je n'étais pas à la hauteur. Des entraîneurs t'apprécient plus que d'autres, c'est le foot. Après ça, à Madrid, tout a été plus compliqué pour moi. Quand on n'est pas bien mentalement, ça se ressent dans son jeu. J'étais dans une mauvaise passe sportive et personnelle. Je ne savais pas comment rebondir. Le seul responsable de mon échec, c'est moi. Au Séville FC (août-décembre 2022), ça n'a pas marché non plus. L'atmosphère au club n'a pas aidé. Là-bas, je n'ai eu de problèmes qu'avec Monchi (le directeur sportif, avec qui il a eu une grosse altercation). À partir de là, j'ai décidé de prendre du temps pour moi (il est resté sans club entre janvier et juillet 2023). Me retrouver, récupérer, retrouver ma force mentale. Forcément, j'ai eu des moments de doute. Mais je ressentais une sorte de dette envers moi-même. Je ne pouvais pas terminer ainsi. J'ai travaillé dur pour retrouver mon niveau. On me dit souvent que j'aurais dû faire une meilleure carrière. On ne le saura jamais. J'ai fait du mieux que j'ai pu, je suis fier de mon parcours. Enfant, je n'aurais jamais pu imaginer vivre ce que j'ai vécu. » Sa renaissance au Betis : « Pellegrini, coach le plus important de ma carrière » « Retrouver mon niveau n'a pas été une surprise. Je savais qu'en me faisant confiance et en travaillant, ça reviendrait. La présence de Manuel Pellegrini m'a convaincu de venir au Betis. Il est l'entraîneur le plus important de ma carrière. Il m'a lancé à Malaga en 2011 et m'a donné confiance et amour. Et c'est pareil ici. J'ai la chance d'avoir un coach qui croit en ce poste de 10. Il me conseille de rester toujours au plus près du ballon et m'accorde une grande liberté de mouvement. De plus, cette saison, pour la première fois, j'ai été nommé capitaine, une immense fierté. Je vis l'une des périodes les plus heureuses de ma carrière. Je me sens très aimé par le club, mes coéquipiers et les fans. » Son avenir : « Jouer pour m'amuser » « Les conseils de l'entraîneur m'aident encore à comprendre comment mieux aider l'équipe. Par exemple, je pense pouvoir faire plus de passes décisives en jouant plus proche de la surface adverse. Les stats ne m'obsèdent pas (12 buts et 11 passes décisives, toutes compétitions confondues, en 2024-2025). Je préfère bien jouer sans marquer que marquer et mal jouer. Ma philosophie restera la même : jouer pour m'amuser. Peut-être que ça finira par me faire retrouver la sélection régulièrement (il a fêté sa 39e cape en finale de la Ligue des nations, une première depuis juin 2019). Mais je ne me prends pas la tête. Je reviens d'une grave blessure (fracture du péroné entre mai et septembre 2024), alors je savoure chaque jour de ma vie de footballeur, tant que mon corps la supporte. Mon dernier objectif ? Que ce soit moi qui me retire du football et non le football qui se retire à moi. » À lire aussi Comment Le Havre a perdu son phénomène Pourquoi Feio n'est (déjà) plus l'entraîneur L'Allemagne, un mur à faire tomber Un bilan contrasté

Tennis : Sinner tout en haut du classement ATP, Swiatek remonte sur le podium en WTA
Tennis : Sinner tout en haut du classement ATP, Swiatek remonte sur le podium en WTA

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Tennis : Sinner tout en haut du classement ATP, Swiatek remonte sur le podium en WTA

