
La Garenne-Colombes : coups de couteau en marge d'un match de foot, six ados interpellés
à La Garenne-Colombes
entre des équipes de Colombes et Courbevoie.
On ignore ce qui a mis le feu aux poudres, mais la situation s'est envenimée aux abords du stade Marcel-Payen, rue Veuve-Lacroix. Deux groupes de jeunes, voire de très jeunes, en sont venus aux mains.
L'un d'eux a alors sorti une arme blanche faisant basculer ce qui n'était encore qu'une simple bagarre. Deux protagonistes, âgés d'une quinzaine d'années se sont alors effondrés. Le plus gravement blessé a reçu un coup de couteau au bas du dos.
Il a été transféré en urgence absolue et sous escorte motorisée sur l'hôpital Robert-Debré, à Paris. L'autre, touché à l'abdomen, a quant à lui été emmené à l'hôpital Louis-Mourier, à Colombes, mais son état inspirait moins d'inquiétude.
Quelques minutes après les faits, les policiers dépêchés sur place, notamment pour éviter que la soirée ne dérape un peu plus, ont découvert un petit groupe d'adolescents qui s'étaient cachés dans un hall d'immeuble proche du lieu de la bagarre. La fouille de leur sac à ados a permis de récupérer quelques objets pas franchement adaptés à leur jeune âge : une clé à molette, une bombe lacrymogène, un tournevis cruciforme et un couteau. gés eux aussi de 15 ans, ils ont fini la soirée au poste.
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« Certains principes resteront toujours » : peut-on encore jouer à la nantaise en 2025 ?
Nantes entame un nouveau cycle cette saison, incarné par l'arrivée au poste d'entraîneur de Luis Castro et la promesse de renouer avec le jeu. Mais est-ce vraiment possible aujourd'hui ? La saison écoulée a été éprouvante à Nantes, et les contenus de match peu enthousiasmants, au point que le club a souhaité ouvrir un nouveau cycle. Fort d'une identité de jeu marquée à Dunkerque en Ligue 2 (2023-2025), Luis Castro a succédé à Antoine Kombouaré au poste d'entraîneur, et ses premiers mots étaient résolument tournés vers l'envie de proposer du foot. « J'aime bien que les joueurs soient protagonistes, disait le Portugais lors de sa présentation. Quand je vais au stade j'aime les équipes qui attaquent, qui jouent de façon offensive. » Un discours en phase avec celui du directeur général délégué, Franck Kita : « Les ambitions qu'on a, aujourd'hui, c'est autour du jeu. Donner du plaisir à la Beaujoire, tout en prenant des points. » Sur le papier, le programme est alléchant. Mais espérer renouer avec le jeu à la nantaise en 2025 n'est-il pas anachronique ? « Non ! répond Raynald Denoueix, dernier entraîneur champion de France avec Nantes, en 2001. Certains principes resteront toujours. Castro a fini son intervention en disant : il faut que les joueurs se comprennent. C'est ça ! Tout le travail qu'on fait est pour qu'il y ait les mêmes interprétations à chaque seconde du jeu. Quel que soit le rapport de force. Créer de l'espace et le réduire à la perte. Se déplacer, faire des passes... Une équipe a gagné la Ligue des champions comme ça cette année. Au PSG, les trois au milieu, ce sont des joueurs dans l'habileté, la mobilité. Et, plus que de la possession, c'est de la préparation. Non seulement ils font des passes, mais il y a des gens qui font des appels. Faire tourner, ça ne sert à rien. » Nantes n'est toutefois pas le PSG, il ne dispose pas de Vitinha dans son effectif, son budget est à la baisse (de 80 à 50 M€) et ses éléments clés sont partis (Moses Simon, Douglas Augusto, en plus de Pedro Chirivella ou Nicolas Pallois). Fatalement, la question des moyens se pose. « Oui et non, nuance Serge Le Dizet, champion de France 1995. Si on prend l'exemple du Nantes de 95, trois ans avant le titre, il n'y avait plus d'argent. Il y avait du talent, mais il y avait aussi de l'inquiétude à l'époque sur le devenir de cette équipe. Le club a été dans l'obligation de faire confiance à une génération de jeunes, qui a pris les choses en main de façon phénoménale pour arriver à être champion. L'argent ne fait pas tout. » « Oui, il n'aura pas Ruiz, Vitinha, Neves, mais il y a forcément des joueurs pour pratiquer ce type de jeu. L'important, c'est de comprendre le jeu » Raynald Denoueix, dernier entraîneur champion de France avec Nantes, en 2001 Le parallèle avec le Nantes d'aujourd'hui est possible. Les Canaris sont censés faire de la place aux jeunes qui ont brillé en Youth League ces dernières saisons, comme Louis Leroux, Herba Guirassy, Nathan Zézé, Dehmaine Tabibou et consorts. « Je pense que l'environnement nantais reste le même, il y a toujours un public fervent de soutenir les fruits de la formation, estime Le Dizet. Il y a de bons jeunes présents à Nantes, un entraîneur prêt à leur faire confiance... Est-ce que ce sera suffisant ? Je ne sais pas, mais cet exemple de 1995 a montré que c'était possible, en adjoignant quand même aux jeunes quelques joueurs d'expérience. » A Nantes, le retour en force des joueurs formés au club Oui, mais qui ? Sur quels critères doit alors se baser le recrutement ? « Il y a les moyens, c'est sûr, mais il y a surtout des profils de joueurs, rappelle Denoueix. On peut les trouver. Éric Carrière, quand il est venu au FC Nantes, c'était pour 0. Il ne coûtait pas 50 millions d'euros, il avait ce profil d'intelligence. Le premier travail, c'est de trouver des joueurs qui sont capables. Oui, il n'aura pas Ruiz, Vitinha, Neves, mais il y a forcément des joueurs pour pratiquer ce type de jeu. L'important, c'est de comprendre le jeu. Une action, ce n'est pas qu'une passe. C'est être capable de voir la deuxième, la troisième pour les plus intelligents. » Second critère capital, cher à Jean-Claude Suaudeau : courir. « Aujourd'hui, quand on parle d'endurance, c'est la capacité à répéter des efforts, courts, intenses, dit Denoueix. 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