
«J'ai besoin de ne pas bouger. Zéro mouvement, zéro avion, zéro orga» : à quoi ressemblent les étés des dirigeantes, et autres hyperactives ?
ENQUÊTE - Elles carburent à l'intensité toute l'année. L'été venu, dirigeantes, avocates et autres fonceuses réussissent-elles vraiment à décrocher ? À chacune sa stratégie pour ralentir…
Il est à peine 9 heures qu'elles sont déjà au bureau, café à la main et téléphone vissé à l'oreille. À 10 heures, la deuxième réunion s'enchaîne déjà. Il faudra en sortir quarante-cinq minutes plus tard pour prendre un call urgent, puis filer à un déjeuner professionnel où se négociera le prochain contrat. Au retour de la salade César, elles géreront la pile de dossiers qui s'amoncellent sur le coin du bureau (ou sur le Drive interne), repasseront plusieurs coups de fil, répondront aux e-mails qui bombardent leur boîte de réception, fileront à un afterwork ou à un vernissage et ne rentreront qu'après 21 heures. Pour enfin souffler ? Pas vraiment. Car à la maison, le deuxième round a déjà commencé : enfants, logistique, préparation du lendemain… Bienvenue dans le quotidien des hyperactives, ces femmes cadres et dirigeantes aux agendas millimétrés où chaque minute se doit d'être optimisée, voire rentabilisée. Un rythme incessant qui pose une question : comment décrocher pendant…

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