Après les sacres de Jannik Sinner et Iga Swiatek, découvrez les classements ATP et WTA mis à jour ce lundi. Dominant, Jannik Sinner a encore accru son avance au sommet de la hiérarchie mondiale du tennis après avoir soulevé pour la première fois le trophée de Wimbledon en ayant battu dimanche en finale le double tenant du titre Carlos Alcaraz. Éliminé l'an dernier en quarts, l'Italien marque 1600 points cette semaine lorsque l'Espagnol en perd 700. Alexander Zverev, piteusement sorti au premier tour, conserve sa troisième place, tandis que Taylor Fritz retrouve le quatrième rang (+1) grâce à sa première demi-finale londonienne, aux dépens de Jack Draper (-1). Novak Djokovic, sèchement battu en demies par Sinner, reste 6e mondial. Ben Shelton gagne une place et atteint son meilleur classement au 9e rang mondial après avoir joué pour la première fois les quarts à Wimbledon. Publicité Arthur Fils grimpe sans jouer Dans son sillage, Andrey Rublev retrouve le Top10 (+4, 10e) après s'être hissé en huitièmes de finale du troisième tournoi du Grand Chelem de l'année. Flavio Cobolli, auteur d'un beau parcours jusqu'en quarts de finale, progresse de cinq places et atteint son meilleur classement au 19e rang. Chez les Français, sans avoir joué - en raison d'une blessure - le tournoi où il avait atteint les huitièmes de finale l'an dernier, Arthur Fils grimpe d'une place au 15e rang mondial et demeure N.1 tricolore. Ugo Humbert, éliminé dès le premier tour alors qu'il avait atteint les huitièmes l'an dernier, perd 5 places et se retrouve 23e mondial. Giovanni Mpetshi Perricard, qui avait lui aussi atteint les huitièmes de finale l'an dernier, chute de neuf rangs (45e) après son élimination cette année au premier tour. Chez les femmes, Iga Swiatek est remontée à la troisième place mondiale lundi, après son premier triomphe à Wimbledon dont la tenante du titre Barbora Krejcikova a perdu 62 places en raison de sa défaite dès le troisième tour. Dans une hiérarchie toujours dominée nettement par Aryna Sabalenka, la finaliste surprise du troisième Majeur de l'année Amanda Anisimova gagne cinq places et atteint le 7e rang mondial, son meilleur classement à ce jour. Loïs Boisson gagne trois places Mirra Andreeva (+2) pointe également à son plus haut cette semaine avec sa 5e place WTA après avoir atteint les quarts à Wimbledon. L'édition 2025 du tournoi du Grand Chelem sur gazon coûte cher aux deux finalistes sortantes: Jasmine Paolini descend au 9e rang (-4) après sa défaite au deuxième tour et Krejcikova dégringole au 78e rang. La plus belle progression après la quinzaine londonienne est celle de Laura Siegemund qui, à 37 ans, bondit de 50 places au 54e rang mondial après son quart de finale. Il y a quatre Françaises dans le Top 100 cette semaine: Loïs Boisson gagne trois places (63e) - après sa défaite au premier tour à Wimbledon elle a joué à Bastad où elle a perdu au 2e tour -, Elsa Jacquemot progresse de 18 rangs (95e) après avoir passé un tour à Wimbledon puis sa finale au WTA 125 de Contrexeville, et Diane Parry bondit de 20 rangs (98e) en ayant passé deux tours à Londres. Publicité La quatrième Tricolore du Top100 est Léolia Jeanjean (100e) qui recule de quatre places. Classement ATP au 14 juillet 2025: 1. Jannik Sinner (ITA) 12.030 pts 2. Carlos Alcaraz (ESP) 8.600 3. Alexander Zverev (GER) 6.310 Publicité 4. Taylor Fritz (USA) 5.035 (+1) 5. Jack Draper (GBR) 4.650 (-1) 6. Novak Djokovic (SRB) 4.130 7. Lorenzo Musetti (ITA) 3.350 8. Holger Rune (DEN) 3.340 9. Ben Shelton (USA) 3.330 (+1) 10. Andrey Rublev (RUS) 3.110 (+4) 11. Frances Tiafoe (USA) 2.940 (+1) 12. Alex De Minaur (AUS) 2.885 (-1) 13. Casper Ruud (NOR) 2.855 (+2) 14. Daniil Medvedev (RUS) 2.630 (-5) 15. Arthur Fils (FRA) 2.630 (+1) 16. Tommy Paul (USA) 2.620 (-3) 17. Karen Khachanov (RUS) 2.590 (+3) 18. Jakub Mensik (CZE) 2.446 (-1) 19. Flavio Cobolli (ITA) 2.385 (+5) 20. Francisco Cerundolo (ARG) 2.285 (-1) ... 23. Ugo Humbert (FRA) 2.095 (-5) 42. Alexandre Müller (FRA) 1.271 (-1) 45. Giovanni Mpetshi Perricard (FRA) 1.205 (-9) 49. Gaël Monfils (FRA) 1.115 (-1) 52. Quentin Halys (FRA) 1.054 (-6) 62. Corentin Moutet (FRA) 944 (+7) 64. Arthur Rinderknech (FRA) 923 (+8) 69. Benjamin Bonzi (FRA) 905 (-5) 91. Hugo Gaston (FRA) 663 (-5) Classement WTA au 14 juillet 2025: 1. Aryna Sabalenka (BLR) 12.420 pts 2. Coco Gauff (USA) 7.669 3. Iga Swiatek (POL) 6.813 (+1) 4. Jessica Pegula (USA) 6.423 (-1) 5. Mirra Andreeva (RUS) 5.163 (+2) 6. Zheng Qinwen (CHN) 4.803 7. Amanda Anisimova (USA) 4.470 (+5) 8. Madison Keys (USA) 4.374 9. Jasmine Paolini (ITA) 3.576 (-4) 10. Paula Badosa (ESP) 3.454 (-1) 11. Emma Navarro (USA) 3.420 (-1) 12. Karolina Muchova (CZE) 2.881 (+2) 13. Elena Rybakina (KAZ) 2.806 (-2) 14. Elina Svitolina (UKR) 2.794 (-1) 15. Diana Shnaider (RUS) 2.716 16. Ekaterina Alexandrova (RUS) 2.666 (+1) 17. Liudmila Samsonova (RUS) 2.576 (+2) 18. Daria Kasatkina (AUS) 2.361 19. Clara Tauson (DEN) 2.292 (+3) 20. Belinda Bencic (SUI) 2.190 (+15) ... 54. Laura Siegemund (GER) 1.064 (+50) 63. Loïs Boisson (FRA) 968 (+3) 78. Barbora Krejcikova (CZE) 854 (-62) 95. Elsa Jacquemot (FRA) 761 (+18) 98. Diane Parry (FRA) 746 (+20) 100. Léolia Jeanjean (FRA) 744 (-4)

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